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De mĂȘme, tous les intervenants potentiels service des urgences, pompiers, mĂ©decin d’astreinte doivent-ils ĂȘtre identifiĂ©s et leurs coordonnĂ©es immĂ©diatement – Les protocolesa Le bilan normalisĂ©Dans le cadre de la prise en charge d’une personne qui vient de chuter, on doit procĂ©der Ă  un bilan normalisĂ©. Ce protocole consiste Ă  effectuer plusieurs actes par l’infirmiĂšre – Mesurer les constantes frĂ©quence cardiaque, pression artĂ©rielle etc..– Relever le patient en cas d’absence de dĂ©ficit neurologique, de traumatisme crĂąnien avec perte de connaissance et de trauma cervical.– Lui faire faire quelques pas pour rechercher une Ă©ventuelle impotence fonctionnelle ou des douleurs. Si celles-ci sont avĂ©rĂ©es, le rĂ©sident passera une radio afin de rĂ©aliser un bilan lĂ©sionnel.– En cas de temps passĂ© au sol supĂ©rieur Ă  deux heures, ils convient de prĂ©voir un bilan biologique.– Faire faire un Ă©lectrocardiogramme pour vĂ©rifier que le rĂ©sident n’est pas sujet Ă  de l’arythmie cardiaque, en particulier Ă  une fibrillation auriculaire paroxystique.– VĂ©rifier le contenu des prescriptions auxquelles est soumis le rĂ©sident rechercher d’AVK, d’antidĂ©presseurs etc. + introduction rĂ©cente de nouveaux mĂ©dicaments pour identifier d’éventuels effets la gravitĂ© du premier diagnostic, l’infirmiĂšre prend contact avec le mĂ©decin coordonnateur ou le mĂ©decin traitant, voire, au pire, avec les pompiers pour transfĂ©rer le rĂ©sident Ă  l’hĂŽpital. Les aides-soignantes de nuit, qui ont vocation Ă  remplacer l’infirmiĂšre en cas d’absence de cette derniĂšre, doivent ĂȘtre spĂ©cifiquement formĂ©es Ă  cette procĂ©dure et donc ĂȘtre en mesure d’évaluer l’état clinique du rĂ©sident et de procĂ©der aux soins d’urgence. Et ce, mĂȘme si elles sont rĂ©guliĂšrement sensibilisĂ©es Ă  la question. C’est en gĂ©nĂ©ral Ă  l’infirmiĂšre coordinatrice de s’assurer que les aides-soignantes concernĂ©es possĂšdent les compĂ©tences requises et, Ă  dĂ©faut, de faire en sorte qu’elles suivent les formations, en interne ou en externe, sur la conduite Ă  tenir en cas de Rechercher les signes de gravitĂ© et lesfacteurs de risqueOutre ces premiers gestes, il importe de pousser plus loin les investigations et, conformĂ©ment Ă  la directive de la Haute autoritĂ© de santĂ© HAS publiĂ©e en 2009 et intitulĂ©e Évaluation et prise en charge des personnes ĂągĂ©es faisant des chutes rĂ©pĂ©tĂ©es », de rechercher les signes de gravitĂ© ». En l’occurrence, ceux ayant trait – Aux consĂ©quences de la chute traumatismes physiques modĂ©rĂ©s Ă  sĂ©vĂšres ; impossibilitĂ© de se relever du sol et ses consĂ©quences ; syndrome post-chute.– Aux pathologies responsables de la chute signes de maladie aigĂŒe responsable de la chute.– Au caractĂšre rĂ©pĂ©titif de la chute signe de gravitĂ© particuliĂšrement en cas d’augmentation rĂ©cente de la frĂ©quence des chutes, d’association de plus de trois facteurs de risque de chute, de trouble de l’équilibre ou de la marche.Par ailleurs, il convient de – ReconnaĂźtre les trois principales situations Ă  risque de chute grave ostĂ©oporose avĂ©rĂ©e, prise de mĂ©dicaments anticoagulants, isolement social et familial.– Réévaluer la personne dans un dĂ©lai d’une semaine afin de rechercher les signes de gravitĂ© apparus Ă  distance peur de chuter, restriction des activitĂ©s de la vie quotidienne, syndrome post-chute.Plus largement, la survenance de chutes, a fortiori si elles sont rĂ©pĂ©tĂ©es, requiert de procĂ©der Ă  une recherche des facteurs de risque polymĂ©dication, arthrose des membres infĂ©rieurs, baisse de l’acuitĂ© visuelle, dĂ©clin cognitif etc. identique Ă  celle qui avait lieu lors de l’admission du rĂ©sident. Et ce, afin de diagnostiquer si certains se sont amplifiĂ©s et/ou si d’autres sont apparus. Avec, Ă  la clef, la mise en place d’interventions et d’actions destinĂ©es Ă  prĂ©venir la rĂ©cidive des chutes et leurs complications cf. Ehpad Mag n°26. 2 – La chute appelle la chuteUne fois les sĂ©quelles immĂ©diates de la chute diagnostiquĂ©es et, dans la majoritĂ© des cas, rĂ©sorbĂ©es, une autre menace, souvent au moins aussi grave pĂšse sur le quotidien des rĂ©sidents le syndrome post-chute, c’est-Ă -dire la crainte de rechuter de nouveau qui gĂ©nĂšre, chez la personne ĂągĂ©e, de l’apprĂ©hension, un repli sur soi et un renoncement Ă  effectuer certains actes de la vie courante, en particulier se dĂ©placer, de peur de retomber. Une spirale infernale dans la mesure oĂč cette apathie fragilise davantage l’organisme et amplifie l’altĂ©ration de la masse musculaire et donc les distingue deux modalitĂ©s du syndrome post-chute, toutes deux engendrĂ©es par la crainte et l’inhibition du sujet – la boucle courte marquĂ©e par une dĂ©sadaptation aigĂŒe, c’est-Ă -dire une sidĂ©ration des automatismes gĂ©nĂ©rant des troubles de l’équilibre et de la poste et donc des chutes ;– la boucle dite longue caractĂ©risĂ©e par une dĂ©sadaptation chronique, la restriction des activitĂ©s entraĂźnant une dĂ©sadaptation progressive, un oubli des automatismes et donc, lĂ  encore, de nouvelles – Les protocolesOutre l’obligation d’informer systĂ©matiquement la famille, chaque chute doit ĂȘtre l’objet d’une dĂ©claration sous forme de fiche. Ce document est inclus dans le dossier du rĂ©sident et destinĂ© Ă  faciliter sa prise en charge et son suivi. Il comporte plusieurs items dont certains Ă  choix multiples qui en rĂ©sument les circonstances et les suites – IdentitĂ© de la personne ayant chutĂ©.– Chute date, heure, lieu chambre, couloir, escalier
 ; action rĂ©alisĂ©e au moment de la chute bousculade, habillage-dĂ©shabillage, transfert aux toilettes
 ; description de la chute ; temps passĂ© au sol ; identitĂ© de la personne qui a prĂ©venu de la chute ; personne choquĂ©e ou pas par la chute ; contexte de la chute Ă  jeun, absence de contention, lunettes non portĂ©es
 ;– ConsĂ©quences douleurs, hĂ©matomes, plaies, fractures
.– Traitement prise en charge post-chute, stimulation psychomotrice
.Par ailleurs, tout transfert d’un rĂ©sident Ă  l’hĂŽpital s’accompagne d’un dossier de liaison d’urgence qui comporte aussi bien des donnĂ©es administratives que les antĂ©cĂ©dents mĂ©dicaux du rĂ©sident ainsi que le premier diagnostic effectuĂ© aprĂšs la chute. En revanche, ce dossier ne contient pas la dĂ©claration de chute, laquelle est plus exhaustive et donc remplie ultĂ©rieurement. Alexandre TerriniFaire au plus viteEntre la prĂ©vention des chutes et leur gestion il y a
 leur dĂ©tection. Laquelle doit, dans l’idĂ©al, avoir lieu en temps rĂ©el afin de pouvoir intervenir dans les plus brefs dĂ©lais et juguler les consĂ©quences parfois graves d’une chute. En la matiĂšre, la technologie s’avĂšre prĂ©cieuse Ă  l’image du biocapteur Vigi’Fall dĂ©veloppĂ© par la sociĂ©tĂ© Vigilio. Ce type de dispositif se dĂ©clenche automatiquement en cas d’incident sans que son dĂ©tenteur ait besoin de l’activer. Il ne se contente pas d’avertir de la chute et possĂšde offre d’autres fonctions accĂ©lĂ©romĂštre, mesure de la frĂ©quence cardiaque etc. L’évolution technologique aidant, ce genre de procĂ©dĂ© arrive de mieux en mieux Ă  distinguer les vĂ©ritables chutes des faux mouvements et Ă©vite ainsi le dĂ©clenchement d’alertes indicateurs rĂ©vĂ©lateursTrois chiffres permettent de situer l’établissement en matiĂšre de chutes. Il s’agit du – nombre de suivis individuels des chutes mis en place ou pas au sein de l’Ehpad ;– taux de chutes par rĂ©sident, c’est-Ă -dire le rapport entre le nombre de rĂ©sidents ayant chutĂ© au moins une fois au cours des douze mois prĂ©cĂ©dents et le nombre total de rĂ©sidents ;– taux de chutes ayant entraĂźnĂ© une hospitalisation, c’est-Ă -dire le rapport entre le nombre de chutes ayant entraĂźnĂ© une hospitalisation complĂšte de plus de vingt-quatre heures et le nombre de chutes. 450000 : c’est le nombre de chutes par an chez les personnes ĂągĂ©es de plus de 65 ans. 3% : c’est le pourcentage de chutes mortelles. 1/12 : une chute sur douze provoque une facture. 1/3 : lorsqu’une personne ĂągĂ©e se casse en tombant, dans un cas sur trois il s’agit du col du fĂ©mur, ce chiffre correspond Ă  50 000 cas par an.
Les chutes de personnes ĂągĂ©es, Ă  domicile ou au sein d’établissements spĂ©cialisĂ©s, sont frĂ©quentes et ont malheureusement de nombreuses rĂ©percussions sur l’autonomie des aĂźnĂ©s. En effet, la chute est la 3Ăšme cause d’admission en mĂ©decine aiguĂ« et premiĂšre cause d’accidents mortels chez les seniors. Ainsi, elle reprĂ©sente un vĂ©ritable flĂ©au dĂ©coulant de diffĂ©rents facteurs personnels, comportementaux ou environnementaux. Quelles sont les causes ? Les consĂ©quences directes et indirectes d’une chute chez la personne ĂągĂ©e ? Comment prĂ©venir les chutes et les dĂ©tecter en amont ? Selon l’enquĂȘte permanente sur les accidents de la vie courante EPAC publiĂ©e en 2016, les chutes reprĂ©sentent 80 % des accidents de la vie courante au-delĂ  de 65 ans. En effet, les trois quarts des dĂ©cĂšs par chute tous Ăąges confondus sont survenus chez des personnes ĂągĂ©es de plus de 75 ans. Ainsi, la prĂ©vention et la dĂ©tection des chutes sont donc essentielles. VĂ©ritables problĂšmes de santĂ© publique, les chutes des personnes ĂągĂ©es ont trop longtemps Ă©tĂ© nĂ©gligĂ©es. C’est pourquoi, leur prĂ©vention repose sur le dĂ©pistage et le traitement des pathologies responsables. De plus, la partie sur la recherche des facteurs favorisant les risques de chutes est essentielle. Effectivement, l’expĂ©rience d’une chute fragilise la personne ĂągĂ©e, mĂȘme en l’absence de consĂ©quence traumatique, et peut parfois constituer un mode d’entrĂ©e en institution. Chutes des personnes ĂągĂ©es quelques repĂšres Chaque annĂ©e, 2 millions de personnes ĂągĂ©es de plus de 65 ans chutent, parmi elle, 12 000 personne sur 2 ĂągĂ©e de plus de 80 ans en est chute sur 2 a lieu Ă  domicile lors d’activitĂ©s victimes de chutes Ă  l’extĂ©rieur ont tendance Ă  ĂȘtre des hommes et d’un Ăąge plus jeune que les victimes de chutes des personnes hospitalisĂ©es aprĂšs une chute ne peuvent plus retourner vivre chez coĂ»t des chutes des personnes ĂągĂ©es est estimĂ© Ă  2 milliards d’euros pour les 000 chutes mortelles ont lieu chaque annĂ©e dans le monde, ce qui en fait la deuxiĂšme cause de dĂ©cĂšs par traumatisme involontaire, aprĂšs les accidents de la route OMS.1 heure immobilisĂ© au sol, c’est 50 % de risques de dĂ©cĂšs dans les 12 mois qui suivent. Quels facteurs favorisent le risque de chute ? Le coĂ»t des chutes des personnes ĂągĂ©es est estimĂ© Ă  2 milliards d’euros pour les collectivitĂ©s. Donc, plusieurs facteurs rentrent en compte et favorisent le risque de chute les facteurs personnels Ăąge, Ă©tat de santĂ© et Ă©tat physique, les facteurs comportementaux activitĂ©s quotidiennes Ă  risques et les facteurs environnementaux espace d’habitat non adaptĂ©. Les chutes surviennent habituellement lors des activitĂ©s quotidiennes, que ce soit Ă  domicile ou Ă  l’extĂ©rieur. De plus, si une chute sur deux se produit Ă  domicile, le lieu le plus propice reste la salle de bain avec en particulier la douche ou la baignoire. Ensuite, toujours dans la maison, de nombreux obstacles peuvent ĂȘtre Ă  l’origine de chutes comme les escaliers, les tapis, les fils jonchĂ©s au sol, ou bien encore un mauvais Ă©clairage. De plus, les chutes peuvent Ă©galement survenir chez une personne souffrant de troubles de la vigilance Ă  la suite d’une consommation d’alcool excessive ou de la prise de mĂ©dicaments. Aussi, les patients atteints de dĂ©mence chutent plus que celles qui en sont indemnes. Bien sĂ»r, des troubles de la marche ou de l’équilibre, un chaussage mal adaptĂ© et des troubles de la vue sont Ă©galement Ă  l’origine de chutes chez les seniors. Principales causes de chute Les principales causes de chute sont ainsi la diminution de la vision, des troubles de l’audition et de l’équilibre, des troubles musculo-squelettiques, des troubles cognitifs Alzheimer, Parkinson ou autres maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives ou encore des chaussures non adaptĂ©es
 Les circonstances des chutes Les circonstances des chutes sont diverses. Effectivement, certaines sont dues Ă  l’environnement et d’autres Ă  l’état de santĂ© de la personne elle-mĂȘme. Cependant, le plus souvent, ces chutes surviennent lors de la marche, d’activitĂ©s mĂ©nagĂšres, de jardinage ou tout simplement en se levant d’une chaise. De plus, les accidents peuvent ĂȘtre favorisĂ©s par la perte des rĂ©flexes, la puissance musculaire, de la vue et parfois de l’équilibre. Les chutes chez les personnes ĂągĂ©es sont favorisĂ©es par plusieurs facteurs Les facteurs personnels L’ñge le risque de chutes augmente avec l’ troubles moteurs les troubles de la marche et de l’équilibre sont frĂ©quents avec l’avancĂ©e en Ăąge. CausĂ©s en partie par la fonte musculaire, ces troubles entraĂźnent souvent des chutes chez les personnes ĂągĂ©es. Il est recommandĂ© de s’équiper d’une aide Ă  la marche, Ă  l’instar d’une canne ou d’un capacitĂ©s sensorielles altĂ©rĂ©es par le vieillissement diminution de la vision cataracte, presbytie, dĂ©gĂ©nĂ©rescence maculaire liĂ©e Ă  l’ñge, baisse de l’acuitĂ© visuelle, troubles de l’audition champ visuel rĂ©duit, troubles orthostatique baisse de la pression artĂ©rielle lorsque la personne change de position trop mĂ©dicaments susceptibles de diminuer la vigilance, la qualitĂ© de la vision
 La prise simultanĂ©e de plus de 3 ou 4 mĂ©dicaments issus de 3 classes cardio-vasculaire, psychotropes, analgĂ©siques augmente aussi le risque de chute. Les facteurs comportementaux et environnementaux Les chutes peuvent Ă©galement ĂȘtre favorisĂ©es par des activitĂ©s quotidiennes Ă  risques activitĂ©s mĂ©nagĂšres intensives, jardinage
 En outre, l’habitat lui-mĂȘme, s’il n’est pas adaptĂ© aux besoins de son occupant, peut ĂȘtre Ă  l’origine de nombreux accidents. Il peut ĂȘtre nĂ©cessaire d’adapter son logement Ă  son degrĂ© de perte d’autonomie pour limiter les risques et favoriser un maintien dans son habitat en bonne santĂ© et en toute sĂ©curitĂ©. Eliminer les tapis et autres revĂȘtements de sol glissants, installer des barres de soutien, veiller Ă  la qualitĂ© de l’éclairage, supprimer les obstacles au sol ou les fils Ă©lectriques qui traĂźnent
 Les facteurs de risque de chutes Ă  domicile Les facteurs de risque de chutes Ă  domicile reconnus comme les plus significatifs sont trois chutes ou plus l’annĂ©e prĂ©cĂ©denteune chute avec une blessure l’annĂ©e prĂ©cĂ©denteune difficultĂ© Ă  se lever seul d’une chaisetroubles de l’équilibre, troubles de la marche arthrose, antĂ©cĂ©dent d’accident vasculaire cĂ©rĂ©bral avec sĂ©quelles, maladie de Parkinsonune hypotension orthostatique avec sensation de vertiges lors du changement de positionune faiblesse musculairedes problĂšmes au niveau des pieds avec, par exemple, une difficultĂ© pour se chausserdes troubles cognitifs comme dans le cas d’une dĂ©mencela prise de mĂ©dicaments psychotropes. En novembre 2001, une autre cause est avancĂ©e par une Ă©tude anglaise. Les chercheurs estiment que les seniors victimes de chutes rĂ©currentes et inexpliquĂ©es pourraient en fait ĂȘtre victimes d’un problĂšme cardiaque non condition appelĂ©e syndrome du sinus carotidien » CSS entraĂźne des rythmes cardiaques et une pression artĂ©rielle trĂšs faibles. Si une pression est appliquĂ©e au niveau de l’artĂšre carotidienne, le cƓur peut momentanĂ©ment s’arrĂȘter et entraĂźner une syncope. Ainsi, les malades sont plus susceptibles d’évanouissement et de chutes. Puisque le CSS entraĂźne Ă©galement des pertes de mĂ©moire, la victime ne se rappellera pas la perte de connaissance avant la chute. Pour ces personnes, la pose d’un pacemaker permettrait de rĂ©duire ce type d’arythmies cardiaques. Lire aussi Chutes des personnes ĂągĂ©es un prototype d’exosquelette testĂ© En savoir plus sur les solutions bien-vieillir,la silver Ă©conomie et les entreprises qui la compose ? ConsĂ©quences des chutes chez les personnes ĂągĂ©es Les consĂ©quences des chutes sont nombreuses et de plusieurs ordres ConsĂ©quences traumatiques fractures, plaies, contusions, hĂ©matomes
Psychologiques peur de rechuter syndrome post-chute qui entraĂźne Ă  la fois une dĂ©sadaptation posturale et une rĂ©duction des rĂ©duction des activitĂ©s qui se traduit par un repli sur soi et donc un renoncement progressif Ă  sa vie sociale. ConsĂ©quences traumatiques Les chutes sont un motif frĂ©quent d’hospitalisation et d’admission aux urgences chez les personnes ĂągĂ©es. Selon la fragilitĂ© de la personne ĂągĂ©e et la circonstance de la chute, les consĂ©quences peuvent ĂȘtre lĂ©gĂšres ou sĂ©vĂšres avec hospitalisation et risque de complications liĂ©es Ă  l’immobilisation forcĂ©e. Parmi les consĂ©quences immĂ©diates, il faut craindre fractures et hĂ©matomes. Selon l’Inserm, plus de 50 000 chutes causent une fracture du col du fĂ©mur en France entraĂźnant souvent de lourdes consĂ©quences et la perte d’autonomie. Il faut aussi apprĂ©hender les consĂ©quences d’un sĂ©jour Ă  terre prolongĂ© chez une personne qui aurait chutĂ© et se retrouverait dans l’incapacitĂ© de se relever. Un sĂ©jour prolongĂ© Ă  terre peut trĂšs rapidement ĂȘtre Ă  l’origine de dĂ©shydratation, d’hypothermie, de troubles circulatoires, d’escarres, etc. Les complications post-opĂ©ratoires d’une fracture peuvent aussi ĂȘtre lourdes chez une personne ĂągĂ©e et fragilisĂ©e avec des risques d’ consĂ©quences sont Ă©galement Ă  envisager comme la survenue de troubles du comportement ou encore des manifestations cliniques liĂ©es Ă  l’arrĂȘt brutal de mĂ©dicaments notamment ceux pris pour le sommeil.A distance de la chute, le sujet ĂągĂ© peut devenir peureux, perdre de son autonomie par crainte d’une rechute et avoir besoin d’une aide Ă  domicile, voire partir pour une institution. Les suites d’une chutes sont effectivement Ă  l’origine d’une impossibilitĂ© de rester Ă  domicile et d’une rupture des liens sociaux. Les consĂ©quences des chutes sont aussi psychologiques peur de rechuter, dĂ©sadaptation posturale
 mais aussi sociales rĂ©duction des activitĂ©s, repli sur soi
. Il est dĂ©montrĂ© que plus le temps passĂ© au sol suite Ă  une chute est long, plus les consĂ©quences physiologiques et psychologiques sont lourdes. D’oĂč l’intĂ©rĂȘt de pouvoir dĂ©tecter une chute le plus rapidement possible. 40% des personnes hospitalisĂ©es aprĂšs une chute ne peuvent plus retourner vivre chez elles. Mais la chute n’est pas une fatalitĂ©. Elle peut ĂȘtre anticipĂ©e grĂące Ă  des rĂšgles de vie et de vigilance pour limiter les risques. Chutes Ă  domicile, les zones Ă  risques Les chutes surviennent frĂ©quemment dans des lieux Ă  risques » comme la cuisine ou la salle de bain, dans les couloirs, les escaliers ou encore dans le jardin. La prĂ©vention est le seul moyen d’éviter une chute. Outre les dispositifs classiques d’amĂ©nagement du logement, soigner sa santĂ©, son alimentation ou encore pratiquer une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre sont recommandĂ©s. Lire aussi notre dossier spĂ©cialLe sport chez les seniors bienfaits et conseils pour une pratique en toute sĂ©curitĂ© AmĂ©nager son habitat pour limiter les risques Comment amĂ©nager son habitat pour Ă©viter les chutes et faciliter ses dĂ©placements en toute sĂ©curitĂ©. Ne pas laisser d’objets au sol, surtout dans les lieux de passage couloir, entrĂ©e d’une piĂšce, escalier.Fixer les fils du tĂ©lĂ©phone, des luminaires, de la tĂ©lĂ©vision, de l’ordinateur pour ne pas se prendre les pieds dedans .Faire en sorte que l’éclairage soit suffisamment fort pour qu’il n’existe pas de zones d’ombre sur les pas se prĂ©cipiter si le tĂ©lĂ©phone, la sonnette, l’interphone ou des coups Ă  la porte se font les appuis dans la chambre, la salle de bain, prĂ©sence de barres d’aides, et l’accĂšs aux moyens d’appel; Ă©quiper les escaliers d’une garde aux sols glissants, aux bords de tapis et aux animaux domestiques, qui ont parfois tendance Ă  se mettre dans vos jambes au risque de vous faire des douches adaptĂ©es et de prĂ©fĂ©rence des chaussures Ă©quipĂ©es de semelles antidĂ©rapantes. Lire aussi Quelles solutions additionnelles pour prĂ©venir les risques de chutes en Ă©tablissements spĂ©cialisĂ©s ? Adopter une alimentation saine et Ă©quilibrĂ©e L’alimentation est la base d’une bonne hygiĂšne de vie. Si cette derniĂšre est adaptĂ©e, elle peut concourir Ă  limiter le risque de chutes, empĂȘcher une dĂ©nutrition et une fonte musculaire. Les repas doivent ĂȘtre riches en calcium, en protĂ©ines, en glucides, en vitamines sans oublier de boire suffisamment. Beaucoup de personnes ĂągĂ©es ne se nourrissent pas suffisamment et cette nutrition carencĂ©e augmente la sensation de faiblesse, les vertiges et donc le risque de chute chez les personnes ĂągĂ©es. On veillera donc Ă  boire rĂ©guliĂšrement et Ă  maintenir des apports alimentaires suffisants 1 800 kcal pour une femme et 2 000 kcal pour un homme. Par ailleurs, l’alcool doit ĂȘtre consommĂ© de maniĂšre trĂšs modĂ©rĂ©e. Son absorption altĂšre les facultĂ©s sensorielles et motrices et est susceptible de favoriser les chutes chez les personnes ĂągĂ©es. Maintenir une activitĂ© physique Ă  tout Ăąge La pratique d’un sport ou d’une activitĂ© physique adaptĂ©e aux seniors et rĂ©guliĂšre, comme la marche ou la gymnastique douce, contribue Ă  prĂ©server les rĂ©flexes et la masse musculaire, et donc, Ă  rĂ©duire le risque de chute chez les personnes ĂągĂ©es. Maintenir une activitĂ© physique permet Ă©galement de prĂ©venir l’ostĂ©oporose, les maladies du systĂšme cardiovasculaire, l’obĂ©sitĂ©, le diabĂšte, le cancer du cĂŽlon et la mortalitĂ©. La moindre activitĂ© compte et l’on peut commencer Ă  tout Ăąge. Il est recommandĂ© de faire au moins 30 minutes d’exercices d’intensitĂ© moyenne par jour marche, natation, randonnĂ©e, vĂ©lo, Ă©tirements, monter l’escalier
. Apprendre Ă  se relever aprĂšs une chute est essentiel, mais c’est avant la chute qu’il convient d’y penser
 AprĂšs une chute qui n’a pas occasionnĂ© de blessures graves, rester par terre jusqu’à l’arrivĂ©e des secours n’est pas trĂšs agrĂ©able. C’est pourtant ce qui arrive souvent Ă  certaines personnes ĂągĂ©es, car elles ne savent pas comment s’y prendre pour se remettre debout. Apprendre Ă  se relever aprĂšs une chute est essentiel. N’hĂ©sitez pas Ă  vous entraĂźner, de prĂ©fĂ©rence en prĂ©sence d’une autre personne en suivant ces Ă©tapes Pliez une jambe pour rouler sur le cĂŽtĂ©Retournez-vous sur le ventreMettez-vous en position de chevalier » un genou Ă  terre, l’autre jambe tenduePuis Ă  4 pattesHissez-vous en vous tenant Ă  une chaise ou Ă  une rampe Enfin, il peut ĂȘtre judicieux d’opter pour une solution de tĂ©lĂ©assistance, permettant d’alerter les secours ou les aidants en cas de besoin, ou si il est impossible de se relever. Personnes ĂągĂ©es Ă  domicile DĂ©tecter les chutes Quels sont les moyens de dĂ©tection et de prĂ©vention des chutes, comment se relever et que faire pour Ă©viter une autre chute ? Si les risques de rechuter sont multipliĂ©s par 20 aprĂšs la premiĂšre chute, il faut d’abord savoir l’identifier avant de pouvoir la dĂ©tecter. Il existe plusieurs types de chutes Perte de verticalitĂ© rapide associĂ©e Ă  un choc chute dite la personne se retient Ă  un meuble, par exemple chute chute syncopale lors du perte de connaissance. Cependant, difficile de dĂ©finir avec prĂ©cision toutes les chutes, d’autant qu’il convient d’identifier Ă©galement les fausses alertes. Plus le temps passĂ© au sol est long, plus les consĂ©quences de la chute seront graves. Il est donc primordial de pouvoir dĂ©tecter une chute pour le maintien de l’autonomie des personnes ĂągĂ©es. S’il reste complexe Ă  estimer prĂ©cisĂ©ment, le coĂ»t Ă©conomique global liĂ© Ă  la chute des personnes ĂągĂ©es est trĂšs important, du fait des frais divers de santĂ© dont l’hospitalisation, du suivi physique et psychologique, l’accĂ©lĂ©ration de la dĂ©pendance
 L’intĂ©rĂȘt de travailler sur la dĂ©tection des chutes sans oublier la prĂ©vention des personnes ĂągĂ©es est donc majeur. En ce sens, plusieurs solutions pour l’autonomie ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©es et des systĂšmes ont Ă©tĂ© conçus afin de dĂ©tecter les chutes et alerter rapidement en cas de problĂšme. De nombreuses recherches sont en cours pour dĂ©velopper des appareils ne nĂ©cessitant pas une alerte active de la part de la victime d’une chute c’est-Ă -dire capables d’alerter mĂȘme si la personne est inconsciente. Ces appareils destinĂ©s Ă  dĂ©tecter une chute chez une personne ĂągĂ©e sont de divers types Ceux qui dĂ©tectent la chute elle-mĂȘme un mouvement rapide et soudain, ou bien l’onde de choc au sol.Les dispositifs qui repĂšrent la position horizontale prolongĂ©e du corps aprĂšs la technologies qui repĂšrent les arrĂȘts soudains et prolongĂ©s des activitĂ©s quotidiennes ou des qui suivent les donnĂ©es biologiques de la personne rythme cardiaque et pression artĂ©rielle.Et enfin les produits qui qui combinent ces diffĂ©rentes techniques. Ce dossier a Ă©tĂ© publiĂ© initialement en Octobre 2017et est rĂ©guliĂšrement mis Ă  jour
Lameilleure façon de se relever lorsque l’on est ĂągĂ© La mĂ©thode consiste Ă  se positionner sur le ventre. Ainsi si vous ĂȘtes sur le dos : Adoptez la mĂ©thode de position latĂ©rale de sĂ©curitĂ© afin de vous retourner sur le ventre. Genou pliĂ©, et bras Ă  l’opposĂ© afin de basculer sur le cĂŽtĂ©. S’approcher d’un meuble solidement fixĂ© ou bien stable.
Le dernier livre de la psychologue Marie de Hennezel revient sur l'impossible adieu aux proches dĂ©cĂ©dĂ©s de la Covid MdHennezel Article AbonnĂ© Absence d'accompagnement des mourants, adieu impossible, mise en biĂšre immĂ©diate. Ces dĂ©cisions sanitaires destinĂ©es Ă  protĂ©ger Ă  tout prix le vivant ont Ă©tĂ©, paradoxalement, mortifĂšres pour nos aĂźnĂ©s, leurs familles et nos soignants, dĂ©nonce la psychologue Marie de Hennezel dans son dernier ouvrage, L'adieu interdit Plon. Un gĂąchis qui aurait pu ĂȘtre Ă©vitĂ© si notre sociĂ©tĂ© acceptait mieux la perspective de la mort, explique cette figure des soins palliatifs en France. A la question a-t-on sacrifiĂ© les jeunes au profit des vieux, s'ajoute donc celle-ci, tout aussi dĂ©rangeante A-t-on sacrifiĂ© le bien-ĂȘtre moral des personnes ĂągĂ©es au nom d'un principe - la prĂ©servation de la vie - relevant parfois de l'acharnement ? L'Express. Les pensionnaires d'EHPAD seront les premiers Ă  qui sera proposĂ©e la vaccination. Comment s'assurer que leur volontĂ© sera bien respectĂ©e s'ils ne dĂ©sirent pas s'y prĂȘter ? Marie de Hennezel. La vaccination reposera sur la stricte base du volontariat des personnes. Si Ă  l'avenir, certains directeurs d'EHPAD voulaient en mettre en place des mesures de rĂ©torsion en cas de non-vaccination cela serait scandaleux d'un point de vue Ă©thique et illĂ©gal. Je pense qu'il faut aussi distinguer la responsabilitĂ© collective et individuelle. Nous devons bien sĂ»r tout faire au niveau de la premiĂšre pour Ă©viter la circulation du virus, ce qui Ă©tait difficile au dĂ©but dans les EHPAD oĂč les masques manquaient.. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement LIRE AUSSI >> "Emmanuel Todd On ne peut pas sacrifier les jeunes et les actifs pour sauver les vieux." S'agissant de la responsabilitĂ© individuelle, nul ne peut dĂ©cider Ă  la place de quelqu'un des risques qu'il est prĂȘt ou non Ă  prendre. Je pourrais vous citer l'exemple d'une personne ĂągĂ©e qui avait dĂ©cidĂ© de se rendre Ă  un mariage cet Ă©tĂ©, malgrĂ© les risques. Elle est dĂ©cĂ©dĂ©e par la suite. Elle avait jugĂ© plus important de vivre ce moment festif, plutĂŽt que les quelques mois ou annĂ©es qu'il lui restait Ă  vivre. D'autres personnes rĂ©agiraient inversement. C'est un choix, qui doit ĂȘtre respectĂ©. Au dĂ©but de votre livre, vous Ă©crivez "La peur a eu raison de l'humain". Avez-vous eu le sentiment d'avoir assistĂ© Ă  un retour en arriĂšre en matiĂšre de soins palliatifs et d'accompagnement des personnes ĂągĂ©es en perte d'autonomie ? J'irais plus loin nous avons vĂ©cu une Ă©norme rĂ©gression ! Et pas seulement dans le domaine de la culture palliative. Tous les efforts dĂ©ployĂ©s ces derniĂšres annĂ©es par le ministĂšre de la SantĂ© en faveur de la prĂ©vention de la perte d'autonomie - l'accent mis sur les prĂ©conisations pour le bien vieillir, bien s'alimenter, bouger ou garder le lien - tout cela est tombĂ© par terre. Certaines personnes ne sont pas sorties de chez elle pendant trois mois. N'est-ce pas rĂ©vĂ©lateur d'un certain dĂ©ni de la mort dans notre sociĂ©tĂ© oĂč l'on autorise l'ouverture des centres commerciaux mais oĂč l'on interdit les visites aux personnes en fin de vie ? Il y a eu trois interdits dont je pense que les pouvoirs publics n'ont pas mesurĂ© l'importance et la gravitĂ© l'interdiction de rendre visite Ă  une personne vulnĂ©rable, celle de l'accompagner dans ses derniers moments, et celle d'assister Ă  ses funĂ©railles. C'est la premiĂšre fois que ces rites universels, qui structurent la vie de la sociĂ©tĂ© depuis la nuit des temps, ont Ă©tĂ© empĂȘchĂ©s. Depuis la derniĂšre guerre mondiale, moment oĂč le progrĂšs technologique, la technocratie et la rentabilitĂ© ont commencĂ© Ă  prendre de l'importance, nous refusons de plus en plus la perspective du dĂ©cĂšs. LIRE AUSSI >> "Coronavirus quel est le profil type de la victime du Covid-19?" Certains mĂ©decins ont, par ailleurs, un Ă©norme problĂšme avec la mort, qu'ils perçoivent comme un Ă©chec. Moi qui ai travaillĂ© au sein de la premiĂšre unitĂ© de soins palliatifs en France, j'ai bien vu ce que signifiait une sociĂ©tĂ© fondĂ©e sur l'acharnement thĂ©rapeutique. Face Ă  un malade en fin de vie, on prĂ©fĂšre jouer la "comĂ©die du mensonge", alors qu'on sait parfaitement que l'on ne peut plus rien pour elle. En voulant Ă  tout prix protĂ©ger la vie biologique des personnes, on bascule dans l'inhumanitĂ©. D'oĂč l'importance, en situation d'urgence, d'une veille Ă©thique ? Encore aujourd'hui, il n'y a pas un seul psychologue clinicien dans le Conseil scientifique. Donc aucune vĂ©ritable rĂ©flexion Ă©thique. Il faudrait que quelqu'un puisse alerter sur les consĂ©quences des dĂ©cisions prises par le gouvernement dans l'urgence. Nous avons pourtant un ComitĂ© consultatif national d'Ă©thique qui a Ă©mis un avis fin mars alertant sur le fait que les mesures devaient ĂȘtre individualisĂ©es, inscrites dans le temps et proportionnelles au danger. Il n'en a absolument pas Ă©tĂ© tenu compte. Seuls quelques Ă©tablissements ont pu agir au cas par cas, comme cette directrice d'EHPAD que je cite dans mon livre et qui Ă©tait en lien permanent avec les familles. Vous citez Ă©galement ce directeur d'EHPAD qui, en mars dernier, vous signale un tri probable des personnes ĂągĂ©es admises en rĂ©animation. Au dĂ©but, cette question m'a, je l'avoue, beaucoup perturbĂ©e. Puis j'ai lu les propos d'une sociologue expliquant qu'une personne ĂągĂ©e atteinte de comorbiditĂ©s n'avait que trĂšs peu de chances de s'en sortir si elle Ă©tait envoyĂ©e en rĂ©animation. Et j'ai compris qu'entre une patiente de 30 ans et une autre de 90 ans, un tri s'imposait. Mieux vaut que la plus ĂągĂ©e reste Ă  domicile, soit soulagĂ©e de ses douleurs et surtout, finisse ses jours entourĂ©e de ses proches. C'est ce qui n'a pas pu se passer. LIRE AUSSI >> "Kant tu ne sais pas comment dĂ©confiner." "On a volĂ© leur mort aux mourants et un moment essentiel aux vivants", dites-vous aussi. En tant que psychologue, craignez-vous des phĂ©nomĂšnes de stress post-traumatique Ă  l'avenir pour ces personnes qui n'ont pas pu faire leurs deuils ? C'est dĂ©jĂ  le cas. Les cabinets de mes confrĂšres reçoivent beaucoup de gens ayant des deuils trĂšs compliquĂ©s Ă  faire. Sans oublier les personnes qui ne consultent pas alors qu'elles sont en dĂ©pression grave. Donc oui, on peut parler de stress post-traumatique et de deuxiĂšme vague psychiatrique. J'ai Ă©voquĂ© ce sujet avec Axel Kahn, le PrĂ©sident de la Ligue nationale contre le cancer, car on sait bien que le stress, le trauma et le chagrin sont souvent Ă  l'origine de cette maladie. Quelles leçons avons-nous tirĂ© du premier confinement ? Les visites sont de nouveau autorisĂ©es dans les EHPAD, ainsi que les obsĂšques, avec une affluence limitĂ©e Ă  30 personnes. Mais on ne s'adapte pas encore suffisamment aux cas particuliers. Dans certains, Ă©tablissements, il est compliquĂ© d'imposer aux familles de ne venir voir les pensionnaires que tous les 10 jours et seulement pendant 45 minutes. Isoler et surprotĂ©ger les personnes ĂągĂ©es est une bombe Ă  retardement ! Les plus lus OpinionsLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne RosencherChroniquePar GĂ©rald Bronner

Lapersonne ĂągĂ©e n’en a plus assez pour envisager et trop dans son quotidien. L’entrain s’émoussant, elle vit Ă  prĂ©sent ce temps Ă  un rythme ralenti : elle en est devenue la mĂ©moire [21] [21] « Le passĂ© n’est rien sans l’acte prĂ©sent du souvenir » ; dans qui est Ă  scruter dans la proximitĂ© de la rencontre.

Vous ĂȘtes tĂ©moin d’une chute ? Ou vous ĂȘtes aidant d’un abonnĂ© Ă  la tĂ©lĂ©assistance et vous avez Ă©tĂ© alertĂ© par le service car votre proche est tombĂ© ? Pas de panique ! Dans cet article, nous vous dĂ©taillons les 5 bons rĂ©flexes d’urgence Ă  adopter pour mettre la victime en sĂ©curitĂ© en attendant les chute un accident de la vie courant chez les seniors En France, chaque annĂ©e, on estime Ă  400 000 le nombre de personnes ĂągĂ©es victimes d’une chute. Cet accident domestique entraĂźne prĂšs de 12 000 dĂ©cĂšs, c’est donc un enjeu de santĂ© majeur chez les plus de 65 ans. Dans de nombreux cas, une prise en charge adĂ©quate avec des gestes adaptĂ©s permettent d’éviter toute sĂ©quelle, Ă  l’image du syndrome post-chute chez les personnes ĂągĂ©es. Dans la vie quotidienne, au sein du domicile, les risques de chute sont partout tapis, passage encombrĂ©, escalier ou encore chaussures inadaptĂ©es. Dans un premier temps, il est donc nĂ©cessaire d’agir en prĂ©vention en amĂ©nageant le logement. Ensuite, adoptez les bons rĂ©flexes d’urgence pour pouvoir venir au secours d’une personne Ă  terre. Les 5 gestes pour porter secours efficacement Parfois lorsque l’on se retrouve auprĂšs d’une personne ĂągĂ©e qui a chutĂ©, suite Ă  l’alerte donnĂ©e par le service de tĂ©lĂ©assistance, on peut se retrouver dĂ©muni face Ă  la victime. Retrouvez ici les bons rĂ©flexes d’urgence pour lui venir en aide. 1. Garder son calme Cela peut sembler anodin, mais le premier bon rĂ©flexe d’urgence est de ne pas cĂ©der Ă  la panique. N’agissez pas dans la prĂ©cipitation et observez la situation quelques secondes pour rester efficace. 2. DĂ©terminer l’origine de l’accident Il faut dĂ©terminer rapidement la source de l’accident Est-ce une chute dite mĂ©canique oĂč le senior a Ă©tĂ© victime d’une glissade ou a heurtĂ© un objet ? Ou, est-ce plutĂŽt dĂ» Ă  un malaise ? L’opĂ©rateur d’écoute, qui Ă©change avec vous via le boitier de tĂ©lĂ©assistance, pourra rĂ©pondre Ă  cette question en particulier si la personne porte un dĂ©tecteur automatique de chute. Si la chute est due Ă  un malaise, il faudra dans tous les cas prĂ©venir un professionnel de santĂ© pour qu’il puisse en dĂ©terminer la cause. 3. La victime a-t-elle perdu connaissance ? DĂ©terminez maintenant si la personne est consciente ou non. Si elle vous rĂ©pond, alors n’hĂ©sitez pas Ă  lui poser des questions pour Ă©valuer sa situation. Dans le cas contraire, si elle respire normalement, appliquez un geste de premier secours avec la position latĂ©rale de sĂ©curitĂ© PLS. Tournez-la sur le cĂŽtĂ© et veillez Ă  ce que la jambe du dessus forme un angle droit pour Ă©viter que la personne ne perde l’équilibre. L’opĂ©rateur de tĂ©lĂ©assistance se charge d’appeler les secours pendant que vous effectuez cette action. 4. La personne se plaint de douleurs / saigne Lorsque vous Ă©changez avec elle, n’hĂ©sitez pas Ă  lui demander oĂč elle a mal tĂȘte, dos et membres. A noter que l’un des bons rĂ©flexes d’urgence est aussi de savoir Ă©changer et rassurer une personne ĂągĂ©e. Si elle exprime une douleur ou que la blessure est visible, alors lĂ  aussi n’hĂ©sitez pas Ă  en faire part Ă  l’opĂ©rateur d’écoute. Il lancera l’alerte auprĂšs des secours pour qu’ils dĂ©pĂȘchent rapidement une Ă©quipe mĂ©dicale sur place. 5. Faciliter l’accĂšs des services de secours Parfois la chute n’aura aucune consĂ©quence grave, il suffira alors d’employer la meilleure technique pour relever une personne ĂągĂ©e. Dans d’autres situations, les pompiers ou le SAMU interviendront pour une Ă©ventuelle entrĂ©e aux urgences afin d’établir un examen approfondi. Lorsque vous ĂȘtes face Ă  cette situation, n’hĂ©sitez pas Ă  leur faciliter l’accĂšs au domicile en retirant votre vĂ©hicule s’il peut gĂȘner leur stationnement, en laissant la porte d’entrĂ©e ouverte ou en enfermant l’animal de compagnie de votre proche dans une piĂšce. Dans tous les cas, c’est l’opĂ©rateur de tĂ©lĂ©assistance qui leur fournira les bonnes informations car il a accĂšs Ă  sa fiche personnelle Adresse exacte du domicile ; ProblĂšmes de santĂ© dĂ©clarĂ©s ; Blessures constatĂ©es ; Etc. La tĂ©lĂ©assistance, le bon rĂ©flexe pour une vie sereine Ă  domicile En France, prĂšs de 600 000 seniors sont abonnĂ©s Ă  un service de tĂ©lĂ©assistance pour assurer leur sĂ©curitĂ© Ă  domicile 24h/24. Chez Filien ADMR, en plus de rassurer et d’accompagner les aidants dans les bons rĂ©flexes en cas d’urgence Ă  adopter lorsqu’une personne est tombĂ©e, nos Ă©quipes assurent une prĂ©sence de jour comme de nuit. Envie de se confier ? Une angoisse ? Ou tout simplement envie de discuter ? Chaque abonnĂ© au service peut nous appeler aussi pour toutes ces raisons ! Pour recevoir votre devis gratuit ou pour dĂ©couvrir les aides financiĂšres, n’hĂ©sitez pas Ă  prendre contact avec nos conseillers. Contactez-nousQuels sont les bons rĂ©flexes en cas d’urgence suite Ă  une chute ?TrĂšs simples Ă  appliquer, ces premiers gestes sont essentiels, en particulier pour prĂ©server la santĂ© de la victime Être calme ; Connaitre l’origine de l’accident ; DĂ©terminer si la victime est consciente ou non ; Savoir si elle s’est blessĂ©e ; Faciliter l’accĂšs des secours. Quel est le premier geste Ă  adopter lorsqu’une personne a perdu connaissance ?Si la victime respire, alors il faut la mettre en position latĂ©rale de sĂ©curitĂ© PLS en la tournant sur le cĂŽtĂ©. Ensuite, il faut placer la jambe du dessus en angle droit pour que la personne garde l’équilibre. Ce bon rĂ©flexe d’urgence dĂ©gage les voies respiratoires et Ă©vite ainsi l’étouffement. L’EHPAD Ă  domicile, qu’est-ce que c’est ? Les personnes ĂągĂ©es sont angoissĂ©es Ă  l’idĂ©e de quitter leur maison. L’EHPAD Ă  domicile leur permet de conserver leurs repĂšres, leurs affaires personnelles, un lien avec leur famille et leurs habitudes de vie. Le principe est simple il s’agit de proposer un suivi mĂ©dical, une sĂ©curitĂ© optimale et [
] Les critĂšres pour entrer dans le mannequinat lorsque l’on est senior Le mĂ©tier de mannequin senior est une vĂ©ritable aubaine pour faire Ă©voluer les mentalitĂ©s. En luttant contre les stĂ©rĂ©otypes, il participe Ă  la visibilitĂ© des seniors qui reprĂ©sentent plus d’un quart de la population en France. Voici les qualitĂ©s requises pour entrer dans le [
] Pour quel type d’aide au maintien Ă  domicile des personnes ĂągĂ©es opter ? En France, il existe un certain nombre d’aides financiĂšres pour seniors, Ă  l’image de l’aide extra-lĂ©gale pour seniors versĂ©e par les collectivitĂ©s. Chaque aide peut prendre la forme d’allocations ou encore de diffĂ©rentes prestations Ă©conomiques versĂ©es par l’État et d’autres organismes. La volontĂ© [
] Levezune jambe vers le haut, en position latĂ©rale Servez-vous de vos genoux et vos coudes pour vous relever Vous ĂȘtes alors en position « Ă  quatre pattes » Si une chaise ou une assistance est Ă  proximitĂ©, n’hĂ©sitez pas Ă  prendre appui et vous relever tout en douceur Attention ! Si vous chutez en Ă©tant seul, l’anticipation est primordiale. Commentaider une personne ĂągĂ©e Ă  se relever ? La meilleure technique pour aider une personne ĂągĂ©e Ă  se lever se dĂ©roule en quelques Ă©tapes : Basculez-la sur le ventre ; Aidez-la Ă  se mettre en position 4 pattes ; AprĂšsavoir Ă©tĂ© incapable de se relever aprĂšs une chute, une femme de 91 ans a dĂ» manger de la terre vĂ©gĂ©tale pendant des jours pour survivre. Social Media Social Business LAllocation personnalisĂ©e d’autonomie (APA) aide les personnes ĂągĂ©es Ă  faire face aux dĂ©penses nĂ©cessaires pour pouvoir rester Ă  domicile. Les caisses de retraite constituent une autre piste Ă  explorer. Elles proposent une aide Ă  l’habitat qui peut financer les travaux d’adaptation de votre logement. Placezle bras au-dessus sur le sol lĂ©gĂšrement pliĂ© pour faciliter le passage Ă  une position Ă  quatre pattes, puis Ă  genoux . Pour une personne ĂągĂ©e en situation d'obĂ©sitĂ©, si vous vous sentez capable, vous pouvez essayer d'appliquer les Ă©tapes prĂ©cĂ©dentes pour la relever. U2ELF.
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