DĂ©couvrezlâextraordinaire vie de saint Padre Pio et de saint Charbel ainsi que les miracles de sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux, et ceux du saint curĂ© dâArs. PriĂšres Ă saint Antoine Depuis des siĂšcles, les chrĂ©tiens sont nombreux Ă venir se recueillir sur la tombe de saint Antoine Ă Padoue pour y demander des grĂąces et obtenir des guĂ©risons miraculeuses.
10 histoires vraies basĂ©es sur les tĂ©moignages, enquĂȘtes, expertises mĂ©dicales Pour la premiĂšre fois, un livre fait revivre les miracles de la plus grande sainte des temps modernes. Estelle & Michel Pascal se sont plongĂ©s dans les centaines de tĂ©moignages, expertises mĂ©dicales, toutes irrĂ©futables, figurant au procĂšs de canonisation de sainte ThĂ©rĂšse. En faisant revivre les situations, les personnages, ils ont minutieusement reconstituĂ© toute la force de ces miracles officiellement attribuĂ©s Ă la petite carmĂ©lite de Lisieux. Les miracles commencent lĂ oĂč les enquĂȘtes policiĂšres, mĂ©dicales, scientifiques, psychologiques, avouent leurs limites. Chez ThĂ©rĂšse, il sâagit dâactes simples, concrets, tangibles, au coeur de notre quotidien, soigneusement vĂ©rifiĂ©s par lâhomme, mais le dĂ©passant totalement. Des retournements de situations extraordinaires, en plein naufrage, sur un lit de mort, au fond dâune cassette, sur un Ă©chafaud⊠devant tĂ©moins. A chaque fois, les enquĂȘtes signalent le mĂȘme parfum de rose, la mĂȘme prĂ©sence douce. Autant de preuves, de signes que ThĂ©rĂšse avait tenu Ă annoncer de son vivant. Chez ThĂ©rse, il ne sâagit pas de croire, simplement dâexpĂ©rimenter. Câest prĂ©cisĂ©ment ce qui rend sainte ThĂ©rĂšse unique et inimitable par tous, exemplaire et accessible Ă tous. Une petite Fleur Une petite Voie Edition du Rocher â 2003 TrĂšs bon Ă©tat
Enaffirmant que la " confiance fait des miracles ", ThérÚse ne fait pas oeuvre de pieuserie mais de révolution copernicienne proprement chrétienne. Dan
ThĂ©rĂšse Martin est la cinquiĂšme et derniĂšre fille dâune famille chrĂ©tienne oĂč elle grandit entourĂ©e dâ a 4 ans quand la mort de sa mĂšre introduit une brisure dans sa vie. Le pĂšre et la quintette de ses filles sâinstallent alors Ă Lisieux pour se rapprocher dâune partie de sa drame qui Ă©branle ThĂ©rĂšse enfant sa sĆur Pauline puis sa sĆur Marie, quâelle avait choisies successivement comme petite mĂšreâ entrent au Carmel. La nuit de NoĂ«l, par une grĂące puissante, elle retrouve le joyeux Ă©quilibre de son enfance et sâĂ©lance, dans une course de gĂ©antâ, vers le Dieu-Amour qui lâa saisie. Non sans dĂ©marche, allant intrĂ©pidement jusquâĂ Rome se jeter aux pieds du pape, elle obtient dâentrer au Carmel Ă quinze ans, le 9 avril une fidĂ©litĂ© hĂ©roĂŻque, elle y poursuit sa route vers la saintetĂ©. Le Seigneur lui dĂ©couvre peu Ă peu sa petite voieâ dâabandon et de confiance audacieuse. Le 9 juin 1895, elle sâoffre Ă lâamour misĂ©ricordieux de sa longue maladie, la tuberculose, elle sâest conformĂ©e au Christ, dans le mystĂšre de son agonie pour le salut des pĂ©cheurs qui nâont pas la foi. Elle meurt Ă 24 ans, promettant de faire tomber sur la terre une pluie de rosesâ et de passer son ciel Ă faire du bien sur la annĂ©es plus tard, le rĂ©cit de sa vie, Ă©crit par obĂ©issance, connaĂźt un succĂšs populaire Ă©poustouflant et les tĂ©moignages de grĂąces obtenues par son intercession affluent au monastĂšre, si nombreux que le Pape parle dâun ouragan de gloireâ. Je n'ai rien qu'aujourd'hui - PoĂšme de sainte ThĂ©rĂšse chantĂ© par Elisabeth Charon Originaire de Toulouse, Elisabeth Charon a toujours aimĂ© fille, tous aiment lâĂ©couter et lui rĂ©clament des chansons, mĂȘme le curĂ© de sa paroisse⊠Sensible au mĂ©lodieux timbre de sa voix, il lâinvite rĂ©guliĂšrement Ă animer les fĂȘtes religieuses dans son installĂ©e en Charente-Maritime, Elisabeth est animatrice liturgique. Sainte ThĂ©rĂšse »Le 11 octobre 2013, alors quâelle anime Ă Cognac la journĂ©e de priĂšre autour des reliques de Sainte ThĂ©rĂšse , elle ressent le dĂ©sir trĂšs vif de mettre quelques poĂšmes de Sainte ThĂ©rĂšse en musique. EnthousiasmĂ©e et habitĂ©e par son projet, elle va Ă la rencontre de Jo Akepsimas le 15 mai 2014 et dĂ©cident ensemble de mettre en musique 12 poĂšmes de ThĂ©rĂšse .Au terme de 6 mois de travail lâenregistrement se fait Ă Nanterre et ADF BAYARD MUSIQUE se fait la joie de distriber ce merveilleux album » MA JOIE ».Elisabeth anime rĂ©guliĂšrement des soirĂ©es de priĂšres. Heureuse de pouvoir transmettre sa foi, elle continue Ă Ă©crire et mettre en musique ses textes et ceux des site dâElisabeth Charon Aux Archives du Carmel de Lisieux Le Carmel de Lisieux vient dâouvrir un site consacrĂ© aux archives qui est une vĂ©ritable mine et un bon instrument de travail. On y trouve tous les textes de ThĂ©rĂšse, les fac-similĂ©s, des notices sur les membres de sa famille, des photos, et plein dâautres choses intĂ©ressantes Câest Marie de la TrinitĂ©, la novice prĂ©fĂ©rĂ©e de ThĂ©rĂšse, qui fut la premiĂšre archiviste du Carmel de Lisieux. La premiĂšre Ă conserver les papiers de la sainte, ses objets, ses images, des tĂ©moignages. Un siĂšcle plus tard, comme elle doit ĂȘtre heureuse de voir que ses placards sâentrouvrent pour tous les amis de ThĂ©rĂšse ! En vous prĂ©sentant ces trĂ©sors, nous passons de la conservation Ă la site est le fruit de plusieurs annĂ©es de travail des carmĂ©lites, en coopĂ©ration avec des chercheurs de plusieurs pays. Nous prĂ©sentons ici tout ce quâils ont jugĂ© important pour Ă©tudier sainte ThĂ©rĂšse. GrĂące Ă leur collaboration, il vous est possible dâapprofondir lâĆuvre de ThĂ©rĂšse et la genĂšse de sa pensĂ©e. Comme vous allez le dĂ©couvrir, sainte ThĂ©rĂšse a eu le gĂ©nie dâutiliser les textes, images, statues et Ă©vĂ©nements de son Ă©poque, qui la les a transformĂ©s en vivant avec, jusquâĂ crĂ©er une oeuvre Ă©crite valable pour toutes les Ă©poques et tous les temps. Bienvenue dans ces archives du plus jeune Docteur de lâĂglise. Jeunes de 17 Ă 25 ans, Participez Ă la mission d'hiver de la troupe DUC IN ALTUM Brrrrrrrrr!âŠ.Il fait froid!âŠPourquoi ne pas donner du temps pour ĂȘtre le soleil de ceux qui en ont besoin?du 27 dĂ©cembre au 1er janvier⊠Gratuitement!!! âŠet en Bretagne!QUI SOMMES-NOUS?La troupe Duc in altum, composĂ©e de jeunes de 17-25 ans venus de toute la France, a Ă©tĂ© créée il y a 10 ans et elle sillonne la France pour donner des reprĂ©sentations dâune piĂšce de théùtre sur la vie et la mort de Sainte ThĂ©rĂšse de sa crĂ©ation, Duc in altum a donnĂ© environ 300 reprĂ©sentations de cette piĂšce, dans des paroisses, des sanctuaires, lors de grands rassemblements de jeunes et aussi pour un grand nombre de communautĂ©s religieuses contemplatives et in altum vit cette belle aventure humaine et spirituelle Ă travers la France comme une vĂ©ritable mission » au service de lâĂ©vangĂ©lisation des coeursâŠIci un reportage sur la troupe rĂ©alisĂ© par KTOLa piĂšce de théùtre briser la statueLa piĂšce de Gilbert Cesbron, Briser la Statue, trĂšs fidĂšle aux Ă©crits de Sainte ThĂ©rĂšse, dĂ©livre son message dans toute sa profondeur, brisant ainsi lâimage rose bonbon trop souvent vĂ©hiculĂ©e Ă son sujet. Nous constatons, au cours de nos missions, combien elle peut toucher les cĆursLa reprĂ©sentation, qui dure deux heures, nâest pas un simple spectacle, mais une invitation Ă la priĂšre, Ă lâaction de grĂące pour ce que Dieu fait dans les Ăąmes qui, comme sainte ThĂ©rĂšse, sâabandonnent Ă son Amour prĂ©sentation en image de la piĂšce de théùtreComment rejoindre la troupe?La troupe Duc in altum est une open troupe , ouverte Ă tous les jeunes qui ont entre 17 et 25 ans. Pour intĂ©grer la troupe, la condition essentielle nâest pas dâavoir des connaissance en art théùtral -tout sâapprend!!!âŠ- mais de dĂ©sirer progresser dans sa vie intĂ©rieure, et dâaccepter que le temps donnĂ© durant la mission soit un temps de vie chrĂ©tienne authentique. Et puis⊠apprĂ©cier le Nutella au petit dĂ©jâpeut ĂȘtre dâun grand secours au long de la mission!!!âŠLorsque vous vous inscrivez pour la mission, nous vous envoyons par email le script de la piĂšce avec un rĂŽle Ă apprendre; la mise en scĂšne sera ensuite effectuĂ©e sur place!âŠDepuis sa crĂ©ation, Duc in altum a reçu en son sein prĂšs de 200 jeunes de toute la France!Pourquoi pas vous?⊠40 12 26 71Merci de transmettre ce message Ă tous ceux qui peuvent ĂȘtre intĂ©ressĂ©s!⊠Plus on est de fousâŠplus on prie!!!⊠TĂ©moignage Rencontre avec Sainte-ThĂ©rĂšse de l'Enfant-JĂ©sus Il y a bien longtemps, ce devait ĂȘtre en 1980, mon Ă©pouse Christiane et moi avions pris quelques jours de vacances pour nous rendre Ă Alençon, ma ville natale que je ne connaissais pas, car je nây avais vĂ©cu quâun mois aprĂšs ma entendu vaguement parler dâune petite Sainte qui Ă©tait nĂ©e dans la mĂȘme ville, appelĂ©e Sainte-ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus de la Sainte-Face. Maman me disait que ma grand-mĂšre, qui durant la derniĂšre guerre vivait en Normandie, vĂ©nĂ©rait cette Sainte, en plus du GĂ©nĂ©ral de lâĂ©poque, nous nâĂ©tions pas encore allĂ©s visiter la maison natale de ThĂ©rĂšse, car Ă vrai dire, je ne me sentais pas spĂ©cialement attirĂ© par venais de vivre des moments difficiles, et ma tĂȘte Ă©tait ailleurs. Je ne pensais plus ou trĂšs peu Ă ce Dieu que pourtant jâavais servi durant ma jeunesse, en tant quâenfant de chĆur. Ce que jâavais appris sur le plan religieux me paraissait loin, trĂšs loin! JâĂ©tais devenu en quelque sorte, ce que lâon peut appeler un chrĂ©tien tiĂšde », un de ces chrĂ©tiens qui ma foi, se tournera vers lui le jour oĂč il aura besoin de ses annĂ©es plus tard, nous Ă©tions retournĂ©s Ă Alençon, bien dĂ©cidĂ©s cette fois Ă aller visiter la maison oĂč Ă©tait nĂ©e ThĂ©rĂšse. Jây avais achetĂ© une petite croix en bois que je porte encore autour du cou aujourdâhui. Jâen avais appris un peu plus sur sa vie, sur ses origines, et je me suis dit quâaprĂšs tout, cela valait peut-ĂȘtre la peine de sâintĂ©resser davantage Ă elle, mais une fois de plus, nous sommes rentrĂ©s de vacances et jâavais fini par lâoublier trĂšs quelques annĂ©es plus tard, nous Ă©tions retournĂ©s Ă Alençon pour quelques jours, nous y avions emmenĂ© ma mĂšre, originaire de la Mayenne. Cela devait faire une trentaine dâannĂ©es quâelle nâavait pas revu sa rĂ©gion. Nous nous sommes rendus Ă la maison natale de la petite Sainte ainsi quâĂ lâĂ©glise Notre-Dame, oĂč elle avait Ă©tĂ© baptisĂ©e. MĂȘme si je nâavais pas Ă©tĂ© marquĂ© outre mesure par mes vacances rĂ©pĂ©tĂ©es Ă Alençon, ni par mes brĂšves rencontres avec ThĂ©rĂšse, je sentais toutefois que quelque chose Ă©tait entrain de naĂźtre en moi. JâĂ©prouvais une drĂŽle de sensation. Quelque chose mâattirait lĂ -bas tel un aimant, je ne parvenais pas Ă exprimer ce que je 1987, nous Ă©tions repartis pour passer quelques jours en Normandie avec nos filles. Nous avions louĂ© une maison tout prĂšs de Saint-Denis sur Sarthon, Ă quelques kilomĂštres dâAlençon, plus prĂ©cisĂ©ment Ă Gandelain. Durant notre sĂ©jour, une nouvelle visite de la maison natale de ThĂ©rĂšse oĂč je mâĂ©tais montrĂ© plus attentif aux propos de la soeur qui nous servait de guide, me semblait incontournable, dâautant plus que je venais dâapprendre par Madame HuvĂ© je crois, que la maman de la petite Sainte, ZĂ©lie Martin nĂ©e GuĂ©ring, Ă©tait nĂ©e Ă ma vie, je nâavais jamais entendu parler de ce village et vue sa situation gĂ©ographique, il fallait vraiment le notre sĂ©jour, nous avions fait un crochet par Lisieux pour aller visiter les Buissonnets », la maison oĂč est partie vivre ThĂšrĂšse aprĂšs le dĂ©cĂšs de sa maman, alors quâelle Ă©tait ĂągĂ©e de quatre ans. Jâavais Ă©tĂ© impressionnĂ©, mais trop pressĂ©, je nâai pas pris le temps dâaller visiter ni la basilique, ni le carmel. Jâavais toutefois promis de revenir un jour, ce que jâai fait en aoĂ»t quelques jours, nous Ă©tions en vacances Ă Laval, et nous avions dĂ©cidĂ© dâaller passer une journĂ©e entiĂšre Ă Lisieux, pour nous consacrer essentiellement Ă la visite de la basilique et du carmel. Il faisait un temps Ă©tions Ă©merveillĂ©s Ă la vue de cet Ă©difice, et de ma vie, je nâavais jamais Ă©prouvĂ© de telles lâintĂ©rieur, placĂ© sous la coupole face Ă une grande photo de ThĂ©rĂšse, devant laquelle brĂ»laient des dizaines de petites veilleuses, je me sentais si bien. A vrai dire, cet endroit me semblait familier, jâavais lâimpression dâĂȘtre sur mes lĂ , proche, si proche de ma petite soeur dont je ressentais la le moment le plus Ă©mouvant de cette journĂ©e inoubliable, aura Ă©tĂ© incontestablement celui oĂč dans la crypte du carmel, je mâĂ©tais trouvĂ© face Ă une vitrine, derriĂšre laquelle Ă©tait exposĂ©e de dos, la tenue de la suis restĂ© figĂ© durant un bon moment, muet, nâosant pas prendre la moindre mâimaginais la petite Sainte dans sa tenue, allant jusquâĂ croire quâelle allait se retourner pour me dit que le hasard fait bien les choses, mais pour ma part, je ne crois pas au hasard. Quelquâun disait un jour que Le hasard, câest Dieu qui voyage incognito. »AprĂšs mes vacances, ma vie avait repris son cours et je dois avouer quâune fois encore, il mâarrivait rarement de repenser Ă 1990, et aujourdâhui encore je ne sais pas pourquoi, il mâarrivait plus frĂ©quemment de penser Ă celle que jâavais fini par qualifier de ma petite soeur ». Câest Ă partir de lĂ , que jâai su que ThĂ©rĂšse mâ commencĂ© Ă acheter des livres relatant son histoire, sa vieâŠ, dont Ma vocation câest lâAmour; Chemin de priĂšre avec ThĂ©rĂšse de Lisieux; Manuels autobiographiques de Sainte-ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus; Histoire dâune vie, ThĂ©rĂšse Martin. AprĂšs avoir lu certains de ces ouvrages, notamment Ma vocation câest lâamour, jâai ressenti une attirance plus jâai connu cette grande pĂ©riode de vide, de doute, qui aura durĂ© plusieurs annĂ©es. JâĂ©tais pris par dâautres occupations, et je me suis retrouvĂ© dans un milieu qui ne me convenait je tombais par hasard sur un livre de ThĂ©rĂšse et jâen lisais quelques lignes, histoire probablement de garder bonne conscience et de lui rappeler tout de mĂȘme, que je ne lâavais pas totalement 2004, je me suis procurĂ© un autre livre, pensant que câĂ©tait celui dont jâavais entendu parler, Histoire dâune Ăme. En rĂ©alitĂ© je mâĂ©tais trompĂ©, et je venais dâacquĂ©rir LâHistoire dâune Ăme de ThĂ©rĂšse de Lisieux, un document qui expliquait comment Histoire dâune Ăme avait vu le me suis adressĂ© au carmel de Lisieux pour commander la version originale dâHistoire dâune tenais particuliĂšrement au fait quâelle provienne directement du carmel. Par la suite jâen ai achetĂ© une autre version, la nouvelle Ă©dition critique Ă©crite par le PĂšre Conrad de Meester, un religieux carme belge, qui rĂ©tablit la structure authentique et lâordre exact des manuscrits de ThĂ©rĂšse de annĂ©es plus tard, jâen ai encore achetĂ© une troisiĂšme hasard nâexiste pasDans les lignes qui vont suivre, chacun comprendra facilement pourquoi je ne crois plus au de signes, trop dâĂ©vĂšnements me renvoyaient systĂ©matiquement Ă la petite Sainte de 2005, une dame ĂągĂ©e de mon village, qui de sa vie ne mâavait jamais rien donnĂ© et qui me connaissait sans plus, remit Ă mon Ă©pouse un sachet contenant une dizaine de livres de la Vie ThĂ©rĂšsienne qui mâĂ©taient destinĂ©s, alors que cette brave dame ne pouvait nullement savoir que je mâintĂ©ressais Ă la petite Sainte, ne sachant mĂȘme pas que je croyais en jours plus tard, comme je le faisais rĂ©guliĂšrement toutes les semaines, jâĂ©tais allĂ© rendre visite Ă mes parents. DĂšs mon arrivĂ©e, ma mĂšre me montra une carte postale quâelle venait de recevoir de ma tante du Canada. Au dos de cette carte, figurait une photo en mĂ©daillon de cĂŽtĂ© de cette photo Ă©tait agrafĂ©e une petite rose rouge en tissus, confectionnĂ©e Ă la main. Chez mes parents, jâavais pourtant vu dĂ©filer sous mes yeux des dizaines de lettres et de cartes postales provenant de ma tante, mais câĂ©tait la premiĂšre fois que je voyais la photo de ThĂ©rĂšse sur lâune dâentre autre fois, je me suis rendu dans un supermarchĂ© sans aucune raison. A vrai dire, je nâavais rien de particulier Ă acheter. Je me suis senti projetĂ© dans le rayon des livres de lâepace me suis dirigĂ© machinalement vers une Ă©tagĂšre, et au milieu dâautres bouquins, comme sortis du rang, trois dâentre eux avaient retenu toute mon attention Par le pouvoir de Sainte-ThĂ©rĂšse; Les miracles de Sainte-ThĂ©rĂšse et Fioretti de ThĂ©rĂšse de Lisieux. Je suis reparti avec les livres sous le encore, un soir de fĂ©vrier 2006, alors que jâavais rendez-vous avec notre archiprĂȘtre, deux autres prĂȘtres et un laĂŻc pour la rĂ©daction dâun bulletin paroissial, Antoine sembla fort surpris de savoir que je mâintĂ©ressais Ă Sainte-ThĂ©rĂšse. Il me dit Je vais te faire un cadeau. »Il se retira dans son bureau, et revint pour me donner un Ă©norme livre de cinq cents pages tout en couleurs, composĂ© uniquement de photos, intitulĂ© Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux. La vie en 2007, je suis allĂ© rendre visite Ă un malade que je rencontrais rĂ©guliĂšrement tous les mercredis, cela depuis plusieurs mois. Je cherchais une place devant sa maison pour pouvoir me garer. Je tardais Ă descendre de ma voiture et en levant les yeux, je mâaperçus que jâĂ©tais arrĂȘtĂ© devant un Ă©norme panneau placĂ© face Ă un immeuble en construction, sur le quel on pouvait lire RĂ©sidence Sainte-ThĂ©rĂšse ». Je nâavais pas prĂȘtĂ© attention Ă cet immeuble, encore moins au que dire de ce qui sâest passĂ© en mai venais de rĂ©ceptionner une commande que jâavais passĂ©e Ă lâOffice Central de Lisieux. Le colis contenait des mĂ©dailles, des livresâŠJâai donnĂ© lâune de ces mĂ©dailles Ă mon Ă©pouse qui de suite, lâa accrochĂ©e autour de son cou. Ma voisine la trouvant trĂšs belle, je lui en ai offert une Ă©galement, dâautant plus que son mari Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ© trois mois plus tĂŽt, et elle avait lâair triste. Jusque lĂ , cela nâa rien dâexceptionnel me direz-vous, et pourtantâŠFin avril, en remplissant le bon de commande, jâai communiquĂ© lâadresse de ma voisine Ă lâOffice Central de Lisieux, pour quâelle puisse aussi bĂ©nĂ©ficier de ce jour mĂȘme oĂč il arriva chez elle, elle alla rendre visite Ă sa fille qui travaillait Ă un poste de pĂ©age, sur lâautoroute qui mĂšne Ă Metz. Cette derniĂšre dit Ă sa mĂšre que la veille, une voiture sâĂ©tait arrĂȘtĂ©e Ă son poste, et que celle-ci transportait le reliquaire Ă la statue de ThĂ©rĂšse, qui allait ĂȘtre exposĂ© Ă Metz les 5 et 6 prĂ©vu dâaller me recueillir devant le reliquaire Ă lâune de ces journĂ©es, mais des imprĂ©vus de derniĂšre minute mâen avaient empĂȘchĂ©. JâĂ©tais trĂšs le dimanche 6 mai 2007, avant de me rendre en mairie pour tenir un bureau de vote, jâai feulletĂ© le journal rapidement, comme je le faisais dâhabitude, en ne lisant que les gros titres, mais un tout petit texte de cinq lignes seulement avait retenu toute mon attention. Il disait que le reliquaire de Sainte-ThĂ©rĂšse serait exposĂ© dans la chapelle des BĂ©nĂ©dictines de lâabbaye dâOriocourt, le lundi 7 mai Ă partir de 9 ne savais pas oĂč se trouvait ce village, mais jâĂ©tais bien dĂ©cidĂ© Ă mây rendre. Plus question pour moi de laisser la petite Sainte retourner Ă Lisieux, sans lâavoir jour venu, Ă 7 h 30, je me trouvais sur place, dans la chapelle des BĂ©nĂ©dictines, plus dâune heure avant lâarrivĂ©e du reliquaire. Que dâĂ©motions! ThĂ©rĂšse Ă©tait lĂ , Ă deux mĂštres de moi, et jâai pu prendre part Ă la messe, en sa prĂ©sence. Je nâoublierai jamais cet instant! En sortant, jâai touchĂ© le reliquaire Ă la statue, les larmes aux yeux. Je savais quâĂ partir de cet instant, les choses ne seraient plus jamais comme voudrait me faire croire maintenant que tous ces Ă©vĂšnements pourraient ĂȘtre liĂ©s au Ă LisieuxVendredi 23 septembre 2011, 4 h 00. Nous partons en pĂšlerinage Ă Lisieux pour le dĂ©but des fĂȘtes ThĂ©rĂšsiennes. Notre groupe est composĂ© de quarante-cinq personnes issues de Francaltroff et des villages alentours. Le voyage a Ă©tĂ© organisĂ© par mon copain Guy Diener, prĂ©sident de lâassociation des Amis de la Grotte*. Il sâagit du premier pĂ©lerinage depuis la crĂ©ation de cette association en 2010. Deux prĂȘtres se sont joints Ă nous pour assurer lâaccompagnement une courte halte sur lâaire de Valmy pour prendre le petit-dĂ©jeuner, nous arrivons Rue du Bac Ă Paris, oĂč une messe allait ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ©e Ă 11 h 00 dans la chapelle de la MĂ©daille Miraculeuse. AprĂšs la cĂ©rĂ©monie, nous avons rejoint les PĂšres Lazaristes Ă la communautĂ© Saint-Vincent de Paul pour le dĂ©jeuner, avant de reprendre la route direction Lisieux, pour une visite guidĂ©e des Buissonnets », la maison oĂč ThĂ©rĂšse a passĂ© une partie de son enfance, avant son entrĂ©e au Carmel le 9 avril lâOrient Ă lâOccidentLe deuxiĂšme jour, une messe avait Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e Ă 11 h 00 dans la crypte de la basilique mais lâĂ©motion Ă©tait Ă son comble, lorsquâen soirĂ©e, les pĂ©lerins attendaient devant les portes du Carmel, que le reliquaire dorĂ© qui contenait les restes de la Sainte, soit dĂ©posĂ© sur un chariot ornĂ© de glaĂŻeuls et de roses, avant dâĂȘtre accompagnĂ© en procession jusquâĂ la basilique, oĂč sâest dĂ©roulĂ©e une veillĂ©e de priĂšres en prĂ©sence de Lagoutte, recteur du Carmel de Lisieux, de Mgr. Jean-Claude Boulanger, Ă©vĂȘque de Bayeux et Lisieux, de Mgr. Giacinto-Boulos Marcuzzo, Ă©vĂȘque auxiliaire de JĂ©rusalem, vicaire patriarcal latin pour IsraĂ«l, et de prĂȘtres de diffĂ©rentes temps fort de cette soirĂ©e, lâintervention de Magida El Roumi, une jeune femme dâorigine libanaise, diva du monde arabe de renommĂ©e internationale, qui a travers ses chants et dâune voix angĂ©lique qui semblait venir dâailleurs, a tĂ©moignĂ© des liens affectifs trĂšs forts qui lâunissent Ă son amie ThĂ©rĂšse, avec des paroles souvent trĂšs fortes qui ne laissĂšrent personne indiffĂ©rent Comme la lune qui sâĂ©lĂšve sans bruit dans le ciel du Liban, comme la rose qui sâĂ©panouit sans fracas dans les beaux matins, ainsi fleurit-elle dans les profondeurs de mon me suis mise alors Ă son Ă©cole sans tambour ni trompette, ni merveille, ni extase. Elle a agi. Elle a seulement agi », ou encore Elle a exhumĂ© en moi le feu de lâamour de Dieu, comme on enflamme un buisson Ă la lumiĂšre de sa lampe que jâai trouvĂ© ma route, et dirigĂ© mes pas dans les nuits obscures⊠»UnitĂ© des chrĂ©tiensLe jour suivant, lors de la messe dominicale prĂ©sidĂ©e par Mgr. Marcuzzo, plus de deux mille fidĂšles Ă©taient rĂ©unis dans la son homĂ©lie, face au reliquaire de la patronne des missions, lâĂ©vĂȘque auxiliaire de JĂ©rusalem a rappelĂ© les conditions difficiles dans lesquelle vivaient parfois les chrĂ©tiens dâOrient, avant de prĂ©ciser quâil est tout de mĂȘme paradoxal de voir que câest justement en Terre-Sainte, une rĂ©gion qui pourtant devrait ĂȘtre un exemple en matiĂšre de paix, que sĂ©vissent encore dâinterminables a appelĂ© les chrĂ©tiens du monde entier Ă se montrer lâissue de cette cĂ©rĂ©monie qui aura durĂ© prĂšs de deux heures, quelle ne fĂ»t pas ma surprise en voyant des gouttes dâeau mĂȘlĂ©es Ă des pĂ©tales de roses, tomber de la coupole de la vĂ©cu en ce lieu des moments de pur bonheur, et je persiste Ă dire que la vĂ©ritĂ© Ă©tait lĂ !AprĂšs le dĂ©jeuner, nous avons repris la route vers Francaltroff. Je nâai regrettĂ© quâune chose, câest de ne pas avoir Ă©tĂ© prĂ©sent dans lâaprĂšs-midi, quand le reliquaire dorĂ© a quittĂ© la basilique pour rejoindre la cathĂ©drale Saint-Pierre, mais ce nâest que partie remise, car il ne fait pas de doute que je reviendrai, peut-ĂȘtre plus vite que je pense Ă ThĂ©rĂšse, quatre mots me reviennent rĂ©guliĂšrement Ă lâesprit, Ă savoir Amour, Confiance, Abandon et HumilitĂ©. Je pense que ces quatre termes reflĂštent trĂšs bien toute sa vie, une vie courte et pourtant si riche en enseignements de tous ne puis mâempĂȘcher, chaque fois que je vois son visage, de dire que La vĂ©ritĂ© est lĂ . »Alors quâil venait dâapprendre que nous allions nous rendre en pĂ©lerinage Ă Lisieux, un homme disait un jour Je ne paierai jamais pour aller prier ». Venant de sa part, cette remarque ne mâa pas est des gens sur terre qui paient pour partir en voyage. Il est des gens qui paient pour aller se saouler et se droguer. Il est des gens qui paient pour aller voir des prostituĂ©esâŠ, tout cela ne choque personne. Il en est dâautres qui paient pour aller accompagner les malades Ă Lourdes en tant quâhospitaliers, dâautres encore qui paient pour partir en pĂ©lerinage et est curieux de constater que dans ces cas lĂ , le fait de voir des gens prier dĂ©range quelque ne souhaite pas de mal Ă ce monsieur qui nâest autre que mon frĂšre », mais peut-ĂȘtre lui arrivera-t-il un jour, assis dans une chaise roulante, de se rendre devant la grotte de Massabielle pour y implorer la Vierge en des moments difficiles. Si tel Ă©tait le cas, il faudra quâil sache quâun bĂ©nĂ©vole a payĂ© de sa poche, en plus de sa personne, pour lui permettre dâaller se ressourcer et peut-ĂȘtre, retrouver la vivons aujourdâhui dans un drĂŽle de monde. Les jours se suivent et souvent se les matins en lisant la presse, nous apprenons que dans des banlieues, des ados sâentre-tuent, que dans certains pays, des dizaines de civils sont massacrĂ©s Ă coups dâattentats Ă la fait partie du quotidien et ne nous surprend mĂȘme apprenons que dans des Ă©coles, des ados se tabassent parfois jusquâĂ la mort, que des chauffards renversent des piĂ©tons, que des gendarmes, des policiers se font assassiner, que des gamins se font enlever, violer, tuer, que des femmes se font matraquer, que des homos ont Ă©tĂ© jetĂ©s dans la Seine, que des gens crĂšvent encore de faim dans les ruesâŠIl est logique de voir des familles sâinterroger quant Ă la prĂ©sence de Dieu dans ces moments douloureux et pourtant, il est lĂ . Il souffre avec nous !DĂšs son plus jeune Ăąge, Sainte-ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus a beaucoup souffert. Sa maladie a sa naissance, le dĂ©cĂšs de sa maman alors quâelle nâavait que quatre ans, la perte » de ses autres mamans », quand ses soeurs Pauline et Marie ont rejoint le Carmel, son autre maladie Ă lâĂąge de dix ans, quand la Vierge lui a souri, la mort de son roi » Louis Martin, ses pĂ©riodes de doute quant Ă sa vocationâŠPourtant, malgrĂ© toutes ces Ă©preuves, ces deuils successifs, ThĂ©rĂšse nâa jamais cessĂ© de brĂ»ler dâamour » pour Ă tous les Ă©vĂšnements damatiques qui se passent de nos jours, je trouve que notre Dieu a le dos bien lui qui fournit les armes aux peuples pour quâils se massacrent, aux Ă©coliers pour quâils tuent leurs camarades ?Est-ce lui qui demande aux chauffards de traverser les agglomĂ©rations Ă cent Ă lâheure, de conduire en Ă©tat dâĂ©briĂ©tĂ© ?Est-ce lui qui fournit la drogue aux toxicomanes, lâalcool Ă des gamins de douze ans Ă peine sortis de lâĆuf ?Est-ce lui qui demande Ă des parents irresponsables de battre leurs enfantsâŠ?Certainement pas !Quand les choses vont mal, nous rendons Dieu responsable de toute la misĂšre du monde, mais au contraire, quand tout va bien, on prĂ©tend que câest grĂące au comportement exemplaire des excluons Dieu des Ă©coles, de nos tableau de la Crucifixion dĂ©range dans une salle de Cour dâ vous parlez de vos convictions religieuses, vous passez pour un vous portez une croix autour de votre cou, on vous demande lâair hĂ©bĂ©tĂ© si vous appartenez Ă une secte, ou encore mieux, de retirer ces grigris ».Quand une Vierge PĂšlerine apparaĂźt dans votre maison, on a peur dây entrer sous prĂ©texte quâelle est devenue un sanctuaire, mais Ă PĂąques, on vous demande un bouquet de Rameaux » pour protĂ©ger votre de priĂšre, on avoue ne pas trop croire en ces trucs là », tout en vous sollicitant pour que lors de votre prochain pĂ©lerinage, vous rameniez de lâeau de Lourdes, sous prĂ©texte que ca peut toujours servir pour les gossesâŠIl y a quelques annĂ©es, en faisant part Ă un Ă©lu de mon village de mon intention dâinviter le PĂšre Denis Ledogar pour venir animer une confĂ©rence, le thĂšme portant sur lâaccompagnement spirituel des malades en fin de vie, celui-ci me rĂ©pondit dâun ton amer Et tu crois que cela intĂ©ressera quelquâun » ?PrĂšs de trois cents personnes sâĂ©taient montrĂ©es trĂšs intĂ©ressĂ©es par les propos du PĂšre la Tendresse », contrairement Ă cet homme qui semblait particuliĂšrement surpris de voir tant de gens partager des valeurs quâapparemment il ne connaissait problĂšme de nos jours relĂšve du fait que nous sommes entrain dâexclure Dieu de notre sociĂ©tĂ©, de nos vies, nous lâinvoquons uniquement lorsque nous sommes au bord du gouffre, en plus de celĂ , nous avons le culot de le renier sâil ne rĂ©pond pas de suite Ă nos appels, et de le rendre responsable de tous les maux. Câest quand-mĂȘme un comble, non?Quand la foi la vie quotidienne, quand il vous arrive de dire aux gens que vous croisez que vous nâaimez pas untel, de critiquer tout le monde, dâentretenir des rumeurs malsaines, cela semble naturel et ne surprend plus personne. Par contre, si vous leur dites que vous croyez en Dieu, en la Sainte ViergeâŠ, que vous aimez les gens, que vous avez envie de rĂ©pandre le bien autour de vous, lâon vous regardera tel un extraterrestre, car il ne semble pas naturel de voir que sur cette terre, certains ĂȘtres humains puissent encore ĂȘtre bons et compatir aux malheurs des Ă des situations oĂč jâai pu me rendre compte personnellement Ă quel point le fait dâafficher sa foi, ses convictions religieuses pouvait parfois dĂ©ranger, je mâinterroge Allons-nous en arriver Ă un stade oĂč, comme ce fut le cas Ă une certaine Ă©poque, de devoir nous cacher parce que nous sommes chrĂ©tiens, par crainte dâĂȘtre massacrĂ©s un jour dans une arĂšne?Faudra-t-il bientĂŽt se cacher pour entrer dans une Ă©glise?Faudra-t-il avoir honte dâavouer que lâon prĂ©fĂšre lire des livres relatant les histoires de Saint-Augustin, Saint-François dâAssise, du curĂ© dâArsâŠ, de regarder des films retraçant la vie de Bernadette Soubirous, ThĂ©rĂšse de LisieuxâŠ, plutĂŽt que de se plonger dans des documents qui nous laisseront croire que demain nous serons millionnaire, que nous avons des dons cachĂ©s de mĂ©dium, que si rĂ©ellement nous le voulions, nous pourrions guĂ©rir du cancer sans aucun traitement, que notre avenir est Ă©crit dans les cartesâŠ?Ce ne sont pas lĂ des propos tenus Ă la lĂ©gĂšre, pour preuve, vous nâavez quâĂ vous rendre dans les librairies pour constater quâil nây a jamais eu autant de monde devant les rayons traitant de lâĂsotĂ©risme, des gens parfois dĂ©semparĂ©s, pour ne pas dire paumĂ©s, qui cherchent dĂ©sespĂ©rĂ©ment le livre qui leur apportera la solution miracle, pour leur permettre de vivre notre sociĂ©tĂ© va mal, mais nous avons la chance en tant que chrĂ©tiens, de pouvoir nous raccrocher Ă des repĂšres tels Sainte-ThĂ©rĂšse de lâEnfant JĂ©sus, Sainte-Bernadette, notre Bienheureux Saint-PĂšre Jean-Paul IIâŠ, qui par leurs enseignements nous ouvrent la route qui nous mĂšnera vers la sagesse, qui nous mĂšnera vers de tels atouts et forts dâune certaine expĂ©rience, nous avons le devoir de servir de guides envers tout ceux qui nâont pas encore trouvĂ© leur voie et qui parfois, pour une raison ou une autre, sâĂ©garent sur des sentiers sinueux parsemĂ©s dâ ne puis mâempĂȘcher de citer ici des paroles de Saint-Augustin Il y a des chrĂ©tiens qui ont la foi dans le coeur; mais au milieu des paĂŻens aux paroles amĂšres, qui nâont quâune feinte politesse, qui ont lâĂąme corrompue, qui sont sans foi, badins, railleurs, pour peu quâon leur fasse un crime dâĂȘtre chrĂ©tiens, ils nâosent confesser des lĂšvres la foi quâils ont dans le coeurâŠQue les lĂšvres parlent selon le coeur; câest un avis contre la le coeur ait en lui ce que disent les lĂšvres; câest un conseil contre le dĂ©guisement. »MessagersNous devons ĂȘtre Ă©galement des messagers de Paix et dâAmour, qui Ă aucun moment nâhĂ©siteront Ă afficher leurs croyances, sans se soucier des quâen ce propos, la petite Sainte de Lisieux disait Câest toujours lâAmour vĂ©cu authentiquement, dâune maniĂšre crĂ©ative, sans penser aux opinions des autres, qui construit la libertĂ© personnelle. »ThĂ©rĂšse mâa confortĂ© dans mes convictions en mâapprenant que câĂ©tait par de petites voies, que lâon pouvait accĂ©der Ă lâAmour. Sans amour, la vie ne vaut pas la peine dâĂȘtre parlant dâamour, câest justement le manque dâamour qui est Ă lâorigine des maux de notre le manque dâamour qui fait que des familles entiĂšres se dĂ©chirent, que des peulpes sâentre-tuentâŠNous sommes tous Ă un moment ou a un autre de notre vie, Ă la recherche de repĂšres qui pourraient nous permettre dâaller mieux, de vivre mieux. Ces repĂšres ne sont pas ce nouveau cabriolet que nous venons dâacquĂ©rir, cette villa luxueuse que nous venons dâacheterâŠA quoi bon vivre dans le luxe, si le soir venu je devais me retrouver seul avec moi-mĂȘme, Ă noyer mon chagrin dans un verre de Whisky, nâayant pas dâamour Ă donner, nâayant personne Ă qui notre Ă©poque, nous vivons Ă cent Ă lâheure et nâavons plus le temps Ă rien. Nous passons alors Ă cĂŽtĂ© de tant de choses merveilleuses. Les jours, les mois, les annĂ©es dĂ©filent a une vitesse vertigineuse et, lorsque nous arrivons au terme de notre vie, nous nous apercevons que trop souvent, nous en avons oubliĂ© lâessentiel, Ă savoir lâ on sĂšme lâAmour, on ne peut rĂ©colter que lâAmour!Comme le savoir, lâAmour fait partie des choses de la vie que lâon peut transmettre Ă autrui, sans se dĂ©munir. On en donne, et cela ne coĂ»te de Lisieux Ă©tait convaincue que lâauthenticitĂ© de notre amour pour Dieu, se manifeste dans la qualitĂ© de notre amour du dĂ©clare dans le manuscrit B de son livre Histoire dâune Ăme »Je comprends si bien quâil nây a que lâamourqui puisse nous rendre agrĂ©able au Bon Dieuque cet amour est le seul bien que jâ se plaĂźt Ă me montrer lâunique cheminqui conduit Ă cette fournaise Divine,ce chemin câest lâabandon du petit enfantqui sâendort sans crainte dans les bras de son PĂšreâŠAh! si toutes les Ăąmes faibles et imparfaitessentaient ce que sent la plus petite de toutes les Ăąmes,lâĂąme de votre petite ThĂ©rĂšse,pas une seule ne dĂ©sespĂšrerait dâarriver au sommetde la montagne de lâamour,puisque JĂ©sus ne demande pas de grandes actions,mais seulement lâabandon et la reconnaissanceâŠ*Les Amis de la Grotte. »Cette association est nĂ©e Ă Francaltroff en 2010. Elle a Ă©tĂ© crĂ©e par Guy Diener qui en est le prĂ©sident. LâidĂ©e de crĂ©er une telle association entre dans le prolongement de la construction dâune nouvelle grotte de Lourdes Ă Francaltroff en 2008, lâancienne grotte ayant Ă©tĂ© rasĂ©e quelques annĂ©es plus tĂŽt pour permettre la construction de lâactuelle salle des nouvelle grotte de Francaltroff a son histoire, une histoire Ă©tonnante qui prouve une fois encore que dans la vie, les choses ne se font jamais par document complet relatant toutes les Ă©tapes de cette rĂ©alisation a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© Ă cette B. La CharitĂ© est la voie excellente qui conduit sĂ»rement Ă Dieu - ThĂ©rĂšse Recherchez avec ardeur les dons les plus parfaits, mais je vais encore vous montrer une voie plus excellente. » Et lâApĂŽtre explique comment tous les dons les plus parfaits ne sont rien sans lâAmourâŠQue la CharitĂ© est la voie excellente qui conduit sĂ»rement Ă Dieu. Enfin jâavais trouvĂ© le repos⊠ConsidĂ©rant le corps mystique de lâEglise, je ne mâĂ©tais reconnue dans aucun des membres dĂ©crits par St Paul, ou plutĂŽt je voulais me reconnaĂźtre en tousâŠLa CharitĂ© me donna la clef de ma vocation. Je compris que si lâEglise avait un corps, composĂ© de diffĂ©rents membres, le plus nĂ©cessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas, je compris que lâEglise avait un Coeur, et que ce Coeur Ă©tait brĂ»lant dâAmour. Je compris que lâAmour seul faisait agir les membres de lâEglise, que si lâAmour venait Ă sâĂ©teindre, les ApĂŽtres nâannonceraient plus lâEvangile, les Martyrs refuseraient de verser leur sang⊠Je compris que lâAmour renfermait toutes les Vocations, que lâAmour Ă©tait tout, quâil embrassait tous les temps et tous les lieux⊠en un mot quâil est Eternel !âŠAlors dans lâexcĂšs de ma joie dĂ©lirante je me suis Ă©criĂ©e O JĂ©sus mon Amour⊠ma vocation enfin je lâai trouvĂ©e, ma vocation, câest lâAmour !âŠOui jâai trouvĂ© ma place, dans lâEglise et cette place, ĂŽ mon Dieu, câest vous qui me lâavez donnĂ©e⊠dans le Coeur de lâEglise, ma MĂšre, je serai lâAmour⊠ainsi je serai tout⊠ainsi mon rĂȘve sera rĂ©alisĂ© !!!⊠»Sainte ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus, Manuscrit B » 3v°, in Le Cerf / DDB, 1992. " O JĂ©sus, nous consacrons la France Ă ton Amour" Vision de Marcel Van 1928-1959 sur la PĂšre permettez moi de vous raconter avec ma soeur ThĂšrĂ©se, ce qui sâest passĂ© hier commençais Ă faire mon chemin de croix quand je vis JĂ©sus assis qui regardait la France en versant dâabondantes larmes. Mais cette vision ne dura quâun lâheure de la mĂ©ditation, je vis de nouveau JĂ©sus tout seul qui regardait de nouveau la France en pleurant et il disait dâune voix Ă©plorĂ©e » France, France !! ⊠Pourquoi mâabandonner ?âŠ.Non, NonâŠPuisse ce malheur ne jamais arriver⊠» Puis, sans parler davantage, il restait lĂ Ă regarder en instant aprĂšs, jâaperçus ma soeur ThĂšrĂ©se qui me conduisait par la main. Cette fois lĂ , elle avait revĂȘtu son manteau et moi, jâĂ©tais tout petit comme la fois prĂ©cĂ©dente. Je la vis donc sourire, se pencher vers moi et me dire RĂ©citons ensemble la concĂ©cration pour la France Ă JĂ©sus » » O JĂ©sus, nous consacrons la France Ă ton Amour AprĂšs lâavoir rĂ©citĂ©e 2 ou 3 fois, elle inclina la tĂȘte sur le coeur de JĂ©sus pour ce moment lĂ , JĂ©sus ne pleurait plus mais il Ă©tait triste. Moi mĂȘme je ne pleurais pas non plus, je tenais les yeux fixĂ©s sur JĂ©sus qui, en silence, portait sur moi son regard plein dâAmour et de pitiĂ©. Alors ThĂ©rĂšse, tout en pleurant, adressait Ă JĂ©sus certaines paroles que je rĂ©pĂ©tais aprĂšs elle. Mais comme elle parlait français, je ne comprenais absolument rien et jâai tout oubliĂ©. Elle sâexprimait dâune voix tremblante et trĂšs claire et moi jâavais une voix Ă©lĂ©vĂ©e et trĂšs belle comme celle dâun enfant. Il mâest impossible de parler ma soeur ThĂ©rĂšse relevant la tĂȘte, JĂ©sus lui donna un baiser puis presse la tĂȘte contre son coeur de ThĂšrĂ©se, comme il aurait fait Ă un petit enfant. Ensuite JĂ©sus me donna aussi un baiser mais jâĂ©tais si petit que ThĂ©rĂšse a du me prendre dans ses bras et JĂ©sus se pencher pour me donner cette marque de tendresse. JâĂ©tais au comble de la ne tâai pas demandĂ© de prier spĂ©cialement pour aucun autre pays, je te lâai demandĂ© uniquement pour la !! Petit frĂšre, il faut que tu pries vraiment beaucoup pour la France, surtout pour que les francais soient toujours prĂȘts Ă rĂ©pandre mon Amour dans tout lâunivers. Mais il faut faire en sorte que le rĂšgne de mon Amour sâĂ©tablisse au plus intime de du coeur des mois prochain, ta soeur ThĂ©rĂšre te donnera une formule de priĂšre Ă cette ne tâai pas demandĂ© de prier spĂ©cialement pour aucun autre pays, je te lâai demandĂ© uniquement pour la la France a la joie de tâavoir comme intercesseur, que peut elle dĂ©sirer de plus ? JĂ©sus souriant Ă VanDe plus, ces priĂšres ne sortent pas de la bouche dâun homme de ce monde; elles ont leur source dans mon Amour mĂȘme. Etant favorisĂ©e Ă ce point, quâest ce que la France peut dĂ©sirer de plus ? Et pourtant , il y a encore un trĂšs grand nombre qui ne savent pas mâaimerâŠJĂ©sus Ă VanOlivier Notre Dame du Signe Sainte ThĂ©rĂšse La petite fille gĂątĂ©e et capricieuse devenant une carmĂ©lite docile et obĂ©issanteOn semblait ĂȘtre arrivĂ© au bout de la connaissance de ThĂ©rĂšse avec lâĂ©dition critique intĂ©grale de ses oeuvres, menĂ©e Ă bien par la grande Ă©quipe des Ă©ditions du Cerf depuis prĂšs dâun demi-siĂšcle. La petite sainte ensevelie sous de fragiles pĂ©tales de roses avait progressivement rĂ©vĂ©lĂ© quâelle Ă©tait Ă lâĂ©preuve de la manifestait aux plus exigeants une cohĂ©rence, une profondeur, un dynamisme qui coupent le souffle. On commence Ă la considĂ©rer comme le plus grand peut-ĂȘtre des Docteurs de lâEglise, car elle rĂ©vĂšle lâEvangile mĂȘme dans la vie, en deçà de tant de superstructures dogmatiques, mystiques ou autres, qui mĂšlent la profondeur et lâartifice, aujourdâhui discutĂ©es, car notre Ă©poque dĂ©capante se pose des questions jusque sur la cartographie des demeures et chĂąteaux de ThĂ©rĂšse dâAvila la patronne de la petite sainte de Lisieux et de Saint Jean de la chez ThĂ©rĂšse, câest que sa doctrine câest lâĂvangile seul, la foi seule, lâamour seul, non pas repensĂ© par abstraction ou construction, mais intĂ©gralement vĂ©cu en pure coĂŻncidence avec une expĂ©rience limpide dans le style mĂȘme de lâ Ă©pure a la densitĂ© que le Christ appelait de ses vĆux en demandant Ă son PĂšre Quâils aient la vie et quâils lâaient en abondance. » ThĂ©rĂšse, câest la vie divine rĂ©pandue et communiquĂ©e, limpide et dĂ©mocratisĂ©e, en deçà de tous les intellectualismes qui pourtant sây retrouvent quand ils tentent dâanalyser sa simplicitĂ© dont lâarchitecture vitale sâ XI avait pressenti lâimmensitĂ© de la petite sainte. Il lâavait canonisĂ©e du vivant de ses soeurs et avait proclamĂ© cette gamine morte dans son Ă©troite clĂŽture, sans en ĂȘtre jamais sortie, patronne des missions Ă lâĂ©gal de Saint François Xavier. Sa priĂšre rejoignait ce voyageur Ă partir du coeur mĂȘme de Dieu et de lâelan sauveur du niveau des recherches, le PĂšre Combes, spirituel et chercheur averti, lui avait appliquĂ© une mĂȘthode dâanalyse qui dĂ©couvrait, Ă lâintĂ©rieur du style simple, la cohĂ©rence mystique, thĂ©ologique, rĂ©formatrice, inouĂŻe. Il avait dĂ©gagĂ© la profondeur et la nouveautĂ© dâune doctrine non moins authentique que celle, aujourdâhui relativisĂ©e, voire discutĂ©e, de sa patronne ThĂ©rĂšse dâ avait discernĂ© dans ses Ă©crits de jeune mourante, si calme devant lâĂ©chĂ©ance assortie de terribles Ă©preuves de foi, un sommet spirituel, mystique mais aussi doctrinal, inhĂ©rent Ă son dĂ©pouillement, Ă sa simplicitĂ©, Ă sa naĂŻvetĂ© mĂȘme. ThĂ©rĂšse constitue dans lâhistoire de lâEglise et de la mystique une Ă©tape prophĂ©tique Ă dimension thĂ©ologique. Et depuis lors, nous dĂ©couvrons Ă quel point elle est lâinspiration et la source la plus profonde des renouveaux qui ont suivi au XXe siĂšcle, et du Concile mĂȘme. Au tĂ©moignage de sa fille, transmis par le PĂšre Pichard, O P, Henri Bergson mort en 1941 lâavait bien perçue comme une mystique de premiĂšre lâavait personnellement frappĂ© plus encore que les grands, dĂ©jĂ reconnus par lâUniversitĂ©, mais son livre Les Deux Sources Ă©tait trop audacieux. En marge de la philosophie universitaire, il prouvait Dieu par le tĂ©moignage des saints. En marge de la thĂ©ologie, il ne respectait pas la sacro-sainte distinction du naturel et du surnaturel. LâEglise venait de mettre toute son oeuvre Ă lâindex. Il se devait dâĂȘtre prudent Ă lâheure oĂč la petite sainte Ă©tait encore considĂ©rĂ©e comme un mythe populaire et une variante du style Saint-Sulpice. Il restait un long travail Ă faire pour la sonder, la dĂ©couvrir et la dĂ©douaner. Sa limpiditĂ© dĂ©concertait les paraissait mĂ©prisable. Au plan historique, François de Sainte-Marie, qui fit la premiĂšre Ă©tape, avait rĂ©alisĂ© lâĂ©dition princeps des trois manuscrits de ThĂ©rĂšse Ă lâĂ©tat pur. A sa mort, Ă lâinitiative du PĂ©re Bro, Monsieur Longchamp et Soeur CĂ©cile avaient rĂ©alisĂ© lâĂ©dition originale des trois manuscrits puis lâĂ©dition intĂ©grale des documents les plus variĂ©s, que la vitalitĂ© de ThĂ©rĂšse avait produits en lâenclos Ă©troit de son carmel poĂšmes, jeux dramatiques pour la rĂ©crĂ©ation de la communautĂ©, correspondance, et lâĂ©dition critique de ses derniĂšres paroles, notĂ©es sur son lit de perspicace avait perçu intuitivement, par connaturalitĂ© de vie, que ces paroles Ă bout de souffle Ă©taient LumiĂšre. Lâoeuvre fondamentale reste les trois manuscrits que le PĂšre François de Sainte-Marie appelait A, B, C. ThĂ©rĂšse y raconte sa vie spirituelle en actes par Dieu qui est Acte de Dieu, câest lâamour. Il devient dans lâhomme la loi intĂ©rieure qui accomplit et dĂ©passe toute la loi extĂ©rieure selon le Nouveau avait rĂ©alisĂ© une concordance de tous les mots sortis de la plume de ThĂ©rĂšse sur le modĂšle des concordances bibliques. Cela facilite lâĂ©tude dâune doctrine oĂč le sens et la frĂ©quence mĂȘme de chaque mot ont leur seule mĂ©saventure ampute cet important travail. Comme lâĂ©diteur de lâheure jugeait le livre trop gros, on supprima des mots. On garda petit » mais on supprima grand », comme si ce mot Ă©tait moins reprĂ©sentatif de la petite quâil en soit, tout Ă©tait fait de maniĂšre exhaustive et critique. Il pouvait sembler quâil ne restait plus rien Ă parachute venu de Belgique Eh bien non! voici que les Ă©ditions peu connues dâun carmel belge et mĂȘme flamand, Moezzke, publient ces oeuvres, avec prĂ©face du Cardinal apporte un renouvellement aussi multiple quâinattendu. Un renouvellement multiple mais qui vient le plus, comme toujours, du fonds le PĂšre Conrad de Meester, maĂźtre discret et laborieux autant que limpide, a repris lâanalyse de ThĂ©rĂšse de lâintĂ©rieur du fait quâil vit de sa doctrine et en fait vivre les couvents contemplatifs dont il prĂȘche les câest dans ce climat quâil a poussĂ© jusquâau bout la pĂ©nĂ©tration de la toujours jeune sainte, telle quâĂ vingt-quatre ans lâĂ©ternitĂ© la change. Les JMJ sây sont reconnues. La nouvelle Ă©dition de LâHistoire dâune Ăąme est accompagnĂ©e de notes nourrissantes qui apportent pas Ă pas des prĂ©cisions neuves, y compris sur le terrain apport, câest une nouvelle pĂ©nĂ©tration plus, cette Ă©tude, contemplative pour le fond, et soucieuse dâatteindre lâexpĂ©rience mĂȘme de ThĂ©rĂšse, en deçà de sa prise de conscience doctrinale, apporte un progrĂšs dans lâĂ©dition mĂȘme de lâ progrĂšs va jusquâĂ de nouvelles prĂ©cisions que de Meester dĂ©taille en 15 points p. 49-51 par une typographie qui reflĂšte les nuances des manuscrits. La nouvelle Ă©dition est fidĂšle Ă la ponctuation, elle a Ă©laborĂ© des options optimales sur les majuscules, les alinĂ©as, les soulignements et doubles soulignements de ThĂ©rĂšse, les mots en Ă©criture penchĂ©e, les fautes dâorthographe ont Ă©tĂ© corrigĂ©es selon le dĂ©sir exprimĂ© par ThĂ©rĂšse elle-mĂȘme. En deçà des minutieuses prĂ©cisions de cette typographie diagramme, Conrad de Meester a rĂ©visĂ© le titre factice adoptĂ© par le PĂšre François de Sainte-Marie, respectĂ© par ses continuateurs avertis Manuscrits alors utile pour donner un label scientifique Ă lâĂ©dition et Ă ThĂ©rĂšse elle-mĂȘme, en Ă©poussetant les pĂ©tales⊠Mais jamais elle nâa employĂ© ce mot savant et nâa voulu exprimer spontanĂ©ment quâune action de grĂąces assortie des conseils souhaitĂ©s par le titre reluisant choisi pour dĂ©douaner le piĂ©tisme vieux jeu et le style Saint-Sulpice est moins fidĂšle que le titre primitif adoptĂ© par les soeurs de ThĂ©rĂšse si vilipendĂ©es aujourdâhui Histoire dâune Ăąme. Câest en ces termes que ThĂ©rĂšse dĂ©signe lâoeuvre improvisĂ©e dans les circonstances dramatiques que prĂ©cise, de maniĂšre nouvelle, le PĂšre Conrad de Meester. Autre surprise lâoption rapide du PĂšre François de Sainte-Marie pour lâordonnance des trois manuscrits A, B, puis C, avait faussĂ© lâordre et la dĂ©signation mĂȘme des trois manuscrits provoquĂ©s et recueillis par les soeurs de ThĂ©rĂšse. Il en rĂ©tablit lâordre chronologique comme le sens1. Le premier manuscrit, A, lui fut demandĂ© par Soeur AgnĂšs sa soeur Pauline, alors prieure, sa confidente et le modĂšle de son enfance en Le manuscrit C lui fut demandĂ© le 2 juin 1897 par MĂšre Marie de Gonzague, supĂ©rieure, pour prĂ©parer la circulaire nĂ©crologique, Ă lâapproche de sa mort. Câest Ă ce moment que Pauline vient dâapprendre, avec grande amertume, les deux hĂ©moptysies dâavril 1896 que ThĂ©rĂšse lui a si longtemps cachĂ©es. Ce premier secret de sa transparence avait retardĂ© les chances de la soigner. Câest la suite rĂ©capitulative de lâHistoire de son Ăąme. JâachĂšve ⊠de chanter les misĂ©ricordes du seigneur » commence-t-elle p. 249. Elle le fait de maniĂšre plus rĂ©capitulative, avec plus de Quant au manuscrit B, demandĂ© Ă ThĂ©rĂšse par sa soeur Marie, lâaĂźnĂ©e de la famille MĂšre Marie du SacrĂ©-Coeur, il est Ă©crit Ă partir de septembre 1896, il nâa rien Ă voir avec une autobiographie ou des sources le fond mĂȘme de sa doctrine spirituelle que ThĂ©rĂšse dĂ©gage, Ă la demande de sa soeur qui le pressent, mais Ă du mal Ă le comprendre dans sa vie quotidienne dĂ©concertĂ©e par lâ PĂšre de Meester a changĂ© les sigles des 3 manuscrits non plus A, B, C qui avait Ă vrai dire lâavantage de reflĂ©ter lâordre chronologique mais A, G, M, qui sont les initiales des trois correspondantes. Ainsi la lettre A nâa point changĂ© puisque la premiĂšre destinataire sâappelle AgnĂšs. Mais pourquoi le PĂšre de Meester a-t-il renoncĂ© Ă lâordre chronologique de lâĂ©dition princeps? Tout simplement parce que le manuscrit demandĂ© par MĂšre Marie de Gonzague se prĂ©sente comme la suite et le complĂ©ment du premier manuscrit, tandis que le manuscrit remis Ă Marie constitue une vĂ©ritable Ă©tait donc raisonnable de ne pas dissocier LâHistoire dâune Ăąme de sa suite, et de donner au bref manuscrit de septembre 1896 son caractĂšre conclusif. Le manuscrit rĂ©digĂ© Ă la demande de Marie, embarrassĂ©e de suivre la doctrine de sa petite soeur, est bien la conclusion de lâoeuvre. ThĂ©rĂšse y a pris un recul transcendant que couronne, comme un Ă©pilogue, son offrande en victime dâholocauste Ă lâAmour y reconvertit le gĂ©nĂ©reux courant mystique du XIXe siÂcle lâoffrande comme victime dâholocauste Ă la justice de Dieu pour rĂ©parer les affronts des pĂ©cheurs. ThĂ©rĂšse ne voulait pas donner moins. Sa gĂ©nĂ©rositĂ© sans bornes Ă©tait attirĂ©e par ce courant, mais elle y entre en le renouvelant profondĂ©ment par un double dĂ©passement du dolorisme et dâune reprĂ©sentation inconsciemment cruelle de la Justice de tout en poussant la rigueur scientifique des deux Ă©ditions prĂ©cĂ©dentes François de Sainte-Marie puis Longchamp-Soeur CĂ©cile, le PĂšre de Meester la dĂ©cante et lâapprofondit par ses notes, grĂące Ă un nouveau regard, plus intĂ©rieur, qui procure un nouvel accĂšs purement mĂȘme temps, tout en manifestant objectivement la limite des premiĂšres Ă©ditions prises comme tĂȘte de Turc jusquâici, le PĂšre de Meester souligne leur mĂ©rite fondateur. Les soeurs de ThĂ©rĂšse avaient non seulement suscitĂ© ses Ă©crits, mais avaient entrepris lâĂ©dition du vivant mĂȘme de ThĂ©rĂšse, et Ă son contact. Elles dĂ©clenchĂšrent la dĂ©couverte de la petite sainte et lâouragan de gloire qui permit tout le reste. La rigueur aprĂšs la a dĂ©binĂ© le travail de ces femmes intelligentes et perspicaces, mais si les soeurs de ThĂ©rĂšse ont adaptĂ© ses Ă©crits, câĂ©tait en partie par prudence, en un temps oĂč la censure de lâEglise Ă©tait sĂ©vĂšre et souvent inattendue. Elles ont veillĂ© au grain, mais elles ont bien reçu lâessentiel des intentions de de Sainte-Marie a comptĂ© 7 000 retouches apportĂ©es au manuscrit de ThĂ©rĂšse. Cela paraissait monstrueux, comme un ensevelissement de ThĂ©rĂšse sous le masque de ce chiffre nâa guĂšre de sens, car la premiĂšre publication nâĂ©tait aucunement une Ă©dition de manuscrits, mais une biographie de ThĂ©rĂšse, composĂ©e par sa soeur sur la base des trois manuscrits avec addition de souvenirs empruntĂ©s Ă dâautres du PĂšre François de Sainte-Marie, qui repartait avec raison des manuscrits originaux, nâĂ©tait donc pas, comme il semblait, lâĂ©puration dâun texte corrigĂ©, mais lâĂ©dition princeps des sources lâĂ©crit original de ThĂ©rĂšse, inĂ©dit jusque-lĂ . Comme expert, chroniqueur et premier historien du Concile parallĂšlement au PĂšre Wenger, jâai mesurĂ©, en Ă©crivant pour le centenaire de sa naissance ThĂ©rĂšse de Lisieux, mythes ou rĂ©alitĂ©? Beauchesne, 1973, la profonde influence quâelle a exercĂ©e sur Vatican II non point littĂ©raire, mais elle fut le grand souffle spirituel, ressaisi par les meilleurs thĂ©ologiens, qui a dĂ©terminĂ© les grands axes de Vatican analysĂ© historiquement, au dĂ©but du Concile, les grands courants thĂ©ologiques lĂ©gitimes qui appelaient le renouvellement du juridisme et du formalisme prĂ©conciliaires, notamment les renouveaux biblique, liturgique, missionnaire qui invitaient Ă ressourcer et Ă repenser une carapace et une sclĂ©rose a influencĂ© ces trois mouvements confluents. Elle avait soif du renouveau biblique, elle regrettait de ne point disposer de la Bible tout entiĂšre quâon nâĂ©ditait alors quâen latin pour les doctes en la confisquant Ă lâusage du dauphin. Elle aurait voulu apprendre lâhĂ©breu et nâen a pas eu les moyens, mais sa profondeur spirituelle a su, Ă travers des morceaux choisis qui dâailleurs nâĂ©taient pas si mal choisis, dĂ©couvrir les grands axes et les grands courants qui ont restructurĂ© de lâintĂ©rieur le pĂ©nĂ©trait de mĂȘme la liturgie au travers du latin et dâĂ©crans protecteurs multipliĂ©s. Elle aurait aimĂ© plus de participation. Mais du fond de son carmel, son Ă©lan missionnaire avait pu passer Ă lâacte, au-delĂ mĂȘme de sa priĂšre intense, par sa correspondance exemplaire avec deux missionnaires, ce qui justifia formellement le choix de Pie XI lorsquâil la fit patronne des missions, en 1927 elle nâaurait eu alors que cinquante-quatre ans.DĂšs 1923 Pie XI voyait en elle lâĂ©toile de son pontificat. Il avait ainsi favorisĂ© sa percĂ©e Ă la lumiĂšre de ce quâavaient perçu les experts et commissaires du procĂšs de canonisation. Plus profondĂ©ment, elle a rĂ©conciliĂ© la spiritualitĂ© et la thĂ©ologie dissociĂ©es, Ă partir de la spiritualitĂ© mĂȘme Ă laquelle elle a rendu une dimension profondĂ©ment surtout, elle a tout recentrĂ© sur lâessentiel, câest-Ă -dire lâamour, lâAmour divin, lâAgapĂ© comme lâappelle le Nouveau Testament, câest-Ă -dire lâamour-don, incandescence, bienveillance, gĂ©nĂ©rositĂ©, misĂ©ricorde, perpĂ©tuel renflouement du mal par son entraĂźnante et pĂ©nĂ©trante lâa perçu selon lâĂvangile mĂȘme non comme thĂ©orie, mais comme vĂ©cu, et elle lâa communiquĂ© Ma vocation câest lâamour, Dans le coeur de lâEglise je serai lâamour » Ms 3 verso.Cette inspiration commande tous ses renouvellements et ceux mĂȘmes du Concile, dans la mesure oĂč il a rĂ©ussi Ă la mettre en oeuvre. Câest selon cette inspiration que ThĂ©rĂšse a rĂ©agi, de lâintĂ©rieur, contre les sclĂ©roses de son temps. Elle a protestĂ© contre les gonflements artificiels de la Vierge Marie par la mariologie des Gloires, elle a balayĂ© courageusement de faux privilĂšges comme la vision bĂ©atifique permanente dĂšs ici-bas, ou une science universelle, ou lâexemption de toute a redĂ©couvert, dans lâEvangile mĂȘme, que Marie Ă©tait aimĂ©e de Dieu pour sa petitesse, comme servante et pauvre, selon la dĂ©finition quâelle donne dâelle-mĂȘme avec a redĂ©couvert lâEglise corps mystique, au-delĂ du juridisme, sans diminuer pour autant lâimportance spĂ©cifique de la hiĂ©rarchie et de lâautoritĂ©, dont elle percevait mĂȘme les duretĂ©s abusives comme une source dâenrichissement MĂšre Marie de Gonzague Ă©tait inspirĂ©e lui confie-t-elle dâavoir Ă©tĂ© si dure avec elle, et elle souligne deux fois le mot dur ». Elle a relancĂ© lâEsprit-Saint en un temps oĂč il Ă©tait particuliĂšrement marginalisĂ©. Elle en parle dix fois dans LâHistoire dâune Ăąme, sept fois dans sa correspondance, sept fois dans ses Derniers Entretiens. Ce nâest pas quantitativement remarquable, mais les textes sont justes et renouvelĂ©s. Elle sâexprime dâune maniĂšre qui donne un sens Ă tout le est lâEsprit dâamour. Elle a renouvelĂ© le sens se reprĂ©sentait lâAu-delĂ en contraste avec le prĂ©sent. Elle dit au contraire Le ciel est dans mon Ăąme » A 35 verso, car mon ciel nâest autre que lâamour ». Le ciel nâest pas statique mais dynamique. Il nâest pas repos passif mais action surefficace. Elle ira partout oĂč on aura besoin dâelle. Elle veut passer son ciel Ă faire du bien sur la terre ».A Vatican II, la rĂ©daction du chapitre VIII de la constitution Lumen gentium, dĂ©cidĂ©e tardivement, fut aussi un effort de dĂ©pouillement analogue Ă celui de ThĂ©rĂšse, dans son le Concile, Ă la suite de Pie XI, a bĂ©nĂ©ficiĂ© du souffle de ThĂ©rĂšse sans aller toujours jusquâau bout de son dynamisme dans ce sens quâil y a encore aujourdâhui beaucoup Ă faire pour repartir de son inspiration celle-lĂ mĂȘme de lâEvangile, repensĂ©e en profondeur pour notre temps, depuis son Ă©troite clĂŽture et dans sa nuit spirituelle, car elle finit dans la souffrance, assaillie par les doutes et tentations des pĂ©cheurs, solidaire de leur enfer par lâadmirable Ă©change quâavait rĂ©alisĂ©, Ă la suite du Christ, son offrande en holocauste Ă lâAmour LaurentinRencontre surrĂ©aliste Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux et la MĂŽme PiafToute sa vie Edith Piaf a priĂ©, elle ne se sĂ©parait jamais de la photo de ThĂ©rĂšse et de LâHistoire dâune Ăąme, elle sâest rendue de nombreuses fois Ă Lisieux.
La canonisation de Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux a Ă©tĂ© faite par Pie XI en 1925. La cause de bĂ©atification avait Ă©tĂ© introduite en 1914 par Pie X. Elle a Ă©tĂ© bĂ©atifiĂ©e en 1923, et proclamĂ©e patronne des missions en 1927. Pie XII en a fait la patronne secondaire de la France en 1944. Jean Paul II l'a proclamĂ© docteur de l'Ăglise en 1997 consacrant ainsi la spiritualitĂ© et
Lesécrits de sainte ThérÚse; Pour connaßtre ThérÚse; Pour approfondir ThérÚse; ThérÚse pour les enfants; Louis et Zélie Martin; Léonie Martin; Marie; Saints du Carmel; Vie et écrits de saints; François. Benoßt XVI et autres
Lescatholiques chinois entretiennent un lien particulier avec la patrone des Missions. Dans le diocĂšse de Hang Zhou, la paroisse dĂ©diĂ©e Ă Sainte ThĂ©rĂšse a ouvert le mois missionnaire, le 1er octobre dernier. Les fidĂšles ont tous Ă©tĂ© invitĂ©s Ă suivre son exemple pour la mission de lâĂ©vangĂ©lisation dans la Chine dâaujourdâhui.
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ThĂ©rĂšsede Lisieux nous intĂ©resse Ă plus dâun titre, en effet si elle a Ă©tĂ© canonisĂ©e, si elle est devenue patronne des missions, si elle a Ă©tĂ© proclamĂ©e docteur de lâĂglise Ă la suite du jubilĂ© de lâan 2000, si elle parcourt le monde en ses reliques, ThĂ©rĂšse a dâabord eu une vie ordinaire, une vie qui nous rejoint tous par bien des points. Avant dâĂȘtre ThĂ©rĂšse de l
Unjour de mai 1883, à Lisieux, monsieur Martin, le pÚre de la future Sainte ThérÚse, demanda que soit célébrée en la basilique de Notre-Dame des Victoires une neuvaine de messes pour son enfant gravement malade. Celle-ci, ùgée de 10 "ans, s'était elle aussi tournée vers sa MÚre du Ciel. Guérie en un instant par le sourire de la Vierge, elle écrira: « Il fallait un miracle et ce
Editionsdes manuscrits autobiographiques de sainte ThérÚse qui révÚlent sa confiance et son amour envers Dieu. En racontant sa vie, ThérÚse de Lisieux développe de maniÚre simple une véritable théologie, qu'on appellera celle de la "petite voie". "Ce que je dis dans ses cahiers, c'est si bien mon ùme ! Ma MÚre, ces pages feront beaucoup de bien. On connaßtra mieux ensuite
jfJvK3s. 47u2z3ikqo.pages.dev/33147u2z3ikqo.pages.dev/13447u2z3ikqo.pages.dev/7147u2z3ikqo.pages.dev/18847u2z3ikqo.pages.dev/21447u2z3ikqo.pages.dev/20347u2z3ikqo.pages.dev/33247u2z3ikqo.pages.dev/464
témoignages des miracles de sainte thérÚse de lisieux