13 heures - - 0145 - vidĂ©o Reportage sur la mobilisation d'une quarantaine de personnalitĂ©s rĂ©unis Ă l'occasion de l'enregistrement d'un clip caritatif suite au sĂ©isme qui a frappĂ© HaĂŻti. Parmi eux, Charles AZNAVOUR, GRAND CORPS MALADE, les NEGS MARRONS ou encore PASSY ou Sonia ROLAND. Producteur / co-producteur France 2 GĂ©nĂ©rique Journaliste reporter d'images JosĂ© Boulesteix PrĂ©sentateur Laurent Delahousse Participant Charles Aznavour Journalistes Nicolas Chateauneuf, Pascale Deschamps Descripteurs enregistrement, Haiti, Musique, rap, solidaritĂ©, vidĂ©oclip S'orienter dans la galaxie INA Vous ĂȘtes particulier, professionnel des mĂ©dias, enseignant, journaliste... ? DĂ©couvrez les sites de l'INA conçus pour vous, suivez-nous sur les rĂ©seaux sociaux, inscrivez-vous Ă nos newsletters. Suivre l'INA Ă©claire actu Chaque jour, la rĂ©daction vous propose une sĂ©lection de vidĂ©os et des articles Ă©ditorialisĂ©s en rĂ©sonance avec l'actualitĂ© sous toutes ses formes.
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Le collectif anti-sĂ©curitaire RĂ©sistons ensemble vient de publier le nouveau numĂ©ro de son bulletin, Ă tĂ©lĂ©charger ici,dont lâĂ©ditorial revient sur le non-lieu prononcĂ© lors du procĂšs des meurtriers de Zied et Bouna. Le collectif le remet en perspective, rappelant que les gardiens de lâĂtat ont tout intĂ©rĂȘt Ă nous empĂȘcher de marcher sur nos deux jambes, menant de front la lutte anti-raciste et la lutte sociale, car ils savent que câest la seule maniĂšre pour nous dâaller vite et loin . » Ils veulent faire de nous des unijambistes Circulez, rien ne sâest passĂ©, nous dit la Cour dâappel de Rennes, les policiers sont relaxĂ©s. Ce 18 mai restera dans les mĂ©moires. Zyed et Bouna, deux gamins de 16 ans, avaient le tort dâĂȘtre enfants de pauvre, dâĂȘtre noir et arabe. Câest comme ça la justice du pays des droits de lâhomme ». Quelques jours plus tard et un mois aprĂšs la rĂ©volte de Baltimore, le policier qui a tirĂ© Ă 12 reprises et a tuĂ©, debout sur le capot de la voiture deux noirs non-armĂ©s, est lui aussi acquittĂ©. Mais, attention ! quand ça se passe aux States, les mĂ©dias et partis français, de gĂŽche comme de droite, nâhĂ©sitent pas Ă sâindigner gravement Oh que la police et les tribunaux amĂ©ricains sont racistes ! » Mais ici, chez nous, pourquoi ce silence ? Pourquoi les mĂȘmes ne parlent-ils que de bavures », dâ accidents » ? Parce que la gĂŽche comme la droite ont les mains dans le cambouis, ils ont pour rĂŽle de gĂ©rer et protĂ©ger un Etat dont la structure mĂȘme est raciste et islamophobe. Et, câest lĂ quâils nous tendent un piĂšge. Un peu partout du cĂŽtĂ© des mobilisations, comme par exemple devant le tribunal de Bobigny 93 le 18 mai pour Zyed et Bouna, lâoppression raciale a Ă©tĂ© clairement dĂ©noncĂ©e par ceux qui la subissent mais trop peu de voix se sont Ă©levĂ©es pour faire le lien avec lâoppression Ă©tatique, policiĂšre et sociale, celle qui frappe les pauvres, mĂȘme sâils sont peu ont expliquĂ© que mĂȘme si les matraques, flashballs et co sont racistes jusque dans la façon dont ils mutilent ou tuent, ces armes ciblent blanc, arabe ou noir du moment quâil vient des quartiers populaires. Que les rĂ©centes lois liberticides loi sur le renseignement, la loi contre lâapologie du terrorisme » visent tous ceux qui bougent, quelle que soit la couleur de leur peau. Ceux qui nous gouvernent, de gĂŽche comme de droite ont un plan que chacun reste dans son camp », les blancs avec les blancs et les pas blancs » avec les pas blancs » et quâĂ lâintĂ©rieur de ces deux camps » , pauvres et riches, opprimĂ©s et oppresseurs de mĂȘme couleur de peau, de mĂȘme religion se donnent la ce ne sont pas les quelques arabes ou noirs de service qui ont choisi de sauver leur peau en jouant les Oncle Tom », comme les appelaient dĂ©jĂ les Black Panthers, qui changeront la donne. Autrement dit, ceux qui nous gouvernent entendent nous estropier,nous mutiler dâune jambe faisant de nous des unijambistes et empĂȘcher Ă tout prix quâici et lĂ , notamment depuis lâassassinat de RĂ©mi Fraisse, les jeunes, opprimĂ©s parce que pauvres, blancs ou pas, commencent Ă se retrouver. Nous empĂȘcher de marcher sur nos deux jambes, menant de front la lutte anti-raciste et la lutte sociale, car ils savent que câest la seule maniĂšre pour nous dâaller vite et loin. RĂ©sistons ensemble
Pourcouronner le tout et en signe de solidaritĂ© je me chope une otite carabinĂ©e et Vince a sorti hier le collutoire, ce qui n'est pas du tout bon signe;-) Du coup, mes matinĂ©es tant rĂȘvĂ©es se transforment en garde malades mais contrairement a un autre membre des 4F (dont je tais le nom) les enfants sont malgrĂ© tout trĂšs cool.
Court-mĂ©trage documentaire de 30 minutes Gaza, un ballon, une jambe , produit par ARTIS. Bande dâannonce du court-mĂ©trage documentaire Gaza un ballon une jambe » par Patrice Forget. Le liens et mot de passe pour voir le documentaire sont disponibles sur demande contact sur le site du film, pour toute personne souhaitant organiser des projections avec dĂ©bat. Synopsis Câest Ă lâoccasion dâun match de foot organisĂ© Ă Martigues en juillet 2019 entre lâĂ©quipe des amputĂ©s palestiniens de Gaza et lâĂ©quipe de France des amputĂ©s, que Patrice Forget rĂ©alise un documentaire original. Il partage la vie des jeunes Gazaouis et les filme pendant 4 jours durant les entraĂźnements, les repos, les pique-nique Ă la plage, les soirĂ©es en chansons⊠On apprend que lâamputation de ces jeunes hommes fait suite principalement Ă la rĂ©pression des manifestations pour la Marche du Retour » qui se tient tous les vendredis Ă la frontiĂšre de la bande de Gaza, pour exiger le restitution des terres dont les gazaouis ont Ă©tĂ© balles explosives que lâarmĂ©e israĂ©lienne utilise rendent lâamputation des blessĂ©s inĂ©vitable. DĂšs le dĂ©but du film, avec lâassociation dâimages fortes tournĂ©es Ă Gaza et Ă Martigues, Patrice Forget nous offre un documentaire sans concession sur la brutalitĂ© dont les Gazaouis sont victimes, et sur lâĂ©tat critique de la bande de Gaza aujourdâhui. Et câest avec empathie et respect que le film met en avant le courage et lâĂ©nergie de ces jeunes hommes malgrĂ© leur handicap, la guerre et les conditions de vie dĂ©sastreuses. La musique du groupe palestinien Le Trio Joubran et celle de Beethoven, sonate n°3, accompagnent opportunĂ©ment les images, tantĂŽt graves, tantĂŽt joyeuses et garde en mĂ©moire la joie de ces jeunes gazaouis qui partagent leur passion au-delĂ des frontiĂšres trĂšs fermĂ©es de la bande de Gaza et leur bonheur de vivre en portant haut les couleurs de la Palestine. Pourquoi ce film ? Tout a commencĂ© en 1992. Je travaillais alors au GRETA Sud-ArdĂšche, Ă Aubenas, en tant que formateur sur un stage intitulĂ© Techniques de rĂ©alisation audiovisuelle ». Avec une dizaine de personnes passionnĂ©es dâaudiovisuel, nous avons créé un Collectif de production et de crĂ©ation de films documentaires ainsi que jâai Ă©tĂ© amenĂ© Ă travailler Ă lâĂ©criture de scĂ©naris de films tels que sous les GallĂ©, la fiĂšvre », documentaire-fiction sur lâengagement politique dâEmile GallĂ©, chef de file du mouvement artistique LâEcole de Nancy », Ă travers ses Ćuvres de verre et de bois. Et aussi lâĂ©criture du scĂ©nario du documentaire-fiction Citoyen GrĂ©goire », portrait politique de lâAbbĂ© GrĂ©goire, trĂšs actif Ă la RĂ©volution cours de ce travail collectif, jâĂ©tais trĂšs intriguĂ© de voir que des collĂšgues passaient beaucoup de temps Ă dĂ©fendre la cause palestinienne. De plus, je connaissais trĂšs peu la situation au Moyen-Orient, la situation des palestiniens, la crĂ©ation de lâEtat dâIsraĂ«l⊠Aussi, lorsque jâai appris quâau mois de mars 2008, avait lieu en Cisjordanie et en IsraĂ«l, une 136Ăšme Mission Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien, je mây suis inscrit aussitĂŽt, avec une dizaine de personnes. GrĂące Ă nos hĂŽtes palestiniens en Cisjordanie, nous avons dĂ©couvert de trĂšs prĂšs la rĂ©alitĂ© de la colonisation et de lâoccupation de la Palestine par IsraĂ«l. Jâen suis revenu Ă©mu, choquĂ©, bouleversĂ©, rĂ©voltĂ© je dĂ©couvrais une injustice abyssale, Ă 4 heures dâavion de la France. Je me promets alors que je mettrai mes compĂ©tences en audiovisuel au service de cette cause palestinienne Ă un moment mon retour de Palestine, je montais un diaporama que je prĂ©sentais dans mon village et autres communes dâArdĂšche. » La Palestine en dates En dĂ©cembre 2009, aprĂšs la guerre menĂ©e par IsraĂ«l contre Gaza et faisant de trĂšs nombreux morts palestiniens, je participais Ă la Marche Internationale pour Gaza, avec un millier de personnes provenant essentiellement des Etats Unis et avec lâespoir dâentrer Ă Gaza malheureusement, nous avons Ă©tĂ© bloquĂ©s au Caire par lâarmĂ©e Ă©gyptienne⊠Depuis 2008, je nâai eu alors de cesse de mâinformer quasi quotidiennement sur lâactualitĂ© du conflit entre IsraĂ«l et la Palestine, et je suis toujours autant rĂ©voltĂ© quâĂ mon retour de cette Mission civile. En mars 2019, tardivement, jâapprends par les rĂ©seaux pro palestiniens que le Collectif de SolidaritĂ© Palestine de Martigues organisait en juillet 2019 un match de football pour amputĂ©s entre lâĂ©quipe nationale Française et la toute jeune Ă©quipe de Gaza. Celle-ci, invitĂ©e par le Collectif, Ă©tait constituĂ©e pour la plupart de jeunes hommes blessĂ©s rĂ©cemment par des snipers IsraĂ©liens lors des Marches du Retour, manifestations organisĂ©es Ă la FrontiĂšre entre la Bande de Gaza et IsraĂ«l, et ayant pour objet la restitution par IsraĂ«l des terres dont les Palestiniens ont Ă©tĂ© chassĂ© ou quâils ont fuies en 1948, et la levĂ©e du blocus de Gaza. Handicap, Palestine, audiovisuel voilĂ trois bonnes raisons dâaller Ă Martigues filmer les footballeurs gazaouis. Cette rencontre sportive se dĂ©roulant dans 2 mois, je nâai pas eu le temps de monter une production avec tĂ©lĂ©vision, coproducteurs, etcâŠAvec lâaccord du Collectif de SolidaritĂ© pour la Palestine de Martigues, je dĂ©cidais alors de passer quelques jours Ă Martigues entre le 3 et le 6 juillet 2019 Ă 45 degrĂ©s Ă lâombre !, sans Ă©quipe de tournage, et sans moyens techniques, avec juste un simple appareil photo ! Et jâai ainsi filmĂ© les footballeurs gazaouis Ă Martigues, Ă lâentraĂźnement, aux repos, Ă la plage, aux rencontres diverses, aux soirĂ©es chantĂ©es, etcâŠjusquâau match final du 6 juillet 2019 au stade Turcan de Martigues. TĂ©moignages de soldats israĂ©liens Jâaurais pu ici consacrer une page Ă lâhistoire de la Bande de Gaza, Ă lâenfermement dâune population de prĂšs de 2 millions dâhabitants et Ă ses consĂ©quences dĂ©sastreuses. Jâaurais pu parler des guerres menĂ©es par IsraĂ«l, des roquettes et des ballons incendiaires envoyĂ©s par les Palestiniens, des IsraĂ©liens vivant en bordure de la Bande De Gaza,⊠Jâai prĂ©fĂ©rĂ© donner la parole aux soldats israĂ©liens qui depuis le dĂ©but de la Marche du Retour en mars 2018 sont en premiĂšre ligne face aux manifestants Gazaouis du vendredi. Il sâagit ci-dessous dâun article de presse du journaliste israĂ©lien Gideon Levy publiĂ© le 11 mars 2020 dans le quotidien Haaretz. » Le rĂ©alisateur Les soldats israĂ©liens ils sont notre honte Ă tous . Dans un article intitulĂ© Ce ne sont pas des snipers que lâarmĂ©e israĂ©lienne place face Ă la bande de Gaza, ce sont des chasseurs , Gideon Levy publie dans Haaretz le dĂ©goĂ»t que lui inspire le comportement des soldats israĂ©liens. Ă Gaza, huit mille jeunes hommes ont Ă©tĂ© rendus handicapĂ©s Ă vie par les tirs des snipers israĂ©liens. Certains ont dĂ» ĂȘtre amputĂ©s et les tireurs y trouvent de la fiertĂ©. Lâun est musicien, venant dâun bon lycĂ©e, lâautre est scout, diplĂŽmĂ© en théùtre. Ils font partie des snipers qui ont tirĂ© sur des centaines de manifestants non-armĂ©s. Dans lâinterview accordĂ©e Ă Hilo Glazer pour Haaretz, aucun ne montre de remords. Quand ils sâexcusent, câest de ne pas avoir fait couler plus de sang. Ils se conduisent tous comme des assassins. Si les deux cent morts qui leur sont dues ne suffisent pas Ă le montrer, voyez leurs dĂ©clarations. Ils ont perdu leur boussole morale et poursuivront ainsi leur vie. Ils ont handicapĂ© leurs victimes mais leur propre handicap est bien plus grave. Leurs Ăąmes sont tordues, atrophiĂ©es. Leur morale perdue Ă tout jamais sur le champ de tir qui fait face Ă la bande de Gaza, ils sont devenus des dangers pour la sociĂ©tĂ©. Ils sont les fils de vos amis et les amis de vos fils mais Ă©coutez un peu ce quâils disent. Jâai ramenĂ© sept ou huit genoux aujourdâhui, jâai failli battre le record ! », jâai fait 28 genoux aujourdâhui ! ». Câest pourtant de jeunes femmes et hommes se battant pour leur libertĂ©, un combat des plus justes, dont ils parlent ainsi. Le discours habituel des soldats est devenu celui de bouchers. le scĂ©nario classique, câest de tirer pour briser un os. Lâambulance arrive puis ils touchent une pension », le but câest quâils ne recommencent pas leurs manifs, alors jâessaie de viser le gras, les muscles pour faire moins de dommages », si vous touchez une artĂšre principale, câest que vous avez fait une erreur. AprĂšs y a des snipers qui choisissent de faire des erreurs », mĂȘme si on connaĂźt pas leur grade, on voit bien au charisme qui est le meneur, câest lui quâil faut viser ». Ainsi le charisme aura valu Ă de nombreux jeunes de Gaza une vie entiĂšre de handicap. Mais ça ne suffisait pas aux chasseurs. Ils sont devenus assoiffĂ©s de sang comme seuls des jeunes endoctrinĂ©s peuvent lâĂȘtre. Il leur fallait le sang dâun enfant, et devant sa famille qui plus est. Laissez moi me faire un gosse de 14 ou seize ans. Laissez moi lui exploser le crĂąne devant toute sa famille, tout son village. Laissez couler son sang. Et alors je nâaurais peut-ĂȘtre plus besoin de prendre encore vingt genoux ». Aucun dâeux nâa Ă©tĂ© sanctionnĂ©. Ah si ! Lâun a passĂ© sept jours en prison militaire pour avoir tirĂ© sur un mouton. Dans lâarmĂ©e la plus morale du monde, on ne tire pas sur les moutons voyons ! Seulement sur les Palestiniens. MalgrĂ© les deux cent morts et les huit mille blessĂ©s, ils se plaignent de trop de contraintes et limites. Eux et leurs commandants, eux et lâarmĂ©e qui leur ordonne de tirer comme sur des canards qui choisissent de franchir la ligne », ils sont notre honte Ă tous, nous israĂ©liens. » Film rĂ©alisĂ© avec la participation de lâAssociation France Palestine SolidaritĂ© ArdĂšche DrĂŽme, lâ Association MontMiandon Films dâAnnonay ArdĂšche avec lâaide de Collectif SolidaritĂ© Palestine de Martigues. Source Gaza, un ballon, une jambe
Parolesde la chanson Solidarité par Magic System zo kin nin kin nin man zo (4) tout dépend ah oh nan nan nan allez tout dépend ah oh tout dépend de ta volonté vous savez en cÎte d'ivoire les + solidaires ce st les bétés vs savez ce ki me plait chez bété il voit pas palabre de son ami pour passer ton palabre c'est mon palabre
ILSSONT UNANIMES Lyon est le meilleur cru de l'annĂ©e. » C'est lĂ que Marianne James, Dove Attia,Manu KatchĂ© et AndrĂ© Manoukian, le jury de Nouvelle Star » M 6, 20 h 50, ont dĂ©busquĂ© de vĂ©ritables perles rares ». Sur les 25 000 candidats sĂ©lectionnĂ©s en France et en Belgique,4 000 sont lyonnais ! C'est que la ville abrite un vĂ©ritable vivier de talents musicaux et unescĂšne extrĂȘmement dynamique, reconnue aujourd'hui sur le plan national et mĂȘme europĂ©en.C'est un milieu foisonnant, d'une grande diversitĂ©et d'une grande qualité»ChaqueannĂ©e, pour le week-end de l'Ascension, les Nuits sonores, festival de musique et de cultureĂ©lectroniques, rassemblent Ă Lyon 150 artistes et quelque 36 000 spectateurs venus de l'Europetout entiĂšre. Ce n'est pas un hasard si Vincent Carry a imaginĂ©, en 2002, ce grand rassemblement. Il y avait dĂ©jĂ , depuis une quinzaine d'annĂ©es, un rĂ©seau de musiciens, d'acteurs, de labels,d'organisateurs extrĂȘmement importants, explique-t-il. Nous Ă©ditons un guide des musiques Ă©lectroniquesĂ Lyon et nous avons recensĂ© 250 contacts, dont 150 artistes ! C'est un milieu foisonnant, d'unegrande diversitĂ© et d'une grande qualitĂ©. » C'est ainsi que trois de ces groupes, Le Peuplede l'Herbe, High Tone et MeĂŻ TeĂŻ ShĂŽ, pour ne citer qu'eux, ont rapidement dĂ©passĂ© les frontiĂšresde la rĂ©gion lyonnaise. De la mĂȘme façon, Agoria - qui collabore avec Tricky, ex-membre de MassiveAttack et star du trip-hop - vient d'ĂȘtre dĂ©signĂ©, pour la deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, meilleurDJ de France par le mensuel de rĂ©fĂ©rence Trax ».Certes, avec ce registre un peu pointu, onest loin de la Nouvelle Star », mais entre SaĂŽne et RhĂŽne, tout au long de l'annĂ©e, tous lesstyles musicaux ont l'occasion de s'exprimer. Entre Y Salsa, le festival Ecoutez-moi et la FĂȘtede la musique, exemplaire dans la capitale des Gaules, on compte pas moins de sept ou huit rendez-vousannuels capables de susciter les talents. Il y a ici un bouillonnement artistique que l'onne retrouve pas dans d'autres villes, remarque Jean-Pierre Bouchard, responsable de la missionmusique actuelle Ă la ville de Lyon. Il y a un vivier trĂšs riche qui Ă©tait dans le bricolagele plus total et que nous encourageons. » La mission soutient Ă la fois, en amont, les sallesde spectacles privĂ©es, mais Ă©galement les artistes, notamment dans leurs tournĂ©es et les Ă©quipesqui font leur promotion. Faire un artiste demande beaucoup de temps, poursuit Jean-PierreBouchard. S'il n'est pas soutenu, au bout de deux ou trois ans, il se lasse. Nous aidons lespetits professionnels Ă devenir grands. »
Lamarche offre un rythme propice Ă la rĂ©flexion mais câest impossible pour mes jambes. » (GeneviĂšve, 63 ans) « Cela ne me tente pas du tout. La vie de tous les jours mâoffre maintes occasions de marcher Ă la suite de JĂ©sus, de peiner sur le chemin, de trĂ©bucher et de prier. » (Martine, 62 ans) « Oui. Pour expĂ©rimenter la mĂ©ditation en marchant, rencontrer dâautres lieux,
Le cĂ©lĂšbre chansonnier Pierre-Jean de BĂ©ranger s'exprime ainsi, dans sa chanson "A mes amis devenus ministres" "En me crĂ©ant Dieu mâa dit Ne sois rien." "Non, mes amis, non je ne veux ĂȘtre rien..." A cette Ă©poque, le vedettariat dans la chanson n'existe pas encore. Ni les droits d'auteurs. Les chansons appartiennent au patrimoine commun et passent de bouche en bouche. On rĂ©utilise aussi les airs connus pour faire passer ses propres textes. A la fin du 19Ăšme, les interprĂštes ne sont pas connus. C'est Ă la Belle Epoque 1895 â 1914 que va se dĂ©velopper le vedettariat. Mais d'abord, retour sur quelques idĂ©es reçues La chanson "Le temps des cerises" nâa pas Ă©tĂ© lâemblĂšme de la Commune de Paris, car elle nâa Ă©tĂ© rattachĂ©e Ă elle quâaprĂšs la Commune. Elle en est trĂšs vite devenue lâun des symboles dans les annĂ©es qui ont suivi. Pareillement, c'est Ă tort que l'on a pu croire que la chanson "Les Canuts" datait de l'Ă©poque de la rĂ©volte de ces ouvriers de Lyon. Les Canuts est une chanson composĂ©e par Bruant bien plus tard. Pierre-Jean de BĂ©ranger 1780 - 1857 Il est le premier grand chansonnier moderne bien connu. Il est l'auteur de chefs-d'oeuvre comme "Ma grand-mĂšre", 1820 Ma grand-mĂšre, un soir Ă sa fĂȘte, De vin pur ayant bu deux doigts, Nous disait en branlant la tĂȘte Que dâamoureux jâeus autrefois ! Combien je regrette Mon bras si dodu, Ma jambe bien faite, Et le temps perdu ! Ou encore "Les cinq Ă©tages", une chanson qui conte l'ascension fulgurante puis la dĂ©chĂ©ance sociale d'une grisette, du rez-de-chaussĂ©e Ă la mansarde. Cette chanson fut interprĂ©tĂ©e par Germaine MontĂ©ro en 1955 et MichĂšle Bernard en 1993. Table des textes de chansons de BĂ©ranger EugĂšne Pottier 1816 - 1887 Il a composĂ© en l'honneur de la Commune la cĂ©lĂšbre I'Internationale". Le poĂšme Ă©tait destinĂ© Ă ĂȘtre chantĂ© sur l'air de la Marseillaise. La musique de L'Internationale a Ă©tĂ© composĂ©e ultĂ©rieurement par Pierre Degeyter, en 1888. Pottier, qui a participĂ© Ă la RĂ©volution de 1848, fit aussi la Commune jusqu'aux combats de la Semaine sanglante. C'est cachĂ© dans Paris, en juin 1871, qu'il compose son poĂšme "L'Internationale" Mais il doit se rĂ©fugier en Angleterre puis aux Etats-Unis. De lĂ , il organise la solidaritĂ© pour les communards dĂ©portĂ©s. Ayant Ă©tĂ© condamnĂ© Ă mort par contumace en France, il ne peut regagner son pays qu'en 1880, avec lâamnistie. A Ă©couter - L'insurgĂ©, 1887. - Quand viendra-t-elle ? la RĂ©publique sociale. 1870. Par Mouloudji. ChantĂ©e sur plusieurs airs dont l'air de "En revenant de noces" et sur la musique de Pierre Forrest. Gustave Nadaud 1820-1893 Il a vu deux de ses chansons reprises par Georges Brassens - Le Roi Boiteux, par Georges Brassens - Carcassonne, par Georges Brassens. Dans l'esprit de la tradition des airs servant plusieurs textes, Brassens a rĂ©utilisĂ© cette mĂ©lodie pour... Gustave Nadaud avait ceci de commun avec Georges Brassens qu'il Ă©tait irrĂ©vĂ©rencieux envers la marĂ©chaussĂ©e. Ainsi sa chanson "Pandore" ou "Les deux Gendarmes" en 1861. La chanson fut aussitĂŽt interdite. L'interdiction dura tout le temps du Second Empire, un couplet trĂšs irrĂ©vĂ©rencieux pour NapolĂ©on III y est parfois ajoutĂ© mais il est peu probable qu'il soit de Nadaud. Celui ci Ă©tait un protĂ©gĂ© de la cousine de l'empereur, la princesse Mathilde, qui , dit on, connaissait la chanson par coeur et la chantait avec ses invitĂ©s dans son fameux salon. Petite explication lexicale Les gendarmes Ă©taient appelĂ©s des pandores dans le langage populaire. Le choix du nom Pandore viendrait du hollandais Ă l'Ă©poque, 'pandoer' dĂ©signait... un gendarme. Pandore - extrait - J'ai toujours servi sans rĂ©plique Ceux qui gouvernĂšrent jadis ; NapolĂ©on, la RĂ©publique, Louis-Philippe et Charles X J'ai mĂȘme, il m'en souvient encore Conduit Bonaparte en prison Brigadier, rĂ©pondit Pandore, Brigadier, vous avez raison. Album de chansons de Gustave Nadaud sur MusicMe - Si la Garonne avait voulu, 1858. Par Julos Beaucarne Jean Baptiste ClĂ©ment 1836 - 1903 Il est l'auteur du fameux air "La Temps des cerises", 1866. Cette chanson ne remonte pas Ă la Commune de Paris mais fut Ă©crite sous NapolĂ©on III avant mĂȘme la guerre de 1870. Cependant, la chanson figure sur tous les albums consacrĂ©s Ă La Commune parce que Jean Baptiste ClĂ©ment lâa dĂ©dicacĂ©e "Ă la vaillante ambulanciĂšre Louise" dans son recueil de 1885. D'oĂč la confusion frĂ©quente. Charles Cros 1842 - 1888 Il est, bien sĂ»r, le cĂ©lĂšbre auteur du poĂšme surrĂ©aliste "Le hareng saur", 1878. Il Ă©tait un grand mur blanc - nu, nu, nu, Contre le mur une Ă©chelle - haute, haute, haute, Et, par terre, un hareng saur - sec, sec, sec. Pour Ă©couter son oeuvre Liste audio sur Deezer la liste des interprĂštes et des compositeurs de ces titres se troue ici. Jean Richepin 1849 - 1926 - La glu, de Jean Richepin 1918 l'histoire de ce pauvre gars qui tue sa mĂšre, lui arrache le cĆur pour le donner au chien d'une femme qui ne l'aime pas. "Il y avait une fois un pauv' gars qu'aimait celle qui n'l'aimait pas..." Avec Cora Laparcerie, il Ă©crit "Mon coeur est un violon". Marie-Caroline dite Cora Laparcerie est une actrice, poĂ©tesse et directrice de théùtre française nĂ©e le 9 novembre 1875 Ă Morcenx Landes et morte Ă Paris le 20 aoĂ»t 1951. Elle Ă©tait mariĂ©e au poĂšte Jacques Richepin 1880-1946, fils de Jean. Georges Brassens a mis en musique et interprĂ©tĂ© deux textes de Richepin "Les oiseaux de passage" et "Les Philistins" titre original "Chanson des cloches de baptĂȘme". Aristide Bruant 1851 - 1925 Alors lui, c'est comme on dit aujourd'hui un faiseur de 'tubes'". Ses chansons sont encore chantĂ©es par les artistes de rue et de cabaret. Les incontournables Ă la Bastille On aime bien Nini-Peau-dâchien Elle est si bonne et si gentille ! On aime bien Nini-Peau-dâchien, Ă la Bastille Nini peau d'chien, 1905 Je cherche fortune, Autour du Chat Noir, Au clair de la lune, A Montmartre ! Je cherche fortune ; Autour du Chat Noir, Au clair de la lune, A Montmartre, le soir. Le chat noir, Aristide Bruant, 1881 Les paroles de Bruant son aujourd'hui parfois difficiles Ă dĂ©crypter car l'auteur utilisait un argot d'Ă©poque. Voici une page oĂč figurent 4 chansons "A la Bastoche" 1904, "A la Roquette" 1889, "A la Villettte" 1884, "Les Canuts" 1894 suivies d'explications de vocabulaire. 10 chansons de Bruant Ă Ă©couter dans cette playliste no 1 Ă 10 D'autres chansons de Bruant - Rue Saint Vincent Rose blanche, 1911. Par Renaud - J'suis d'l'avis du gouvernement. 1879. - Le 113Ăšme de ligne. 1881 - De Bruant. Par lui-mĂȘme. C'est lorsqu'il est incorporĂ© au 113e de ligne, Ă Melun, que Bruant Ă©crit la marche militaire "V'la l'cent-treiziĂšme qui passe" qui devient non seulement la marche du rĂ©giment, mais celle de la plupart des rĂ©giments de France. - Mad'moiselle Ă©coutez-moi donc, 1884. - A Grenelle, 1885. "Souvenirs et regrets d'une putain" comme elle s'intitule elle-mĂȘme du quartier de Grenelle Ă la fin du XIXe siĂšcle. - Dans la rue. 1889 - De Bruant. Par lui-mĂȘme. - A la goutte d'or, 1890. Par François Beranger - A Saint-Lazare, 1887. Par Barbara en 1967. - Chanson des michetons. 1890 - De Bruant. Par lui-mĂȘme. - A Biribi, 1891 Ă propos du bagne de Biribi. InterprĂ©tĂ©e par les Quatre Barbus. - Belleville-MĂ©nilmontant, 1885 - Les Petits Joyeux, 1889 Jules Jouy 1855 - 1897 Auteur trĂšs politisĂ©, il dĂ©nonce la la guillotine et la peine de mort avec sa chanson "La veuve" en 1887. En 1924 le poĂšme est, Ă la demande de la chanteuse Damia, mis en musique par Pierre Larrieu. Et mĂȘme trĂšs violent. D'avril 1888 Ă juin 1889 il y Ă©crit 200 articles dont les trois-quarts sont des attaques d'une violence extrĂȘme contre le gĂ©nĂ©ral Boulanger qu'il a baptisĂ© l'infĂąme Ă barbe. Ses chansons les plus connues - Un bal chez le ministre. 1895 - De Jules Jouy. Par Stello en 1932. - La pierreuse, 1893, créée par Yvette Guilbert. - Le tombeau des FusillĂ©s, 1887. Chant rendant hommage aux 147 communards fusillĂ©s au PĂšre Lachaise le 28 mai 1871 - La soularde, 1894,interprĂ©tĂ©e par Yvette Guilbert Textes de Jules Jouy. Maurice Mac-Nab 1856 - 1889 Il donnait dans l'incongru. D'ailleurs un de ses recueils s'appelle "PoĂšmes incongrus". On y trouve "Le Grand MĂ©tingue du MĂ©tropolitain" 1887, musique de Camille Baron Mac-Nab y fait parler un ouvrier rĂ©volutionnaire ivre, conduit au poste Ă l'issue d'une manifestation tumultueuse. C'est avec cette chanson qu'il connaĂźt la cĂ©lĂ©britĂ©. Dans un autre recueil, "PoĂšmes mobiles", on trouve le macabre et trĂšs Ă©tonnant poĂšme "Les foetus", 1892. Il Ă©tait rĂ©citĂ© par Mac Nab au Chat noir dĂšs 1887. Autres titres-phares - La Ballade du pendu, 1890, par StĂ©phane Branger - Le Bal de lâHĂŽtel de Ville 1890. Par Charlus. - LâExpulsion, 1890 Jehan-Rictus 1867 - 1933 PoĂšte cĂ©lĂšbre pour ses Ćuvres composĂ©es en langue populaire. Il frĂ©quenta le Lapin Agile, oĂč il rencontra Guillaume Apollinaire et Max Jacob, Francis Carco. Liens - Complainte des p'tits fanfans morts, texte de Jehan Rictus de 1897, par Ricet Barrier - La jasante de la vieille, lu par Berthe Bovy - L'Ă©trangleur, lu par Mouloudji - On ne sait pas qui l'on est, par Marie Dubas - Le revenant, lu par Pierre Brasseur Lui vint l'idĂ©e de composer des poĂšmes oĂč un clochard s'exprimerait dans le français populaire de l'Ă©poque. C'est ainsi qu'en novembre 1895, Gabriel Randon dĂ©buta au cabaret montmartrois des Quat'z'Arts sous le pseudonyme de Jehan Rictus. Il remporta un franc succĂšs dans ce mĂ©tier de chansonnier Ă partir de fĂ©vrier 1896 grĂące Ă son poĂšme le plus connu, "Le Revenant", oĂč un sans-abri croit rencontrer le Christ. DĂšs lors il fut amenĂ© Ă rĂ©citer ses poĂšmes. Anarchiste dans sa jeunesse, il devint ensuite monarchiste. La chanteuse Marie Dubas avait fait dans les annĂ©es 1930 une interprĂ©tation de La Charlotte qui eut un grand succĂšs mais que l'auteur dĂ©sapprouva. "Farandole des pauv's P'tits fanfans morts" est extrait de "... le CĆur populaire". Ce poĂšme, toujours d'actualitĂ© puisqu'il Ă©voque l'enfance maltraitĂ©e, la violence parentale et les assassinats d'enfants, a Ă©tĂ© mis en musique par Ricet Barrier. LĂ©on Xanrof 1867 - 1953 Un fiacre allait trottinant, Cahin-caha, Hu, dia ! Hop lĂ ! Un fiacre allait trottinant, Jaune, avec un cocher blanc. C'est en 1910 qu'il signe son plus grand succĂšs en adaptant en français, avec son ami Jules Chancel, une opĂ©rette d'Oscar Strauss intitulĂ©e RĂȘve de valse. La chanson titre est aussi connue sous le nom de "Oui, c'est une valse de Vienne" et elle allait faire le tour du monde. Elle sera reprise bien plus tard par Tino Rossi. ThĂ©odore Botrel 1868 - 1925. Il devient cĂ©lĂšbre en chantant sa chanson la Paimpolaise. La fille cadette de sa deuxiĂšme Ă©pouse est la mĂšre du chanteur Renaud Detressan. - Dors mon gĂąs, 1895 - La Fanchette, 1895 - La Paimpolaise, "chanson des pĂȘcheurs d'Islande", 1895 - Le mouchoir rouge de Cholet, 1898. Sa chanson est basĂ©e sur un fait rĂ©el en effet, le 17 octobre 1793, lors de la grande bataille de Cholet, Henri de la Rochejacquelein porte Ă son chapeau, sur sa poitrine, et Ă son cĂŽtĂ©, trois mouchoirs blancs de Cholet, afin de mieux se faire reconnaĂźtre de ses hommes, mouchoirs qui le dĂ©signent tout aussi sĂ»rement aux balles rĂ©publicaines. C'est cet acte de bravoure que Botrel Ă voulu immortaliser en l'attribuant, sans doute pour la rime, Ă Monsieur De Charette. Un fabricant choletais avisĂ© LĂ©on Maret, profite du succĂšs extraordinaire de la chanson pour crĂ©er le mouchoir rouge de Cholet. - Le Petit GrĂ©goire, 1898. - Par le petit doigt, 1900. - Le Couteau 1900 - Le fil cassĂ©, 1900. Par Pierre Daignault 1967 - Fleur de blĂ© noir, 1902 - Lilas-Blanc, 1904. Par Mayol. - La terre nationale, 1909, de ThĂ©odore Botrel qui l'aurait composĂ© en 1909 en rĂ©ponse Ă l'Internationale. - Les mamans 1895 - de Botrel et Paul Delmet. - 1904 - La cruelle berceuse, de Botrel. Par Stello - Rosalie, 1914, de Botrel. Chanson Ă la gloire de la terrible baĂŻonnette française. Sur l'air de "La Fanchette" 1895. - Ma P'tite Mimi, 1915, paroles de Botrel. Sur l'air de la petite Tonkinoise. Gaston CoutĂ© 1880 - 1911. Fils d'un meunier de la Beauce. AprĂšs quelques annĂ©es de vaches trĂšs maigres, il obtient un certain succĂšs dans les cabarets. Il collabore Ă la revue La Bonne Chanson de ThĂ©odore Botrel. Le chansonnier et poĂšte Jehan-Rictus qui avait fondĂ© sa poĂ©sie sur l'usage de la langue argotique, fut sensible Ă son talent. Il sera fichĂ© comme anarchiste. Il meurt Ă 30 ans de maladie. CoutĂ© et Botrel ne partagent pas les mĂȘmes conceptions. Tandis que Botrel capte l'air du temps qui exalte les valeurs paysannes, CoutĂ© exprime sa rĂ©volte envers les gros propriĂ©taires terriens et les institutions. - Le gĂąs qu'a perdu esprit, 1900. 2Ăšme version par GĂ©rard Pierron 1977. - Le patois de chez nous. vers 1900. Par Marc Robine - Les mangeux d'terre, 1905. Par Marc Robine - Sur la grand' route. Par Marc Robine - Sur un air de reproche. Par Marc Robine - Le pauv gars. Par Marc Robine - La Julie jolie. Par Edith Piaf 1949. Une des chansons prĂ©fĂ©rĂ©es du pĂšre de la chanteuse. - Va danser, 1905. Musique Marcel Legay. Par Jacques Douai en 1962. - Jour de lessive, 1910. Par LoĂŻc Lantoine
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