Cependant le Stahlhelm de l'Ă©poque de la PremiĂšre Guerre mondiale a une jupe plus accentuĂ©e, couvrant davantage le cou que le Stahlhelm de la Seconde Guerre mondiale. La visiĂšre du M1916 est Ă©galement plus longue que celle des casques de la Seconde Guerre mondiale. La diffĂ©rence rĂ©side Ă©galement dans la fonctionnalitĂ©. Les Stahlhelm Programmes scolaires français Histoire, Arts - 3e, 1re ‱ Équivalence canadienne Secondaire, 2e cycleIntroductionLa PremiĂšre Guerre mondiale modifie profondĂ©ment le regard que portent les artistes sur la guerre, ces derniers dĂ©laissant petit Ă  petit une forme d’exaltation pour une dĂ©nonciation de la violence et de la barbarie. Longtemps, en effet, l’art a cĂ©lĂ©brĂ© le courage, le patriotisme et le sacrifice de soi, au travers de hĂ©ros illustres – comme ceux de l’Iliade – et la guerre a inspirĂ© les artistes de tout temps, Ă  travers toutes les pĂ©riodes. Cette inspiration est aussi due au fait que les Ɠuvres qui traitent de la guerre Ă©taient souvent des commandes, afin de valoriser un gouvernement ou un homme. Par ailleurs, avant que n’apparaisse la conscription, en 1914 – et Ă  de rares exceptions –, les artistes contemporains des guerres qu’ils reprĂ©sentaient n’y participaient pas eux-mĂȘmes. Pour cette guerre-ci, les artistes – Ă©crivains, peintres, sculpteurs, musiciens – sont massivement mobilisĂ©s, voire s’engagent volontairement, portĂ©s par l’élan patriotique. Aussi peuvent-ils raconter, peindre, dessiner ce qu’ils vivent et ce qu’ils voient, laissant Ă  la postĂ©ritĂ©, Ă  travers des Ɠuvres aux formes souvent nouvelles, d’authentiques tĂ©moignages. Ce dossier propose quelques exemples d’Ɠuvres que la guerre a inspirĂ©es Ă  des artistes qui ont participĂ© au combat, et d’autres dont les auteurs ont saisi ce thĂšme bien des annĂ©es plus tard. Chacun, Ă  sa maniĂšre, tente de reprĂ©senter l’indicible brutalitĂ© des combats, la douleur des femmes et des enfants livrĂ©s Ă  eux-mĂȘmes, la peur face Ă  la mort mais aussi, parfois, une certaine fascination face Ă  cette guerre moderne et et rĂ©cits autobiographiquesParmi les nombreux Ă©crivains engagĂ©s dans la guerre, on peut citer les Français Guillaume Apollinaire, Alain-Fournier, Blaise Cendrars, Joseph Kessel, Henri Barbusse, Louis-Ferdinand CĂ©line, Jean Giraudoux, Raymond DorgelĂšs, Charles PĂ©guy, Jean Giono, Roger Vercel, Louis Aragon, Romain Rolland, l’AmĂ©ricain Ernest Hemingway, qui fut ambulancier en Italie, les Allemands Ernst JĂŒnger et Erich Maria Remarque, les Anglais Harry Fellows et J. R. R. Tolkien, qui ont participĂ© Ă  la bataille de la Somme, le Belge Émile Verhaeren ou encore l’Autrichien Stephen Zweig qui, jugĂ© inapte au combat, fut enrĂŽlĂ© dans les services de propagande. Beaucoup furent blessĂ©s ; Cendrars fut amputĂ© d’un bras. D’autres y perdirent la vie comme Alain-Fournier, Charles PĂ©guy ou encore Apollinaire, dĂ©cĂ©dĂ© en 1918 de la grippe espagnole aprĂšs avoir Ă©tĂ© blessĂ© en 1915 au front. Pour ces hommes, il est nĂ©cessaire de tĂ©moigner de l’horreur de la guerre. Ceux qui se sont engagĂ©s par exaltation patriotique expriment leur dĂ©sillusion face Ă  l’absurditĂ© et Ă  la cruautĂ© des combats. Ceux qui cherchent Ă  publier leur tĂ©moignage durant la guerre, pour leur part, sont confrontĂ©s Ă  une censure qui ne souhaite pas voir se rĂ©pandre un esprit pacifiste et antimilitariste. Certains auteurs CĂ©line, Remarque, Giono, Hemingway attendront plusieurs annĂ©es aprĂšs la guerre, et la menace d’un nouveau conflit, pour publier des romans largement inspirĂ©s de leur expĂ©rience. Les Ă©crits postĂ©rieurs Ă  la guerre rencontrent pourtant moins de succĂšs. Les Croix de bois de Raymond DorgelĂšs, par exemple, manque le prix Goncourt de peu, au profit de Proust À l’ombre des jeunes filles en fleurs. Le public est en effet Ă  ce moment lassĂ© des rĂ©cits du conflit ; par ailleurs, les mouvements dadaĂŻste et surrĂ©aliste contribuent Ă©galement Ă  dĂ©valoriser ces tĂ©moignages pendant l’ cĂŽtĂ©s des hommes de lettres, de nombreux autres combattants ont aussi tĂ©moignĂ© par Ă©crit de leur expĂ©rience, du simple soldat aux plus hauts chefs de guerre tels que Philippe PĂ©tain ou Erich von Falkenhayn. Aux cĂŽtĂ©s des hommes de lettres, de nombreux autres combattants ont aussi tĂ©moignĂ© par Ă©crit de leur expĂ©rience, du simple soldat aux plus hauts chefs de guerre tels que Philippe PĂ©tain ou Erich von Falkenhayn. Henri Barbusse, Le Feu, Journal d’une escouade, 1916EngagĂ© volontaire en 1914, Ă  41 ans, Henri Barbusse raconte son expĂ©rience personnelle du front et des tranchĂ©es de dĂ©cembre 1914 Ă  1916. Ce rĂ©cit est paru sous forme de feuilleton dans le quotidien L’ƒuvre Ă  partir du 3 aoĂ»t 1916, puis intĂ©gralement Ă  la fin de novembre 1916, aux Ă©ditions Flammarion. Il reçoit le prix Goncourt la mĂȘme annĂ©e. Un passage de ce rĂ©cit inspirera en 1934 au peintre allemand Otto Dix le tableau Flandres, sa derniĂšre toile consacrĂ©e Ă  la grande guerre. Roland DorgelĂšs, Les Croix de bois, 1919DorgelĂšs s’inspire de sa propre expĂ©rience de la guerre mais il publie son roman sous un pseudonyme. À travers une succession de tableaux sans vĂ©ritables liens entre eux, il dĂ©peint le quotidien des soldats, au front comme Ă  l’arriĂšre. Le titre fait rĂ©fĂ©rence aux croix de bois plantĂ©es le long des chemins pour les soldats morts au front. Si le roman manque le Goncourt de peu l’annĂ©e de sa publication 1919, il obtient nĂ©anmoins le prix Femina et rencontre un succĂšs considĂ©rable. Maurice Genevoix, Ceux de 14, 1949 rĂ©cits de guerre publiĂ©s de 1916 Ă  1921 rĂ©unisLe lieutenant Maurice Genevoix a 24 ans quand il est mobilisĂ© pour partir au front. Au long de cinq livres rĂ©unis dans le recueil Ceux de 14, il raconte les huit mois qu’il a passĂ©s au front, Ă  Verdun notamment face Ă  l’horreur des conditions de vie dans les combats – boue, froid et mort –, le lecteur assiste Ă  l’amenuisement de l’enthousiasme patriotique du soldat et Ă  la montĂ©e du dĂ©couragement. BlessĂ© en 1915, Maurice Genevoix sera rĂ©formĂ©. Ernst JĂŒnger, Orages d’aciers, 1920L’auteur a rĂ©digĂ© ce rĂ©cit autobiographique Ă  partir de ses carnets de guerre et de photographies. Il y raconte son quotidien de soldat pendant quatre ans dans un rĂ©cit lucide et parfois Ă©trangement dĂ©tachĂ© des horreurs de la guerre. JĂŒnger aura du mal Ă  publier ce premier roman dans une sociĂ©tĂ© d’aprĂšs-guerre lassĂ©e de ce genre de rĂ©cit, trĂšs rĂ©pandu pendant la pĂ©riode du conflit. Joseph Kessel, L’Équipage, 1923Brancardier durant quelques mois en 1914, Joseph Kessel rejoint l’aviation Ă  la fin de l’annĂ©e 1916. Il s’inspire de cette expĂ©rience pour rĂ©diger ce rĂ©cit qui raconte les aventures d’Herbillon, un jeune homme qui quitte sa famille et celle qu’il aime pour s’engager dans l’aviation. Kessel offre dans ce rĂ©cit une vision assez idĂ©alisĂ©e de la guerre, qui n’apparaĂźt qu’en arriĂšre-plan, mettant surtout en avant le courage et la fraternitĂ© des hommes face Ă  la mort. Ernest Hemingway, L’Adieu aux armes, 1929D’inspiration autobiographique, ce roman est Ă©crit Ă  la premiĂšre personne. L’histoire se dĂ©roule en Italie pendant la Grande Guerre. Elle raconte l’histoire d’amour tragique entre Frederic Henry, un ambulancier amĂ©ricain engagĂ© dans la Croix-Rouge italienne comme le fut Hemingway, et Catherine Barkley, une infirmiĂšre anglaise. Erich Maria Remarque, À l’ouest rien de nouveau, 1929Erich Maria Remarque s’inspire de son expĂ©rience personnelle de la guerre pour Ă©crire ce roman pacifiste qui connut un succĂšs mondial. Le hĂ©ros, Paul BĂ€umer, est un jeune soldat allemand de 19 ans. InfluencĂ© par la propagande patriotique, il s’engage volontairement et dĂ©couvre sur le front ouest l’horreur de la guerre. Ce roman, considĂ©rĂ© comme relevant de l’ art dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© » par les nazis, subira les autodafĂ©s allemands en 1933. Robert Musil, L’Homme sans qualitĂ©s, 1930-1932Robert Musil participe Ă  la PremiĂšre Guerre mondiale, notamment sur le front italien. DĂ©mobilisĂ© en 1916 pour une neurasthĂ©nie dĂ©pressive, il fait la connaissance de Franz Kafka lors d’un sĂ©jour dans un hĂŽpital de Prague. Il finit ensuite la guerre dans le service de presse de l’armĂ©e. C’est Ă  partir de notes prises entre 1915 et 1917 dans des carnets qu’il Ă©crit le roman L’Homme sans qualitĂ©s, considĂ©rĂ© comme son chef-d’Ɠuvre par la critique. Louis-Ferdinand CĂ©line, Voyage au bout de la nuit, 1932Ce rĂ©cit Ă  la premiĂšre personne, largement inspirĂ© de la vie de l’auteur, est menĂ© par Ferdinand Bardamu. Dans les premiers chapitres, le personnage raconte l’enfer de la PremiĂšre Guerre mondiale et la violence absurde des tranchĂ©es. Ce premier roman de CĂ©line manque de deux voix le prix Goncourt mais obtient le prix Renaudot. Il est remarquable pour son style caractĂ©risĂ© par l’utilisation de points de suspension, d’onomatopĂ©es, de langage oral » et argotique. L’auteur, blessĂ© Ă  la guerre et traumatisĂ© par cette expĂ©rience, dĂ©nonce toute forme d’hĂ©roĂŻsme pour lui, la seule option raisonnable face Ă  la folie guerriĂšre est la lĂąchetĂ©. Roger Vercel, Capitaine Conan, 1934Dans ce roman partiellement autobiographique, Roger Vercel s’inspire de sa participation Ă  la Grande Guerre, notamment sur le front d’Orient au cours de l’annĂ©e qui suit l’Armistice. En 1918, les hommes du Capitaine Conan ne sont pas dĂ©mobilisĂ©s ils sont envoyĂ©s en mission de soutien en Roumanie. Mais ces soldats, qui sont plongĂ©s dans l’inaction, ont du mal Ă  respecter les lois de la vie civile. Norbert, narrateur et ami de Conan, est chargĂ© d’enquĂȘter sur des mĂ©faits de ce type en vue de traduire les soldats incriminĂ©s devant le conseil de guerre. Mais Conan est accusĂ© de meurtre Norbert abandonne son nouveau poste en refusant d’accuser son camarade. Le roman a reçu le prix Goncourt. Jean Giono, Recherche de la puretĂ© », 1939Ce texte autobiographique est publiĂ© en prĂ©face des Carnets Moleskine de Lucien Jacques Gallimard, 1939. Il s’agit d’un pamphlet qui tĂ©moigne des positions pacifistes de Giono dans les annĂ©es 1930. L’auteur, qui a Ă©tĂ© traumatisĂ© par son expĂ©rience de la PremiĂšre Guerre mondiale, est condamnĂ© Ă  deux mois de prison pour appel Ă  la dĂ©sertion. Ce texte a Ă©tĂ© rééditĂ© en 2013 dans le recueil Écrits pacifistes. D’autres textes de Giono dĂ©noncent l’horreur de la guerre, tel le roman Le Grand Troupeau, publiĂ© en 1931, ou Refus d’obĂ©issance » 1934, un texte que l’on retrouve aussi dans le recueil Écrits pacifistes. Blaise Cendrars, La Main coupĂ©e, 1946En aoĂ»t 1914, le poĂšte Blaise Cendrars s’engage comme volontaire dans l’armĂ©e française. Il combat sur le front de la Somme puis participe Ă  la grande offensive de Champagne. GriĂšvement blessĂ© lors d’un assaut le 28 septembre 1915, il est amputĂ© de son bras droit
 d’écrivain. Dans La Main coupĂ©e, Cendrars raconte l’annĂ©e qu’il a passĂ©e au front en condamnant les idĂ©ologies qui ont dĂ©chaĂźnĂ© et exploitĂ© la violence. On retrouve aussi le rĂ©cit de son amputation dans la nouvelle autobiographique J’ai saignĂ©, Ă©crite en 1938 Paris, Hatier, coll. Classiques et Cie. CollĂšge », 2012. En 1919, Cendrars assistera aussi le rĂ©alisateur Abel Gance lors du tournage du film pacifiste J’ de lettresJean-Pierre GuĂ©no, Paroles de poilus. Lettres et carnets du front, 1914-1918, 1993 Ils avaient dix-sept ou vingt-cinq ans. Se prĂ©nommaient Gaston, Louis, RenĂ©. Ils Ă©taient palefreniers, boulangers, colporteurs, bourgeois ou ouvriers. Ils devinrent soudainement artilleurs, fantassins, brancardiers
 Voyageurs sans bagage, ils durent quitter leurs femmes et leurs enfants et revĂȘtir l’uniforme mal coupĂ©, chausser les godillots cloutĂ©s
 Sur huit millions de mobilisĂ©s entre 1914 et 1918, plus de deux millions de jeunes hommes ne revirent jamais le clocher de leur village natal. Plus de quatre millions subirent de graves blessures
 Huit mille personnes ont rĂ©pondu Ă  l’appel de Radio France visant Ă  collecter les lettres, jusqu’ici Ă©parpillĂ©es, de ces Poilus. Cet ouvrage en prĂ©sente une centaine. »PoĂ©sieJohn McCrae, In Flanders Fields », mai 1915On reconnaĂźt le coquelicot comme le symbole du souvenir Ă  la mĂ©moire des soldats du Canada, des pays du Commonwealth britannique et des États-Unis qui sont morts Ă  la guerre. Cette fleur doit son importance au poĂšme "Au champ d’honneur” composĂ© par le major John McCrae nommĂ© plus tard lieutenant-colonel, un chirurgien dans l’artillerie canadienne, au cours de la deuxiĂšme bataille d’Ypres, en Belgique, en mai 1915. Les rĂ©fĂ©rences au coquelicot aux premiĂšre et derniĂšre strophes du poĂšme de la guerre le plus lu et le plus souvent citĂ© ont contribuĂ© Ă  donner Ă  la fleur le statut d’emblĂšme du souvenir et de symbole d’une croissance nouvelle parmi la dĂ©vastation laissĂ©e par la guerre. Au champ d’honneurAu champ d’honneur, les coquelicotsSont parsemĂ©s de lot en lotAuprĂšs des croix ; et dans l’espaceLes alouettes devenues lassesMĂȘlent leurs chants au sifflementDes sommes mortsNous qui songions la veille encor’À nos parents, Ă  nos amis,C’est nous qui reposons iciAu champ d’ vous jeunes dĂ©sabusĂ©sÀ vous de porter l’oriflammeEt de garder au fond de l’ñmeLe goĂ»t de vivre en le dĂ©fi, sinonLes coquelicots se fanerontAu champ d’honneur. Adaptation française du poĂšme In Flanders Fields » de John McCrae par le Major Jean Pariseau Wilfred Owen, Dulce et decorum est », 1917Dans ce poĂšme Ă©crit en octobre 1917 et publiĂ© Ă  titre posthume en 1920, ce jeune Britannique dĂ©nonce l’exaltation guerriĂšre d’un cĂ©lĂšbre vers du poĂšte latin Horace Il est doux et honorable de mourir pour la patrie. » Il meurt Ă  25 ans, le 4 novembre 1918, sept jours avant l’Armistice. Dulce et decorum estPliĂ©s en deux, tels de vieux mendiants sous leur sac,Harpies cagneuses et crachotantes, Ă  coups de juronsNous pataugions dans la gadoue, hors des obsĂ©dants Ă©clairs,Et pesamment clopinions vers notre lointain marche en dormant. Beaucoup ont perdu leurs bottesEt s’en vont, boiteux chaussĂ©s de sang, estropiĂ©s, aveugles ;Ivres de fatigue, sourds mĂȘme aux hululements estompĂ©sDes Cinq-Neuf distancĂ©s qui s’abattent vers l’ gaz ! Le gaz ! Vite, les gars ! EffarĂ©s et Ă  tĂątonsCoiffant juste Ă  temps les casques malaisĂ©s ;Mais quelqu’un hurle encore et trĂ©bucheEt s’effondre, se dĂ©battant, comme enlisĂ© dans le feu ou la chaux
Vaguement, par les vitres embuĂ©es, l’épaisse lumiĂšre verte,Comme sous un ocĂ©an de vert, je le vis se tous mes rĂȘves, sous mes yeux impuissants,Il plonge vers moi, se vide Ă  flots, s’étouffe, il se des rĂȘves suffocants vos pas Ă  vous aussiSuivent le fourgon oĂč nous l’avons jetĂ©,Que votre regard croise ces yeux blancs convulsĂ©s,Cette face qui pend, comme d’un dĂ©mon Ă©cƓurĂ© de pĂ©chĂ© ;Que votre oreille Ă  chaque cahot capte ces gargouillisDe sang jaillissant des poumons rongĂ©s d’écume,Ce cancer obscĂšne, ce rebut d’amertume tel, immonde,L’ulcĂšre Ă  jamais corrompant la langue innocente,Ami, avec ce bel entrain plus ne direzAux enfants brĂ»lant de gloire dĂ©sespĂ©rĂ©e,Ce Mensonge de toujours Dulce et decorum estPro patria de Wilfred Owen, Dulce et dĂ©corum est », 1917, in Et chaque lent crĂ©puscule de Wilfred Owen, traduction de Xavier Hanotte, Bordeaux, Castor Astral, 2012. Guillaume Apollinaire, Calligrammes, PoĂšmes de la paix et de la guerre, 1918 ; PoĂšmes Ă  Lou, 1947En novembre 1914, Apollinaire s’engage volontairement dans l’armĂ©e française. BlessĂ© Ă  la tĂȘte en 1915, il meurt en 1918 de la grippe espagnole aprĂšs avoir publiĂ© ses Calligrammes qu’il dĂ©die Ă  un camarade mort au champ d’honneur en 1917. Parmi ces jeux d’écriture », on peut retenir La colombe poignardĂ©e et le jet d’eau ».En 1914, Apollinaire fait aussi la rencontre de Lou, avec qui il passe une semaine Ă  NĂźmes. Apollinaire lui Ă©crit tous les jours, entre 1914 et 1916, des lettres et des poĂšmes PoĂšmes Ă  Lou qui seront publiĂ©s aprĂšs sa mort, en Apollinaire, La Colombe poignardĂ©e et le jet d’eau, 1918, calligrammeParis, BibliothĂšque LittĂ©raire Jacques GumilĂ«v, L’ouvrier », 1918Homme de lettres et historien russe mariĂ© puis divorcĂ© de la poĂ©tesse Anna Akhmatova, NicolaĂŻ GumilĂ«v est le chef de file de la Guilde des poĂštes. EngagĂ© dans le corps expĂ©ditionnaire russe en France, en 1914, il s’oppose ouvertement au rĂ©gime bolchevique et sera exĂ©cutĂ© en 1921. L’ouvrierIl est devant son fourneau qui un homme vieillissant, regard calme a l’air humbleParce qu’il cligne ses yeux ses camarades sont lui ne dort pas est occupĂ© Ă  fondre la balleQui me sĂ©parera de la a fini ; ses yeux sont peut rentrer. La lune lui, dans le grand lit,L’attend sa femme, somnolente et balle qu’il a coulĂ©e siffleraPar-dessus l’écume de la Divina grise,La balle qu’il a coulĂ©e trouveraMa poitrine qu’elle tomberai, touchĂ© Ă  mort,Je reverrai dĂ©filer mon passĂ©,Mon sang coulera Ă  flotsSur l’herbe sĂšche, poussiĂ©reuse, alors paiera le prixDe ma vie brĂšve et blouse grisĂątre, vieillissant,Un petit homme a fait de NicolaĂŻ GumilĂ«v, L’ouvrier », 1918, in PoĂšmes, traduction de Serge Fauchereau, Neuilly-lĂšs-Dijon, Éditions du Murmure, Giraudoux, La guerre de Troie n’aura pas lieu, 1935L’auteur, qui a Ă©tĂ© blessĂ© durant la PremiĂšre Guerre mondiale, est un ardent pacifiste. Il Ă©crit cette piĂšce Ă  l’aube de la Seconde Guerre mondiale, Ă©tablissant un parallĂšle entre la situation en Europe, oĂč tout le monde voit venir la guerre sans rien faire, et celle de l’AntiquitĂ© face Ă  une guerre de Troie annoncĂ©e par Cassandre que personne ne veut croire. La piĂšce est créée par Louis Jouvet et sa troupe le 22 novembre 1935 au théùtre de l’ contemporainsDepuis une trentaine d’annĂ©es, la littĂ©rature contemporaine s’est emparĂ©e du thĂšme de la PremiĂšre Guerre mondiale, comme pour remplacer les voix des derniers poilus disparus. Le prix Goncourt 2013 attribuĂ© au roman de Pierre LemaĂźtre, Au revoir, lĂ -haut – qui dĂ©bute dans une tranchĂ©e –, tĂ©moigne de cette tendance. Les rĂ©cits Ă  la premiĂšre personne sont privilĂ©giĂ©s mais ces fictions, trĂšs documentĂ©es, donnent la parole Ă  des tĂ©moins que l’on avait moins entendus dans les Ă©crits des Ă©crivains mobilisĂ©s, comme les femmes et les enfants. Roch Carrier, La Guerre, Yes Sir!, 1968Roch Carrier est surtout connu pour son premier roman, La Guerre, Yes Sir!, paru en 1968, qui a Ă©tĂ© traduit en anglais et adaptĂ© au théùtre et au cinĂ©ma. L’histoire, trĂšs allĂ©gorique, prend place autour de la veillĂ©e et de la cĂ©rĂ©monie mortuaires d’un hĂ©ros de guerre. Sise dans le QuĂ©bec profond durant la PremiĂšre Guerre mondiale, elle traite des thĂšmes de la conscription et des relations tendues entre les communautĂ©s francophone et anglophone Ă  cette Ă©poque. Jean Rouaud, Les Champs d’honneur, 1990L’auteur retrace son histoire familiale au travers de courtes biographies. Il Ă©voque notamment la disparition de deux frĂšres de la famille, Émile et Joseph ses grands-oncles, victimes de la Grande Guerre en 1916. Plus que l’horreur des tranchĂ©es, les Champs d’honneur dĂ©peint le vide et la souffrance créés par la Grande Guerre. Ce roman a obtenu le prix Goncourt. Joseph Boyden, Le Chemin des Ăąmes, 2006Ce premier roman de Boyden s’inspire de l’histoire rĂ©elle d’un AmĂ©rindien et rend hommage aux autochtones canadiens engagĂ©s dans la Grande Guerre. Deux Cris, Xavier et Elijah, se sont enrĂŽlĂ©s. Xavier, de retour au pays, voyage durant trois jours en canot pour retourner chez lui. Il revit alors les moments difficiles et traumatisants de son expĂ©rience combattante. SĂ©bastien Japrisot, Un long dimanche de fiançailles, 1991Cinq soldats qui veulent Ă©chapper Ă  l’enfer des tranchĂ©es se mutilent volontairement en espĂ©rant obtenir une permission. Pris sur le fait, ils sont condamnĂ©s Ă  mort pour l’exemple. Mais Mathilde, la petite amie de Manech, l’un d’entre eux, ne veut en aucun cas croire en la mort de son fiancĂ© et enquĂȘte afin de pouvoir le retrouver. Ce roman policier historique a reçu le prix InteralliĂ© et a Ă©tĂ© adaptĂ© au cinĂ©ma par Jean-Pierre Jeunet en 2004. Marc Dugain, La Chambre des officiers, 1998Ce bref roman Ă©voque les gueules cassĂ©es », les soldats dĂ©figurĂ©s durant la PremiĂšre Guerre mondiale comme le jeune lieutenant Adrien qui, entre les mains des chirurgiens et les soins de son infirmiĂšre, commence Ă  s’accepter et amorce son retour Ă  la vie sociale. Le roman est un succĂšs de librairie couronnĂ© par une vingtaine de prix littĂ©raires. Il a Ă©tĂ© adaptĂ© au cinĂ©ma par Marc Dupeyron en 2000. Laurent GaudĂ©, Cris, 2001Pour son premier roman, Laurent GaudĂ© imagine un rĂ©cit polyphonique on dĂ©couvre la guerre, au front et Ă  l’arriĂšre, Ă  travers diffĂ©rentes voix, diffĂ©rents cris ceux de Jules, de Marius, de Boris, de Ripoll, de RĂ©nier, de Barboni ou de M’Bossolo. Chacun agit et rĂ©agit Ă  sa maniĂšre face Ă  l’horreur et Ă  la folie des combats. Alice Ferney, Dans la guerre, 2003L’auteur suit l’itinĂ©raire de Jules, un paysan landais, depuis son ordre de mobilisation en aoĂ»t 1914, jusqu’à l’Armistice. Alice Ferney relate le quotidien des tranchĂ©es et celui des femmes restĂ©es Ă  l’arriĂšre, Ă  la terre, dans l’attente. Claude Michelet, En attendant minuit, 2003L’auteur Ă©voque alternativement deux heures de la vie de deux personnages vivant la guerre Ă  la fin de l’annĂ©e 1916 Jean, qui attend la relĂšve dans sa tranchĂ©e, et sa femme Marthe, qui se retrouve seule avec son angoisse dans sa ferme de Brive. BĂ©nĂ©dicte des Mazery, La Vie tranchĂ©e, 2008Louis Saint-Gervais, un soldat rĂ©formĂ© pour blessure, est affectĂ© au service du contrĂŽle postal le jeune homme doit censurer les lettres de ses camarades du front. Dans son roman, l’auteur cite des lettres de poilus authentiques. L’ouvrage existe dans une Ă©dition simplifiĂ©e notes, questionnaires et dossier d'accompagnement par Isabelle de Lisle, Paris, Hachette Éducation, coll. Classiques Hachette. BibliocollĂšge », n° 75, 2009. Pierre LemaĂźtre, Au revoir lĂ -haut, 2013Le rĂ©cit dĂ©bute dans l’enfer des tranchĂ©es. Deux rescapĂ©s – l’un traumatisĂ©, l’autre dĂ©figurĂ© – tentent de poursuivre leur vie aprĂšs la fin de la guerre. Ils dĂ©cident de prendre leur revanche en rĂ©alisant une escroquerie aux monuments aux morts aussi spectaculaire qu’amorale. Ce roman a reçu le prix de jeunesseDepuis une dizaine d’annĂ©es, de nombreux titres de littĂ©rature jeunesse, notamment des romans historiques, sont consacrĂ©s Ă  la PremiĂšre Guerre mondiale, permettant une nouvelle approche pĂ©dagogique de cette pĂ©riode historique. Michael Morpurgo, Cheval de guerre, 1982Le rĂ©cit est menĂ© par Joey, un jeune cheval de ferme qui, aprĂšs avoir Ă©tĂ© vendu Ă  des soldats britanniques, devient un cheval de guerre il combat au front, dĂ©place les canons, tire les brancards pour ramener les blessĂ©s. Un jour, il est capturĂ© par les Allemands. Ce rĂ©cit a Ă©tĂ© adaptĂ© au cinĂ©ma par Steven Spielberg en 2012. Paule du Bouchet, Le Journal d’AdĂšle, 1995AdĂšle, une jeune paysanne de Bourgogne, a bientĂŽt 14 ans. Elle commence son journal intime en juillet 1914 et le tiendra durant les quatre annĂ©es de guerre. Elle y raconte le dĂ©part de ses frĂšres, puis de son pĂšre, la solitude des femmes et des enfants face aux travaux des champs, la mort des proches, sa correspondance avec Lucien dont elle est la marraine de guerre. Catherine Cuenca, La Marraine de guerre, 2001Étienne est mobilisĂ© depuis deux ans. Son unique rĂ©confort lui vient de sa correspondance avec Marie-Pierre, sa marraine de guerre. Seuls ses lettres et ses colis lui permettent de supporter la peur de la mort et l’horreur des tranchĂ©es. Au cours d’une permission, il dĂ©cide de rencontrer enfin celle qu’il ne connaĂźt qu’à travers son Ă©criture. Yves Pinguilly, Verdun 1916, Un tirailleur en enfer, 2003En 1915, Tierno, un jeune GuinĂ©en, rejoint Dakar afin de poursuivre ses Ă©tudes. Mais lĂ -bas, il est embarquĂ© de force sur un navire, avec d’autres Africains, Ă  destination de la France. AprĂšs un entraĂźnement, il devient tirailleur sĂ©nĂ©galais » et part se battre Ă  Verdun. Michael Morpurgo, Soldat Peaceful, 2004Dans la nuit du 24 au 25 juin 1916, Thomas Peaceful, trĂšs jeune soldat de l’armĂ©e britannique, ne veut surtout pas s’endormir, il veut se souvenir
 Le roman retrace son enfance dans la campagne anglaise du dĂ©but du XXe siĂšcle, jusqu’à son engagement dans l’armĂ©e britannique et son parcours en ce dĂ©but de la guerre de 1914. Un roman qui dĂ©nonce et rend hommage aux nombreux soldats qui furent injustement fusillĂ©s pour dĂ©sertion ou lĂąchetĂ© – dont certains seulement parce qu’ils s’étaient endormis Ă  leur poste. Sophie Humann, InfirmiĂšre pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, Journal de GeneviĂšve Darfeuil, Houlgate-Paris, 1914-1918, Alors que le conflit s’éternise et que, sur le front, les hommes tombent les uns aprĂšs les autres, GeneviĂšve et sa mĂšre intĂšgrent plusieurs associations d’aide aux soldats. Le jour de ses 16 ans, GeneviĂšve commence Ă  travailler Ă  l’hĂŽpital d’Houlgate oĂč elle trouve sa vocation infirmiĂšre. HervĂ© Giraud, Le Jour oĂč l’on a retrouvĂ© le soldat Botillon, 2013Deux Ă©poques nous sont racontĂ©es en alternance la guerre de 14-18, Ă  laquelle participe le soldat Botillon, et le dĂ©but du XXIe siĂšcle, avec le rĂ©cit d’une fĂȘte de famille Ă  l’occasion des 100 ans d’une arriĂšre-grand-mĂšre qui n’est autre que la fille du soldat Botillon, et qui n’a jamais connu son pĂšre disparu lors des combats. Paul Dowswell, 11 Novembre, 2014Au matin du 11 novembre 1918, sur le front ouest, le soldat Will Franklin s’apprĂȘte Ă  partir en mission, Ă  la recherche de soldats allemands cachĂ©s au cƓur d’une forĂȘt. Le jeune homme, terrifiĂ© par la nouvelle Ă©preuve qu’il doit affronter, ignore, comme ses camarades, que d’ici quelques heures la guerre sera finie. Bandes dessinĂ©esÀ l’exception de Benjamin Rabier, il faut attendre la fin du XXe siĂšcle pour que la bande dessinĂ©e, alors en pleine expansion, s’empare du thĂšme de la PremiĂšre Guerre mondiale. InspirĂ© par l’histoire de son grand-pĂšre, Jacques Tardi s’est tout particuliĂšrement intĂ©ressĂ© Ă  cette pĂ©riode historique et lui a consacrĂ© plusieurs albums. Benjamin Rabier, Flambeau, Chien de guerre, 1916En 1916, le cĂ©lĂšbre illustrateur Benjamin Rabier imagine le personnage de Flambeau, chien de ferme devenu chien de guerre, dans un album illustrĂ© trĂšs proche de l’univers de la bande dessinĂ©e. Vilain et mal-aimĂ©, Flambeau part Ă  la guerre en amateur » et triomphe toujours de l’ennemi. Une Ɠuvre patriotique qui donne un aperçu de ce que pouvait ĂȘtre la propagande destinĂ©e aux enfants. Jacques Tardi, C’était la guerre des tranchĂ©es, 1993 Jacques Tardi, Jean-Pierre Verney, Putain de guerre, 2008 Kris, MaĂ«l, Notre mĂšre la guerre, 4 tomes, 2009-2014Affiches de propagandeLes affiches de propagande sont incontournables, dans toute l’Europe et aux États-Unis, pour exalter l’élan patriotique elles incitent Ă  s’engager et surtout, Ă  participer financiĂšrement Ă  l’effort de guerre en souscrivant aux emprunts d’État. Elles jouent aussi sur les peurs Ă  travers des caricatures effrayantes de l’ennemi, telle cette affiche allemande qui reprĂ©sente un soldat français aux doigts crochus cherchant Ă  s’emparer de l’ dĂ©but du XXe siĂšcle, vers 1905, et dans la continuitĂ© de l’hĂ©ritage impressionniste, les peintres se rĂ©clament de Gauguin, Van Gogh et CĂ©zanne et rompent avec l’ordre Ă©tabli. Ils peignent au mĂ©pris des rĂšgles de l’AcadĂ©mie et transgressent le principe d’imitation du monde visible fauvisme, cubisme, futurisme, abstraction constituent de vĂ©ritables rĂ©volutions picturales qui, face aux innovations, inventions et dĂ©couvertes du dĂ©but du siĂšcle aviation et cinĂ©ma notamment, inventent une nouvelle façon de reprĂ©senter la rĂ©alitĂ© et, plus, donnent Ă  voir d’autres rĂ©alitĂ©s que celles des apparences. Ces rĂ©volutions sont internationales de Paris Ă  Moscou, de Vienne Ă  Berlin, de Bruxelles Ă  Londres, les artistes Ă©changent, correspondent, et glissent peu Ă  peu vers l’abstraction
 La guerre de 14-18 brise l’élan de ce courant crĂ©atif. Ainsi, plusieurs mouvements d’avant-garde apparus avant 1914, comme le cubisme, disparaissent Ă  la fin de la guerre. Braque, qui n’a pas laissĂ© un croquis de la guerre, est blessĂ© en 1915 ; Derain, qui passe les quatre annĂ©es de la guerre dans l’artillerie, remplace Ă  cette occasion la peinture par la photographie. LĂ©ger Ă©chappe de justesse Ă  Verdun. D’anciens cubistes et fauves sont employĂ©s au camouflage. Certains, comme Delaunay et Picabia, quittent la France pour ne pas combattre. En Italie, la mort de Boccioni et de Sant’Elia vide le futurisme de sa substance. Par ailleurs, pour les pays en guerre, il n’est plus question de salons, d’expositions ou de dĂ©bats artistiques. Cependant, pour certains peintres qui sont mobilisĂ©s, la guerre s’impose comme sujet. Comment ont-ils reprĂ©sentĂ© cette guerre d’un genre nouveau, qui ne ressemble en rien aux batailles de jadis ? Les innovations technologiques de cette premiĂšre guerre industrielle, mais aussi l’effacement des hommes devant les machines et les souffrances conduisent les artistes vers de nouveaux modes d’expression. Les artistes des avant-gardes europĂ©ennes, expressionnistes, cubistes, futuristes, rompent avec la peinture acadĂ©mique des batailles, qui utilise l’allĂ©gorie et le rĂ©alisme. Ils inventent une expression nouvelle qui rend compte de la rĂ©alitĂ© – nouvelle aussi et monstrueuse – Ă  laquelle ils sont confrontĂ©s. Fernand LĂ©ger, qui reprĂ©sentera en 1917 les soldats en hommes-robots, totalement dĂ©shumanisĂ©s, dans son tableau La Partie de cartes, Ă©crit en mai 1915 Ă  un ami C’est tout de mĂȘme une guerre bien curieuse. [
] C’est linĂ©aire et sec comme un problĂšme de gĂ©omĂ©trie. Tant d’obus en tant de temps sur une telle surface, tant d’hommes par mĂštre et Ă  l’heure fixe en ordre. Tout cela se dĂ©clenche mĂ©caniquement. C’est l’abstraction pure, plus pure que la Peinture cubiste "soi-mĂȘme". Je ne te cache pas ma sympathie pour cette maniĂšre-lĂ  [
] » Fernand LĂ©ger, Une correspondance de guerre », Cahiers du musĂ©e national d’Art moderne, Paris, 1990.Fernand LĂ©ger, La Partie de cartes, 1917Huile sur toile H 1,29 m ; L 1,93 m, Otterlo, musĂ©e Britannique Nevinson et le futuriste italien Severini ressentent eux aussi que la guerre moderne doit ĂȘtre peinte de maniĂšre moderne. Il est impossible de reprĂ©senter les explosions des obus, ou le dĂ©chaĂźnement de l’artillerie il ne faut plus imiter, il faut transcrire. Pour exprimer la dĂ©shumanisation et la violence de la guerre, ces peintres vont briser les lignes, dĂ©laisser le dĂ©tail, pour faire Ă©clater les Nevinson, Explosion d’obus Bursting shell, 1915Huile sur toile H 0,76 m ; L 0,56 m, Royaume-Uni, Londres, Tate Severini, The War La Guerre, 1914Huile sur toile, Allemagne, Munich, Pinakothek der Moderne, Sammlung Moderne expressionnistes allemands, pour leur part, vont vers l’expression des angoisses humaines – tel le cri de dĂ©sespoir sidĂ©ral » qui rĂ©sonne dans l’Ɠuvre fameuse d’Edvard Munch, que l’on peut considĂ©rer comme le prĂ©curseur de ce mouvement. La forme expressionniste utilise un trait nerveux et des dĂ©formations qui font jaillir Ă©motions et sentiments. Parmi eux, Otto Dix se distingue particuliĂšrement, qui consacre une grande partie de son Ɠuvre Ă  la reprĂ©sentation de la guerre et aux sĂ©quelles qu’elle laisse dans la sociĂ©tĂ© allemande. La plupart de ses tableaux seront plus tard considĂ©rĂ©s comme de l’art dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© » par les Dix, Autoportrait en soldat, 1914Huile sur papier H 68 cm ; L 53,5 cm, Allemagne, Stuttgart, Kunstmuseum Dix, La Guerre triptique, 1929ContreplaquĂ©, huile sur bois panneau central H 2,04 m ; L 2,04 m ; panneau droit et gauche H 2,04 m ; L 1,02 m ; prĂ©delle H 0,60 m ; L 2,04 m, Allemagne, Dresde, Staatliche Kunstsammlungen, GemĂ€ldegalerie Neue il faut noter que la guerre est couverte par des photographes, des peintres et illustrateurs officiels comme François Flameng, dont les nombreux croquis et dessins sont parus dans la revue L’Illustration. Pour exemple, voici d’autres Ɠuvres inspirĂ©es par la Grande Guerre Erich Heckel, Zwei Verwundete, 1915, Xylographie sur papier, Allemagne, Essen, musĂ©e Vallotton, Les BarbelĂ©s, 1916, Galerie Paul-Vallotton, Kokoschka, Isonzo-Front Le Front d’Isonzo, 1916, MusĂ©e Jenisch, Grosz, Explosion, 1917, Museum of Modern Art, New Gromaire, La Guerre, 1925, MusĂ©e d’Art moderne de la Ville de Ottawa, la salle du SĂ©nat contient une sĂ©rie de grandes peintures sur la Grande Guerre, commissionnĂ©es par le Canada mais pour la plupart exĂ©cutĂ©es par des Britanniques. Il est facile d’obtenir une brochure sur le sujet voir Internet. Le MusĂ©e canadien de la guerre possĂšde Ă©galement une imposante collection de peintures rĂ©alisĂ©es par des Canadiens dont le sujet est la Grande Guerre, Ă  la fin du conflit ou tout de suite aprĂšs. Entre 2000 et 2005, une exposition itinĂ©rante de 60 Ɠuvres de cette collection mĂ©connue du musĂ©e a circulĂ© dans le pays, donnant lieu Ă  la brochure Tableaux de guerre, Chefs-d’Ɠuvre du MusĂ©e canadien de la guerre 2001. Enfin, on trouve un excellent article de Laura Brandon sur l’art de guerre et les membres du Groupe des Sept sur le site du MusĂ©e canadien de la guerre. Tous ceux qui sont nommĂ©s ne sont pas allĂ©s outre-mer, mais on les a souvent embauchĂ©s sur la fin de la guerre pour complĂ©ter ce que les Anglais avaient fait jusque-lĂ . La peinture de ceux du Groupe des Sept qui ont participĂ© aux combats ou ont eu l’occasion de voir tout de suite aprĂšs la guerre les dommages qu’elle avait causĂ©s, reste marquĂ©e par cette expĂ©rience. Une peinture de Jackson, un combattant, faite en Europe durant la guerre est Ă  rapprocher d’autres qu’il a plus tard faites au nord de l’ et monumentsLes sculptures et monuments sont essentiellement des objets commĂ©moratifs. Le monument aux morts fut particuliĂšrement important aprĂšs la guerre. On en trouve dans pratiquement tous les villages et villes de Benet, Le Poilu victorieux, 1920, monument aux morts une centaine d’exemplaires en France Walter Allward, Parc mĂ©morial canadien de Vimy, 1935-1936, Nord-Pas de Calais, FranceConstantin Brancusi, La Colonne sans fin, 1937, Targu Jiu, RoumanieParc mĂ©morial canadien de Vimy, Pas-de-Calais, 2013CinĂ©maL’historien du cinĂ©ma Laurent Veray distingue quatre phases dans la reprĂ©sentation de la PremiĂšre Guerre mondiale au cinĂ©ma. Durant le conflit mĂȘme, le cinĂ©ma joue un rĂŽle important. C’est la premiĂšre fois que la guerre est filmĂ©e. Que ce soient des fictions, des documentaires ou les bandes d’actualitĂ©, les films servent la propagande il s’agit souvent de reprĂ©sentations patriotiques qui glorifient l’acte guerrier. Dans cette veine, le film La Bataille de la Somme, qui est rĂ©alisĂ© Ă  la demande du gouvernement britannique, sort en salles Ă  Londres en 1916. Aux États-Unis, Charlie Chaplin rĂ©alise en 1918 le film The Bond, qui exhorte Ă  la souscription aux Liberty Bonds ». AprĂšs la guerre, et surtout dans les annĂ©es 1930, le cinĂ©ma reprĂ©sente la guerre dans une volontĂ© pacifique, voire pacifiste. Puis la Seconde Guerre mondiale Ă©clipsera la Grande Guerre pendant un temps, mais celle-ci fera un retour au cinĂ©ma dans les annĂ©es 1960-1970, dans une vision plus transgressive et plus antimilitariste encore dans le contexte de la dĂ©colonisation, la guerre de 14-18 permet de dĂ©noncer d’autres conflits. Enfin, dans les annĂ©es 1990, avec le retour de la guerre en Europe et Ă  Sarajevo, la PremiĂšre Guerre mondiale est largement reprise et reprĂ©sentĂ©e, comme le point de dĂ©part de l’histoire europĂ©enne. Malins, McDowell, La Bataille de la Somme The Battle of the Somme, 1916Ce film britannique rĂ©alisĂ© par Geoffrey H. Malins et John B. MacDowell en 1916, dĂšs le dĂ©but de la bataille de la Somme 1er juillet 1916, est considĂ©rĂ© comme le premier long mĂ©trage documentaire sur la guerre. Il sort Ă  Londres quelques semaines aprĂšs cette date. Il montre les soldats en action, en mĂ©langeant des Ă©vĂ©nements rĂ©els et des actions reconstituĂ©es. L’objectif initial du film Ă©tait de servir Ă  remonter le moral de l’arriĂšre afin de stimuler la mobilisation mais les images, qui laissent apparaĂźtre la violence de la guerre moderne, choquent au contraire. Trente salles projettent le film Ă  Londres ; Ă  l’automne 1916, 20 millions de Britanniques l’ont vu. La Bataille de la Somme compte parmi l’un des films que la censure canadienne accepte, et mĂȘme, elle encourage sa diffusion. Abel Gance, J’accuse, 1919Ce film muet qui reprĂ©sente la mort de masse est l’un des tout premiers longs mĂ©trages pacifistes. Les morts y sont jouĂ©s par des soldats permissionnaires qui retourneront au combat aprĂšs le tournage. Le rĂ©alisateur y fait aussi figurer des gueules cassĂ©es. Abel Gance en rĂ©alisera une seconde version, parlante, en 1937. Le film met en relief deux hommes que tout sĂ©pare issus d’un mĂȘme village. L’un, Jean Diaz, est poĂšte et porte la joie de vivre, l’autre, François Laurin, est une brute qui rend sa femme, Édith, contrainte au mariage par son pĂšre, malheureuse. Jean et Édith tombent amoureux. La guerre Ă©clate. Jean et François apprennent Ă  se connaĂźtre pendant la guerre. Édith est dĂ©portĂ©e en Allemagne comme toutes les femmes de son village. Elle est violĂ©e par des soldats et parvient Ă  s’échapper et rentre chez elle. Mais François meurt Ă  la guerre, quant Ă  Jean, il devient fou, il a des visions macabres qui dĂ©noncent et accusent les horreurs de la guerre et il finit par mourir Ă©galement. » LĂ©on Poirier, Verdun, visions d’Histoire, 1928Sorti Ă  l’occasion de la commĂ©moration des 10 ans de l’Armistice, ce film qui retrace la bataille de Verdun est Ă  mi-chemin entre le documentaire et l’Ɠuvre de fiction. Il est composĂ© de trois actes ou visions » la Force, l’Enfer et le Destin. Lewis Milestone, À l’Ouest rien de nouveau, 1930 d’aprĂšs le roman d’Erich Maria Remarque Raymond Bernard, Les Croix de Bois, 1931 d’aprĂšs le roman de DorgelĂšs. Jean Renoir, La Grande Illusion, 1937 [
] Deux soldats français sont faits prisonniers par le commandant von Rauffenstein, un Allemand raffinĂ© et respectueux. Conduits dans un camp de prisonniers, ils aident leurs compagnons de chambrĂ©e Ă  creuser un tunnel secret. Mais Ă  la veille de leur Ă©vasion, les dĂ©tenus sont transfĂ©rĂ©s. Ils sont finalement emmenĂ©s dans une forteresse de haute sĂ©curitĂ© dirigĂ©e par von Rauffenstein. Celui-ci traite les prisonniers avec courtoisie [
] Mais les officiers français prĂ©parent une nouvelle Ă©vasion. » Stanley Kubrick, Les Sentiers de la gloire, 1957Dans ce film en noir et blanc d’aprĂšs le livre Ă©ponyme de Humphrey Cobb, 1935, Kubrick aborde le rĂŽle qu’ont jouĂ© certains officiers en dĂ©fendant des soldats accusĂ©s d’abandon de poste. En 1916, un gĂ©nĂ©ral veut faire fusiller la totalitĂ© des soldats encore en vie aprĂšs un assaut, les accusant de lui avoir dĂ©sobĂ©i en refusant d’aller au front comme les autres
 Il est tempĂ©rĂ© par le colonel Dax seuls trois soldats dĂ©signĂ©s au hasard seront jugĂ©s et tuĂ©s pour l’exemple »  Cette Ɠuvre fut censurĂ©e en France pendant prĂšs de 20 ans, par peur de porter atteinte Ă  la dignitĂ© de l’armĂ©e française ». Bertrand Tavernier, Capitaine Conan, 1996 d’aprĂšs le roman de R. Vercel François Dupeyron, La Chambre des officiers, 2000 d’aprĂšs le roman de M. Dugain Jean-Pierre Jeunet, Un long dimanche de fiançailles, 2004 d’aprĂšs le roman de S. Japrisot Christian Carion, Joyeux NoĂ«l, 2005Ce film Ă©voque la trĂȘve de NoĂ«l de 1914 durant laquelle les camps ennemis ont fraternisĂ©, au grand dam de l’état-major. Paul Gross, La Bataille de Passchendaele, 2007 Se dĂ©roulant durant la PremiĂšre Guerre mondiale, La Bataille de Passchendaele raconte l’histoire du sergent Michael Dunne [
], un soldat qui est brutalement blessĂ© en France et qui retourne Ă  Calgary Ă©motionnellement et physiquement Ă©prouvĂ©. Lors de son sĂ©jour Ă  l’hĂŽpital militaire de Calgary, il rencontre Sarah [
], une infirmiĂšre mystĂ©rieuse et attirante avec qui il dĂ©veloppe une passion amoureuse. Lorsque le jeune frĂšre asthmatique de Sarah, Davis [
], s’enrĂŽle pour combattre en Europe, Michael se sent contraint de retourner Ă  la guerre pour le protĂ©ger. Michael et David, comme de milliers d’autres Canadiens, vont participer Ă  la troisiĂšme bataille contre d’impossibles forces, qu’on appelle communĂ©ment ?Passchendaele”. C’est une histoire de passion, de courage et de dĂ©vouement, qui montre l’hĂ©roĂŻsme de tous ceux qui ont combattu Ă  la guerre, et de ceux qui les ont appuyĂ©s. »Musique et chansonsComme les autres artistes, les musiciens et compositeurs français s’engagent dans la guerre. Arnold Schonberg, le pĂšre du dodĂ©caphonisme, et Claude Debussy s’engagent par patriotisme, chacun dans un camp opposĂ©. Le compositeur Maurice Ravel, qui rĂȘve de participer Ă  la guerre, sera cependant rĂ©formĂ© Ă  cause de sa trop petite taille. Certains musiciens compositeurs joueront Ă  proximitĂ© des lignes pour soutenir le courage des soldats quatuor du gĂ©nĂ©ral Mangin. La chanson a Ă©galement jouĂ© un grand rĂŽle dans les tranchĂ©es patriotique, grivoise ou contestataire, elle permettait aux soldats de se donner du courage. Enfin, l’arrivĂ©e des soldats afro-amĂ©ricains sur le continent europĂ©en va contribuer Ă  la diffusion d’une nouvelle musique le jazz. Tout au long du XXe siĂšcle, la Grande Guerre continuera Ă  inspirer de grands noms de la chanson française. Claude Debussy, Les soirs illuminĂ©s par l’ardeur du charbon », 1917En fĂ©vrier 1917, Debussy compose cette courte piĂšce, aux accents de dĂ©sespoir et d’abandon, dont le titre est un vers de Charles Baudelaire. Gustav Holst, Les planĂštes, Mars, celui qui annonce la guerre, composĂ©e en 1914, créée en 1918ƒuvre symphonique dans laquelle les rythmes martelĂ©s et les dissonances exaltent l’élan et le courage des combattants. Cette marche guerriĂšre puissante et chaotique, parfois utilisĂ©e au cinĂ©ma, a influencĂ© les compositeurs de musiques de films notamment John Williams musique de Star Wars. Maurice Ravel, Concerto pour la main gauche, 1929-1931Ce concerto pour piano et orchestre en un seul mouvement a Ă©tĂ© composĂ© entre 1929 et 1931 et créé Ă  Vienne le 5 janvier 1932 par le pianiste autrichien Paul Wittgenstein, qui avait perdu son bras doit sur le front russe. Cette Ɠuvre, destinĂ©e Ă  n’ĂȘtre jouĂ©e que de la main gauche, nĂ©cessite une incroyable virtuositĂ©. La Chanson de Craonne, 1915Cette chanson contestataire fut censurĂ©e par le commandement militaire pour ses paroles subversives et antimilitaristes. Jacques Brel, La Colombe, 1959Cette chanson n’évoque pas la guerre de 14-18 en particulier, mais la guerre en gĂ©nĂ©ral. C’est une chanson pacifiste Ă©crite dans le contexte de la guerre d’AlgĂ©rie. Barbara, Le Verger en Lorraine, 1962 paroles de J. Poissonnier Maxime le Forestier, Les Lettres, 1975Cette chanson, Ă©crite Ă  partir de lettres retrouvĂ©es dans un grenier, Ă©voque la correspondance entre un mari mobilisĂ© et sa femme. Michel Sardou, Verdun, 1979 Notes bibliographie - sitographieBrandon Laura, L’art de guerre canadien » sur le site du MusĂ©e canadien de la Françoise, Dagen Philippe dir., Histoire de l’art. Époque contemporaine. XIXe-XXe siĂšcles, Flammarion, 1998 derniĂšre Ă©d. 2003.Milkovitch-Rioux Catherine , L’influence de la Grande Guerre sur la littĂ©rature française contemporaine », in Robert Gagnon, Yves Gingras, Actes du colloque Le Canada et la France dans la Grande Guerre », Ă  paraĂźtre en Sophie, ReprĂ©sentations de la Grande Guerre le regard des peintres contemporain et quel usage a Ă©tĂ© fait de leurs rĂ©alisations ? », sur le site de l’exposition La guerre 14-18 de la BibliothĂšque nationale de France. 1914-1918. La Grande Guerre Ă  travers les arts », un documentaire interactif de Adrien Minard, Pierre-Henri Gibert, Cellules. Chefs-d’Ɠuvre d’art militaire prĂ©sentĂ©s au musĂ©e McCord », sur le site du musĂ©e McCord. Inventaire national des monuments commĂ©moratifs militaires canadiens », sur le site de la Direction Histoire et patrimoine de la DĂ©fense nationale du Canada. La couleur des larmes. Les peintres devant la PremiĂšre Guerre mondiale », sur le site du MĂ©morial de Caen. La propagande de guerre au Canada », sur le site du MusĂ©e canadien de la guerre. Le coquelicot du jour du Souvenir et le poĂšme "Au champ d’honneur” », sur le site du MusĂ©e canadien de la guerre. Le spectacle "La Grande Guerre des Musiciens” », sur le site 14-18 Mission Centenaire. Les affiches », sur le site Les monuments aux morts, des Ɠuvres d’art au service du souvenir », sur le site Chemins de MĂ©moire. Petite bibliothĂšque du Centenaire. RĂ©cits de guerre », sur le site 14-18 Mission centenaire. Tableaux de guerre. Chefs-d’Ɠuvre du MusĂ©e canadien de la guerre. 1914-1918. 1939-1945 », exposition en ligne sur le site du MusĂ©e canadien de la de l’Association Wilfred Owen France. © RĂ©seau CanopĂ©, 2015 SpĂ©cialistede la collection française, il contribue Ă  la programmation de films sur le site ONF.ca. Il y publie rĂ©guliĂšrement des textes sur l’histoire de l’institution, ses films et ses artisans et propose des sĂ©lections de films aux internautes. Paris 1919. Paul Cowan. 2009 | 1 h 34 min Au lendemain de la PremiĂšre Guerre mondiale, qui a fait quelque 37 millions
Le documentaire du rĂ©alisateur du "Seigneur des Anneaux" s'appelle "They Shall Not Grow Old" et sortira en salles le 16 novembre. Peter Jackson, le rĂ©alisateur du "Seigneur des Anneaux" et du "Hobbit", sera Ă  Arras le 9 novembre pour prĂ©senter en avant-premiĂšre son documentaire "They Shall Not Graw Old" consacrĂ© Ă  la PremiĂšre guerre mondiale. Exclusif en France. Peter Jackson Le Seigneur des Anneaux participe Ă  La Grande VeillĂ©e en nous permettant de projeter son documentaire sur la Grande Guerre, Ă  Arras. le 9 novembre Ă  18h30 au Casino d’Arras. FLeturque cberger_pro IPilarowski Arras Pays d’Artois Tourisme ArrasPaysArtois 20 octobre 2018 Cette projection, la premiĂšre en France, se fera Ă  18h30 au Casino d'Arras. Ce documentaire a Ă©tĂ© construit Ă  base d'archives du War Museum de Londres restaurĂ©es et mises en couleur. On avait appris en janvier que le rĂ©alisateur nĂ©ozĂ©landais prĂ©parait un documentaire sur la Grande Guerre, c'Ă©tait d'ailleurs la raison pour laquelle il s'Ă©tait rendu dans l'Arrageois pendant l'Ă©tĂ© 2017, visitant notamment la carriĂšre Wellington. "C'est la deuxiĂšme fois que je viens ici" confiait alors le cinĂ©aste. "Il y a deux-trois ans, on Ă©tait venu faire un petit tour ici, jeter un oeil. Cette fois, j'ai pris des vacances pour rester quelques jours ici." They Shall Not Grow Old - Official Trailer 2018 Soutien Ă  la Grande VeillĂ©e Le jour n'est pas choisi au hasard le 10 novembre au soir aura lieu la Grande VeillĂ©e, un projet qui, comme l'explique Peter Jackson dans une vidĂ©o publiĂ©e par l'office de tourisme d'Arras consistera Ă  "mettre en lumiĂšre plus de 270 cimetiĂšres militaires dans le secteur d'Arras, grĂące Ă  des bougies qui seront dĂ©posĂ©es pour un hommage Ă  tous les soldats qui n'auront pas vu le jour se lever le 11 novembre 1918."Porter Jackson soutient La Grande VeillĂ©e et l’explique dans cette vidĂ©o Un grand merci VilleArras GrandArras ArrasPaysArtois hautsdefrance Mission1418 FLeturque PascalLachambre josephzimet Christian Berger Pro cberger_pro 21 octobre 2018
Une ouverture sur un réel bien souvent falsifié comme le fut la premiÚre guerre visitée par le cinéma, le conflit américano-espagnol en 1898. Les conflits qui suivirent cette guerre furent tous filmés. Tout au moins les marges des conflits puisqu'il n'était pas possible d'intervenir directement sur les champs de bataille. Reconstitutions et images réelles
CommĂ©morations du 11-Novembre Les explications vidĂ©o Parmi les milliers d’archives filmĂ©es de la premiĂšre guerre mondiale, les scĂšnes filmĂ©es sur les champs de batailles sont extrĂȘmement rares. Parmi les milliers d’archives de la premiĂšre guerre mondiale, les scĂšnes filmĂ©es sur les champs de batailles sont extrĂȘmement rares. Ce sont souvent des reconstitutions, rĂ©alisĂ©es en marge des combats. Ainsi, dans le documentaire La Bataille de la Somme, tournĂ© en 1916 par Geoffrey H. Malins et John B. McDowell, ce sont bien de vrais soldats qui apparaissent mais ils font semblant de mourir. Si les combats sont invisibles, c’est d’abord Ă  cause de la censure, explique l’historien du cinĂ©ma Laurent VĂ©ray, auteur d’AvĂšnement d’une culture visuelle de guerre Nouvelles Editions Jean-Michel Place, 2018. Dans un premier temps, l’armĂ©e française est rĂ©ticente Ă  filmer le front, car l’armĂ©e craint de donner ainsi des informations Ă  l’ennemi ». Une fois que l’état-major facilite l’accĂšs au front, en 1916, les opĂ©rateurs du cinĂ©matographe sont confrontĂ©s Ă  une deuxiĂšme contrainte leur matĂ©riel n’est pas adaptĂ©. Ralentis par leurs camĂ©ras posĂ©es sur pied et actionnĂ©es par une manivelle, sur le champ de bataille, avec des explosions autour d’eux, les opĂ©rateurs ont de grandes chances de se faire tuer. » La solution trouvĂ©e par l’armĂ©e pour filmer l’intensitĂ© des combats, c’est donc de demander Ă  des soldats de les reconstituer, notamment lors d’entraĂźnements. Ces images mises en scĂšne sont ensuite intĂ©grĂ©es aux films d’actualitĂ©s, diffusĂ©es Ă  l’arriĂšre. Pour Laurent VĂ©ray, l’objectif n’est pas de manipuler les spectateurs, mais de rendre visible par les moyens du cinĂ©ma quelque chose qui est rĂ©el, mais qu’on ne peut que difficilement filmer ». On trouve tout de mĂȘme quelques scĂšnes authentiques de combats dans les archives de la premiĂšre guerre mondiale. Elles sont trĂšs rares et ont notamment Ă©tĂ© filmĂ©es par l’armĂ©e française lors de la bataille de la Somme, en 1916, ou sur le Chemin des Dames, en 1917. Pierre TrouvĂ© Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
MakingOf du film "LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE - UN FILM HISTORIQUE" RĂ©alisĂ© par RaphaĂ«l Charpenet et Maxime Dahlem. Produit par Villion M. et Martin V. DÉROULE LA DESCRIPTION Abonne-toi Ă  la chaĂźne pour plus de vidĂ©o.
C'est par un court trailer d'Ă  peine une minute que la prochaine production de Sam Mendes Skyfall, de nombreux 007... a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©e au dĂ©but du mois d'aoĂ»t 2019. Pour l'instant, trĂšs peu d'informations ont filtrĂ©, si ce n'est le synopsis Pris dans la tourmente de la PremiĂšre Guerre Mondiale, Schofield et Blake, deux jeunes soldats britanniques, se voient assigner une mission Ă  proprement parler impossible. Porteurs d’un message qui pourrait empĂȘcher une attaque dĂ©vastatrice et la mort de centaines de soldats, dont le frĂšre de Blake, ils se lancent dans une vĂ©ritable course contre la montre, derriĂšre les lignes ennemies. » La bande-annonce en elle-mĂȘme permet d'en savoir un peu plus. Il va ĂȘtre question entre autre de guerre des mines, mais aussi d'une hypothĂ©tique offensive se dĂ©roulant en 1917 sans que le spectateur ne puisse pour l'instant dĂ©celer des informations Ă  ce sujet. Au niveau du casting, cependant, nous disposons d'un peu plus d'informations ; Mark Strong Jadotville, Imitation Game, Kingsman..., Dean-Charles Chapman Tommen Baratheon dans Game of Thrones, mais aussi Richard Madden Robb Stark dans Game of Thrones ou David Budd dans Bodyguard, Colin Firth et... Benedict Cumberbatch - oui, oui. L'acteur apparaĂźt d'ailleurs dans la bande-annonce en soldat britannique, reconnaissable entre tous ! Pour l'instant, aucune date n'est annoncĂ©e, si ce n'est Ă  l'horizon 2020 - ce qui nous laisse encore le temps de dĂ©couvrir d'autres bande-annonces moins Ă©nigmatiques...

Lesfilms sur la PremiÚre Guerre Mondiale. Année de centenaire du début du premier grand conflit planétaire du XXe siÚcle, voici une liste avec description des films réalisés sur cette époque. Liste de 78 films. créee il y a presque 8 ans · modifiée il y a presque 8 ans. Tri par défaut. Croissant. 1 2 3. Une page de gloire (1915) 1 h. Sortie : 1915 (France).

Ernest et Colette, deux petits Parisiens, passent un week-end en Normandie chez leurs grands-parents. La France entre en guerre et la dĂ©cision est prise de les tenir Ă©loignĂ©s de Paris, le temps de voir venir ». C'est l'argument d'un feuilleton en dessin animĂ© proposĂ© par France 3 jusqu'au 30 avril â–ș "Les grandes Grandes Vacances" feuilleton d'animation 10x26 min Ă  voir sur France 3 Ă  10h05 du 20 au 30 avril Ă  revoir sur le site Internet La seconde guerre mondiale vue "Ă  hauteur d'enfant""Les grandes Grandes Vacances" retrace l’histoire de deux petits Parisiens, Ernest et Colette, qui vont vivre la Seconde Guerre mondiale en Normandie chez leurs grands-parents. De 1939 Ă  la LibĂ©ration, nos deux hĂ©ros cĂŽtoient de nouveaux amis, des ennemis, la petite histoire de tous les jours mais aussi la grande Histoire avec l’Exode, l’arrivĂ©e de PĂ©tain puis des Allemands, le rationnement, la dĂ©brouille, le DĂ©barquement
Et parce que l’on sait que ce qui captivera notre jeune public, c’est son implication personnelle, son Ă©motion face Ă  l’Histoire, Les grandes Grandes Vacances nous raconte que grandir, c’est affronter la vie, les territoires inconnus, c’est se dĂ©couvrir pour affirmer qui l’on est et ce Ă  quoi l’on croit, et ĂȘtre prĂȘt Ă  se battre pour le dĂ©fendre. "Les grandes Grandes Vacances" raconte aux enfants que grandir, c’est faire face Ă  ses peurs et rencontrer les autres. La grande bataille que mĂšnent Colette et Ernest pendant la Seconde Guerre mondiale, ce n’est pas celle des Français et des Allemands, des collabos ou des rĂ©sistants ; leur grande bataille, c’est celle qui se joue entre enfance et adolescence, entre l’ĂȘtre et le devenir. »Des faits rĂ©elsCette sĂ©rie de dix Ă©pisodes est basĂ©e sur une idĂ©e originale de Delphine Maury et Olivier Vinuesa. Les intrigues ont Ă©tĂ© puisĂ©es dans des archives locales, des livres mais aussi dans les mĂ©moires de personnes ayant vĂ©cu leur enfance pendant cette pĂ©riode. Des petits tĂ©moignages d'une minute sont d'ailleurs proposĂ©s Ă  la fin de chaque Ă©pisode. Voir le premier Ă©pisode et les suivants, ainsi qu'un jeux interactif et des coloriages sur le site Les grandes grandes vacances, sĂ©rie dessin animĂ© Paul Leluc France 3 avril 2015 Fiche signalĂ©tique"Les Grandes Grandes Vacances" SĂ©riĂ© d'animation de dix Ă©pisodes de 26 minutes Producteur dĂ©lĂ©guĂ© Didier Brunner Coproducteurs Les Armateurs Kirikou et Les triplettes de Belleville et France TĂ©lĂ©visions RĂ©alisateur Paul Leluc ScĂ©nario et dialogues Delphine Maury, Olivier Vinuesa, Alain Serluppus, Guillaume Mautalent et SĂ©bastien Oursel D’aprĂšs une idĂ©e originale de Delphine Maury et Olivier Vinuesa Graphisme Emile Bravo Etapes de production rĂ©alisĂ©es Ă  AngoulĂȘme Compositing // post production image // 50% de l’animation // modĂ©lisation des personnages Plus d'infos sur le site Internet Les armateurs
Pendantla PremiÚre Guerre mondiale, en 1917, de jeunes soldats britanniques, égarés en territoire ennemi, se réfugient dans une tranchée et

Cela aura mis du temps, mais nous l'avons enfin notre film sur la PremiÚre Guerre mondiale ! La Peur est un film franco-canadien réalisé par Damien Odoul, récent Lauréat du Prix Jean Vigo 2015. Le film se base sur les témoignages de Gabriel Chevallier, publié en 1930. Il s'agit du récit d'un jeune homme racontant son expérience de poilu au cours de la PremiÚre Guerre mondiale. Dans le film, Gabriel est interprété par Nino Rocher, encore inconnu du grand public. Voici la bande-annonce du film qui sortira dans les salles le 12 août prochain.

\n\n\n film sur la premiĂšre guerre mondiale

LaPremiÚre Guerre mondiale ( Angl. First World War ; Great War ) est un conflit mondial ayant eu lieu de 1914 à 1918. Selon le premier jeu Harry Potter sur GBA, Madame Bibine participe à la guerre de 1914-1918. Son balai est brûlé par la DCA. D'aprÚs le film Les Animaux fantastiques, Jacob Kowalski se rend en Europe et fait partie du corps

France 2 diffuse une sĂ©rie de 5 documentaires sur la guerre de 14-18. BaptisĂ©e Apocalypse La premiĂšre guerre mondiale, il a fallu 6 millions d'euros de budget pour ce rĂ©sultat Ă©poustouflant. Ils sont signĂ©s Isabelle Clark et Daniel Costelle. À Ă©couter "Apocalypse la PremiĂšre Guerre mondiale" un documentaire inĂ©dit et formidable 000223 Parmi les 500 heures totalement inĂ©dites, il y a beaucoup de films amateurs. "On nous a donnĂ© les moyens d'aller chercher les images dans le monde entier et on a Ă©tĂ© surpris de l'abondance et de l'inĂ©dit. On ne savait mĂȘme pas que le cinĂ©ma amateur existait avant 1914", expliquent Isabelle Clark et Daniel Costelle. Sonore et en couleursLe rĂ©sultat est lĂ , en couleurs et sonorisĂ©, ils ont travaillĂ© cette matiĂšre comme le ferait un metteur en scĂšne de cinĂ©ma. Il a fallu 47 semaines de colorisation pour retrouver les vraies couleurs comme sur les autochromes, ces premiĂšres photos en couleur de 1907. "Notre public est essentiellement un public jeune. Toutes les images qu'ils reçoivent sont en couleurs. Il n'y a pas de raison pour que le passĂ© ne soit pas en couleurs", justifie Daniel Costelle. Avec cette sĂ©rie, il y a eu Apocalypse Hitler, plus de 6 millions de tĂ©lĂ©spectateurs, 22,3% de part d'audience. Daniel Costelle et Isabelle Clark travaillaient au prochain Apocalypse qui sera consacrĂ© Ă  Staline. L’actualitĂ© par la rĂ©daction de RTL dans votre boĂźte mail. GrĂące Ă  votre compte RTL abonnez-vous Ă  la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualitĂ© au quotidien S’abonner Ă  la Newsletter RTL Info
Àsuivre Laurent VĂ©ray, on pourrait distinguer quatre phases distinctes concernant la maniĂšre dont la PremiĂšre Guerre mondiale a Ă©tĂ© envisagĂ©e au cinĂ©ma : – 1914-1919 : la phase hĂ©roĂŻque et patriotique (rassembler l’unitĂ© nationale) via notamment des films rĂ©alisĂ©s durant la guerre par les nations belligĂ©rantes elles-mĂȘmes.
RĂ©servĂ© aux abonnĂ©s PubliĂ© le 07/12/2015 Ă  1928, Mis Ă  jour le 08/12/2015 Ă  0821 Avec Cafard, Jan Bultheel livre une oeuvre qui traite une pĂ©riode difficile d'une façon rĂ©aliste. Eurozoom Le film d'animation Cafard narre l'odyssĂ©e d'un champion du monde de lutte en 1914. Sombre, efficace et pour adultes. Jan Bultheel sait que mĂȘme si son film Cafard, destinĂ© aux adultes, a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© dans des festivals en France, au Canada et en Espagne, il est loin d'ĂȘtre un succĂšs assurĂ©. C'est Ă  la derniĂšre minute qu'il a pu ĂȘtre programmĂ© dans des salles parisiennes. Le cinĂ©aste belge, auteur de courts-mĂ©trages, de clips et de films pour enfants, livre une Ɠuvre inclassable qui traite une pĂ©riode difficile d'une façon Buenos Aires en 1914, dĂ©tenteur du titre de champion du monde de lutte, Jean Mordant rentre chez lui Ă  Ostende, en Belgique. Il vient d'apprendre que sa fille de 15 ans a Ă©tĂ© violĂ©e par des Allemands. Il songe Ă  se venger, mais sera l'un des Ă©lus, hĂ©ros de la nation» envoyĂ©s sur le front russe.En cherchant des sujets sur la PremiĂšre Guerre mondiale, j'ai dĂ©couvert Voyageurs de la grande guerre, le livre d'August Thiry et Dirk Van Cleemput. J'ai Ă©tĂ© captivĂ© par cette histoire invraisemblable et absurde sur l'Ă©popĂ©e du corps belge avec ces ACM, voitures canons-mitrailleuses
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LeCentenaire de la Grande Guerre en Vaucluse. A travers les sources vauclusiennes de l’histoire de la PremiĂšre Guerre mondiale; Lettres d’amour Ă  nos morts; Devoir de MĂ©moire et regards transgĂ©nĂ©rationnels. 1914-1918 – Quand la petite histoire rejoint la grande. Souvenez-vous ! Parcours de vie de Vauclusiens mobilisĂ©s lors de la
AnnĂ©e de centenaire du dĂ©but du premier grand conflit planĂ©taire du XXe siĂšcle, voici une liste avec description des films rĂ©alisĂ©s sur cette de 78 filmscrĂ©ee il y a presque 8 ans modifiĂ©e il y a presque 8 ansUne page de gloire 19151 h. Sortie 1915 France. Guerre, Dramefilm de LĂ©once PerretAnnotation Le tout premier film rĂ©alisĂ© sur le conflit dĂšs 1915 par LĂ©once Perret. Film français produit par Gaumont, du monde 1918Hearts of the World1 h 57 min. Sortie 12 mars 1918 États-Unis. Drame, Guerrefilm de David Wark Griffith avec Lillian Gish, Robert Harron, Dorothy GishAnnotation Ce film devait ĂȘtre un documentaire sur les combats, mais l'entrĂ©e en guerre des Etats-Unis a changĂ© la donne et Griffith s'est lancĂ© dans un film de fiction se passant en France alors que les Allemands contrĂŽlent des villages français. Le protagoniste amĂ©ricain va donc aider son amoureuse française contre les cruels soldat 1918Shoulder Arms45 min. Sortie 20 avril 1919 France. ComĂ©die, Guerre, Muetfilm de Charlie Chaplin avec Edna Purviance, Charlie Chaplin, Syd ChaplinAnnotation Charlot Soldat est une comĂ©die classique pour Charlie Chaplin, avec un message humaniste et pacifiste qui 19192 h 45 min. Sortie 25 avril 1919. Drame, Muetfilm de Abel Gance avec Mme Decori, Romuald Joube, Severin MarsAnnotation Moins d'un an aprĂšs la fin de la guerre, J'Accuse est un film pacifiste qui critique l'horreur de la Quatre Cavaliers de l'Apocalypse 1921The Four Horsemen of the Apocalypse2 h 36 min. Sortie 1921 France. Muet, Dramefilm de Rex Ingram avec Rudolph Valentino, Alice Terry, Virginia WarwickAnnotation Ce film est une vraie super-production, mais il faut noter que la PremiĂšre Guerre Mondiale ne concerne pas une bonne moitiĂ© de film. Ce film montre une vision trĂšs anti-allemande du Grande Parade 1925The Big Parade2 h 31 min. Sortie 3 dĂ©cembre 1926 France. Drame, Romance, Muetfilm de King Vidor avec John Gilbert, RenĂ©e AdorĂ©e, Hobart BosworthAnnotation Un jeune amĂ©ricain qui s'engage Ă  la guerre et tombe amoureux d'une fermiĂšre. Le film est inspirĂ© de l'autobiographie de Laurence Stallings, Ailes 1927Wings2 h 24 min. Sortie 23 novembre 1928 France. Muet, Drame, Romancefilm de William A. Wellman avec Clara Bow, Charles 'Buddy' Rogers, Richard ArlenAnnotation Le film raconte la bataille de Saint Mihiel, bataille avec une importante participation amĂ©ricaine. Il est le premier film de l'histoire Ă  avoir reçu l'Oscar du meilleur service de la gloire 1926What Price Glory?2 h. Sortie 23 novembre 1926 États-Unis. Guerre, ComĂ©die dramatiquefilm de Raoul Walsh avec Edmund Lowe, Victor McLaglen, Dolores del RĂ­oAnnotation Le film raconte un triangle amoureux entre deux soldats amĂ©ricains et une jeune fille française durant la Fin de Saint-PĂ©tersbourg 1927Koniets Santk-Petersbourga1 h 40 min. Sortie 13 dĂ©cembre 1927 Union SoviĂ©tique. Drame, Muet, Guerrefilm de Vsevolod Poudovkine avec Vsevolod Poudovkine, Vladimir Fogel, Vera BaranovskaiaAnnotation Un film soviĂ©tique oĂč un ouvrier se joint peu Ă  peu aux mouvements sociaux dans une histoire de vie par lequel il ira au film du poilu1 h 30 min. ComĂ©die dramatiquefilm de Henri Desfontaines avec Daniel Mendaille, Roby Richard, Ninon GillesAnnotation Ce docu-fiction pacifiste filme de trĂšs nombreux aspects de la visions d'histoire 19282 h 31 min. Sortie 8 novembre 1928. Historique, Guerre, Muetfilm de LĂ©on Poirier avec Albert PrĂ©jean, Jeanne Marie-Laurent, Suzanne BianchettiAnnotation De mĂȘme, ce film est aussi bien un documentaire pour l'ensemble des Ă©vĂšnements autant qu'une oeuvre de fiction pour les de NoĂ© 1928Noah's Ark2 h 15 min. Sortie 22 novembre 1929 France. Drame, Guerrefilm de Michael Curtiz avec Dolores Costello, George O'Brien, Noah BeeryAnnotation L'Histoire de l'Arche de NoĂ© en parallĂšle avec celle de la PremiĂšre Guerre Mondiale. L'Ă©quipage 19281 h 40 min. Sortie 30 mars 1928 France. Drame, Guerrefilm de Maurice Tourneur avec Jean Dax, Georges Charlia, Claire De LorezAnnotation Histoire d'amour avec pour fond la premiĂšre guerre 1929Ianvarskooie Vosstaniie v Kieve v 1918 godu1 h 30 min. Sortie 26 mars 1929 Union SoviĂ©tique. Historique, Muetfilm de Alexandre Dovjenko avec S. Svachenko, A. Boutchma, Georgi KhorkovAnnotation Arsenal parle de la PremiĂšre Guerre Mondiale du cotĂ© d'ouvriers de l'infanterie 1930Westfront 19181 h 30 min. Sortie 13 dĂ©cembre 1930 France. Guerre, Historiquefilm de Georg Wilhelm Pabst avec Fritz Kampers, Gustav Diessl, Hans-Joachim MöbisAnnotation Ce film se passe du cotĂ© allemand avec l'histoire de 4 fantassins. Il fut interdit par Goebbels en 1933 de par son l'Ouest, rien de nouveau 1930All Quiet on the Western Front2 h 16 min. Sortie 21 novembre 1930 France. Drame, Guerrefilm de Lewis Milestone avec Louis Wolheim, Lew Ayres, John WrayAnnotation Ce film anti-militariste et qui exposait des allemands au combat a Ă©tĂ© annulĂ© en Allemagne au bout d'une semaine Ă  cause des troubles organisĂ©s par les Patrouille de l'aube 1930The Dawn Patrol1 h 48 min. Sortie 13 fĂ©vrier 1931 France. Guerrefilm de Howard Hawks avec Richard Barthelmess, Douglas Fairbanks Jr., Neil HamiltonAnnotation Ce film se passe en France et suit les aventures d'une escadrille britannique avec notamment deux X 27 1931Dishonored1 h 31 min. Sortie 5 avril 1931 États-Unis. Drame, Guerrefilm de Josef von Sternberg avec Marlene Dietrich, Victor McLaglen, Gustav Von SeyffertitzAnnotation Marlene Dietrich est une espionne "sexy" durant la PremiĂšre Guerre Mondiale. Ce film inspira Mata Hari, qui sortit peu Hari 19311 h 31 min. Sortie 28 octobre 1932 France. Dramefilm de George Fitzmaurice avec Lionel Barrymore, Greta Garbo, Ramon NovarroAnnotation C'est le premier film rĂ©alisĂ© sur Mata fleurs meurtries 19311914, die letzten Tage vor dem Weltbrand1 h 52 min. Sortie 1931 Allemagne. Dramefilm de Richard Oswald avec Albert Bassermann, Hermann Wlach, Wolfgang von SchwindtAnnotation Ce film suit les diffĂ©rents dirigeants europĂ©ens dans les 39 jours prĂ©cĂ©dant le dĂ©clenchement du Croix de bois 19321 h 53 min. Sortie 17 mars 1932 France. Guerre, Historiquefilm de Raymond Bernard avec Pierre Blanchar, Gabriel Gabrio, Charles VanelAnnotation Ce film traite de l'Ă©volution mentale du soldat Ă  la guerre du point de vue d'un Ă©tudiant français. A noter que la majoritĂ© des acteurs y ont vraiment aux armes 1932A Farewell to Arms1 h 29 min. Sortie 27 octobre 1933 France. Drame, Romance, Guerrefilm de Frank Borzage avec Helen Hayes, Gary Cooper, Adolphe MenjouAnnotation Ce film d'amour suit l'histoire entre un lieutenant amĂ©ricain engagĂ© avec l'armĂ©e d'Italie et une infirmiĂšre. C'est une adaptation du roman d'Emile que j'ai tuĂ© 1932Broken Lullaby1 h 16 min. Sortie 15 juillet 1932 France. Dramefilm de Ernst Lubitsch avec Lionel Barrymore, Nancy Carroll, Phillips HolmesAnnotation Ce film est liĂ© Ă  la guerre dans le sens oĂč l'intrigue est directement post-1918. 19331 h 38 min. Sortie 25 mars 1933 Union SoviĂ©tique. Drame, Guerrefilm de Boris Barnet avec Aleksandr Chistyakov, Sergey Komarov, Yelena KuzminaAnnotation Ce film soviĂ©tique est assez pacifiste et reprĂ©sente de nombreuses couches sociales durant la premiĂšre guerre et le Vautour 1933The Eagle and the Hawk1 h 13 min. Sortie 18 mai 1934 France. Guerrefilm de Stuart Walker avec Fredric March, Cary Grant, Jack OakieAnnotation Un film centrĂ© sur l'aviation durant la PremiĂšre Guerre 19341 h 21 min. Sortie 1 juin 1934. Dramefilm de Jacques de Baroncelli avec Jean Galland, Annie Ducaux, Marcel AndrĂ©Annotation Ce film de Baroncelli traite du retour Ă  la vie civile d'un soldat français aprĂšs la premiĂšre guerre 19351 h 51 min. Sortie 22 octobre 1935. Drame, Guerrefilm de Anatole Litvak avec Annabella, Charles Vanel, Jean MuratAnnotation Remake de l'Ă©quipage de Chemins de la gloire 1936The Road to Glory1 h 43 min. Sortie 19 fĂ©vrier 1937 France. Drame, Guerrefilm de Howard Hawks avec Fredric March, Warner Baxter, Lionel BarrymoreAnnotation Ce film est basĂ© sur un triangle amoureux sur le front français. C'est le second film d'Howard Hawks sur la guerre.
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