Lastéroide est bien dangereux quoi qu’il en soit, même sans entrer en collision avec la terre. S’il passe à environ 31 000 kilomètres il pourrait potentiellement croiser la route de
Tard dans la nuit du 23 novembre, la NASA a lancĂ© une fusĂ©e depuis la cĂ´te californienne transportant un engin spatial avec un rĂ´le inhabituel se faire dĂ©truire. Le Test de dĂ©viation d’un astĂ©roĂŻde double, ou DART, se dirige vers un astĂ©roĂŻde proche de la Terre avec comme objectif de s’écraser contre sa petite lune et de perturber suffisamment son Ă©lan pour changer lĂ©gèrement l’orbite de l’astĂ©roĂŻde. Bien que ce système astĂ©roĂŻdal ne soit pas dangereux pour notre planète, avant ou après ĂŞtre renforcĂ© par un carĂ©nage de morceau de mĂ©tal, la mission DART testera une mĂ©thode qui pourra ĂŞtre utilisĂ©e pour dĂ©tourner un astĂ©roĂŻde ou une comète se dirigeant vers la Terre. Les scĂ©narios impliquant des astĂ©roĂŻdes dĂ©vastateurs, se dirigeant vers la Terre et exterminant l’humanitĂ© sont très utilisĂ©s dans les films hollywoodiens. Le mois dernier par exemple, Netflix a diffusĂ© la comĂ©die dramatique Don’t Look Up » dans laquelle Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence jouent des astronomes tentant d’avertir de l’arrivĂ©e d’une comète s’approchant de la Terre. Le vrai problème est bien rĂ©el, cependant un scĂ©nario peu probable, mais d’une incidence considĂ©rable que beaucoup prennent au sĂ©rieux. Ces dernières annĂ©es, les gouvernements et des organisations internationales ont commencĂ© Ă prĂ©parer des plans et des programmes dĂ©diĂ©s Ă la protection de la planète. Test d’une technique de dĂ©viation DART cible l’astĂ©roĂŻde Didymos et sa lune Dimorphos pour tester la technique de l’impacteur d’une façon simple Ă mesurer. L’engin spatial Ă©crasera ses 550 kilogrammes sur Dimorphos Ă 24 000 km/h, rĂ©duisant le temps qu’il lui faut pour tourner autour de son astĂ©roĂŻde parent d’environ 10 minutes. L’impact n’affectera que l’orbite de Dimorphos sur Didymos et pas la manière dont les deux objets tournent autour du soleil. Les chances que les actions de DART pousse le système astĂ©roĂŻdal Ă menacer la Terre sont de zĂ©ro. DART a Ă©tĂ© lancĂ© depuis la base californienne des Forces spatiales de Vanderberg sur une fusĂ©e Falcon 9 de SpaceX et devrait atteindre son objectif en septembre. Il est Ă©quipĂ© de SMART Nav, un microprocesseur chargĂ© d’algorithmes de navigation qui permettront de cibler de façon autonome le centre de la lune de l’astĂ©roĂŻde de 160 mètres de large. Un petit appareil italien nommĂ© LICIACube se sĂ©parera de l’appareil principal un peu avant l’impact pour capturer des images de la procĂ©dure. DART entrera en contact avec la lune Dimorphos en septembre 2022, changeant son orbite autour de l’astĂ©roĂŻde parent, Didymos. Les bases physiques de l’impact cinĂ©tique sont bien connues et les concepteurs de la mission sont certains que la pĂ©riode orbitale de Dimorphos changera de façon significative si la mission est couronnĂ©e de succès. Certains paramètres restent cependant inconnus. Nous ne connaissons pas la forme de Dimorphos. Il n’a jamais Ă©tĂ© observĂ© de près, et depuis la Terre, nous percevons l’intĂ©gralitĂ© du système Didymos comme un point de lumière blanche. Nous estimons que la composition de l’astĂ©roĂŻde est similaire Ă celle d’un autre nommĂ© Itokawa qui a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© par la sonde japonaise Hayabusa et correspond Ă un type de mĂ©tĂ©orite appelĂ©e LL chondrite. Cependant, nous ne connaissons pas sa consistance. Est-ce une pile de gravas ? Y a-t-il beaucoup de roches ? Si c’est le cas de quelle taille sont ces dernières ? Et nous ne savons pas comment un tel amas de roches rĂ©agira Ă l’impact. Quelle quantitĂ© de dĂ©bris sera produite ? Comment la quantitĂ© de dĂ©bris et la consistance de l’astĂ©roĂŻde affectent le transfert d’élan ? De combien, prĂ©cisĂ©ment, changera l’orbite de Dimorphos ? DART a pour but d’aider les scientifiques Ă mieux comprendre les mĂ©caniques spĂ©cifiques impliquĂ©es dans la collision avec un astĂ©roĂŻde, des donnĂ©es qui seront par la suite très utiles si nous nous trouvons un jour confrontĂ©s Ă un NEO, ou objet gĂ©ocroiseur. En plus des images de LICIACube, les astronomes utiliseront des tĂ©lescopes au sol pour surveiller le changement dans la lumière du système Didymos pour dĂ©terminer la nouvelle pĂ©riode orbitale de Dimorphos. En 2024, l’Agence spatiale europĂ©enne prĂ©voit de lancer une mission appelĂ©e Hera, qui sondera le système et fournira un relevĂ© dĂ©taillĂ© des rĂ©sultats de l’impact de DART. Des roches qui tombent du ciel Des roches s’écrasent sur les planètes et entrent en collision entre elles depuis la nuit des temps. Si vous cherchez une preuve, regardez la Lune et observez les cratères Ă sa surface. La Terre est, aussi souvent que la Lune, bombardĂ©e par de telles roches. Notre atmosphère nous protège nĂ©anmoins des plus petites roches et la plupart des preuves d’impacts plus importants ont disparu avec le temps. Selon le Centre d’étude des objets gĂ©ocroiseurs de la NASA, environ 100 tonnes de matĂ©riel spatial entrent en contact avec la Terre chaque jour, en majoritĂ© de la poussière et des petites roches qui se consument dans notre atmosphère. Vous pouvez observer brièvement certains des plus Ă©tincelants mĂ©tĂ©ores, ou Ă©toiles filantes. Parfois, une roche peut-ĂŞtre suffisamment grande et rĂ©sistante pour arriver jusqu’à la surface de la Terre en tant que mĂ©tĂ©orite. Une fois par an en moyenne, une roche de cinq mètres de diamètre pĂ©nètre dans notre atmosphère et crĂ©e une grande et brillante boule de feu alors qu’elle se dĂ©sintègre en plus petits morceaux. Tous les 100 Ă 200 ans, une roche de 25 Ă 30 mètres entrera dans l’atmosphère et provoquera une explosion dans les airs pouvant causer des dĂ©gâts en raison de l’onde de choc. En 2013, un objet d’environ 20 mètres est entrĂ© dans l’atmosphère de la Terre et a explosĂ© au-dessus de Tcheliabinsk en Russie, faisant voler en Ă©clat des vitres et blessant environ 1500 personnes. En 2013, de nombreuses camĂ©ras embarquĂ©es ont capturĂ© des images d’une grosse boule de feu voler dans le ciel de Tcheliabinsk en Russie, alors qu’une roche de 20 mètres entrait dans l’atmosphère et explosait dans les airs. Un objet de 50 mètres entre en collision avec la Terre une fois tous les millĂ©naires, causant des dĂ©gâts similaires Ă ceux d’une importante arme nuclĂ©aire. Un de ces objets a explosĂ© au-dessus de Toungouska, en Russie en 1908, rasant 80 millions d’arbres sur 2000 kilomètres carrĂ©s. Heureusement, la zone se trouve dans une rĂ©gion Ă©loignĂ©e de SibĂ©rie et aucune victime n’a Ă©tĂ© dĂ©plorĂ©e. Un tel Ă©vĂ©nement aurait cependant Ă©tĂ© dĂ©vastateur dans une zone mĂ©tropolitaine densĂ©ment peuplĂ©e telle que New York ou Tokyo. En fonction de la composition de la roche, un objet de 50 mètres pourrait Ă©ventuellement atteindre le sol et former un cratère, de la mĂŞme manière que lorsqu’une mĂ©tĂ©orite faite d’un alliage de fer et de nickel s’est Ă©crasĂ©e en Arizona il y a 50 000 ans. Comme rĂ©sultat, un cratère peut toujours ĂŞtre observĂ© sur plus d’un kilomètre de long et ressemble fortement Ă ceux que l’on peut voir sur la Lune ou Mercure. Une mĂ©tĂ©orite faite d’un alliage de fer et de nickel s’est Ă©crasĂ©e en Arizona il y a 50 000 ans formant le Meteor crater ». Tous les 20 000 ans environ, l’impact d’un objet de 140 mètres peut entraĂ®ner des destructions Ă l’échelle rĂ©gionale ou nationale et une fois tous les 700 000 ans environ, l’impact d’un objet de près d’un kilomètre engendre des consĂ©quences climatiques mondiales qui causerait, de nos jours, la mort de millions de personnes. Tout en haut de l’échelle, un astĂ©roĂŻde ou une comète de 10 kilomètres touche la Terre une fois tous les 100 millions d’annĂ©es, provoquant des cataclysmes et des extinctions de masse. Un objet de cette taille s’est Ă©crasĂ© dans la pĂ©ninsule de Yucatán au Mexique il y a 66 millions d’annĂ©es et a mis fin Ă l’ère des dinosaures. Nous avons des preuves d’impacts considĂ©rables d’un lointain passĂ©, mais en 1994, la communautĂ© des astronomes a observĂ© en temps rĂ©el la collision d’une comète de 1,8 kilomètre avec Jupiter. La comète Shoemaker Levy-9 avait Ă©tĂ© dĂ©couverte l’annĂ©e passĂ©e. Les forces de marĂ©e l’avait fractionnĂ©e en plusieurs fragments. Les observatoires du monde entier et dans l’espace s’étaient dirigĂ©s vers la gĂ©ante gazeuse alors que les fragments de comète s’écrasaient contre la planète et formaient des cicatrices marrons sur son atmosphère. Si cette comète avait touchĂ© la Terre, cela aurait Ă©tĂ© une catastrophe mondiale. En 1994, le tĂ©lescope spatial Hubble a observĂ© les cicatrices des impacts des fragments de la comète Shoemaker Levy-9 entrant en collision avec Jupiter. Le Congrès appelle Ă l’action Quelques mois après l’impact de la comète Shoemaker Levy-9 sur Jupiter, le Congrès amĂ©ricain a demandĂ© Ă la NASA de trouver 90 % des objets gĂ©ocroiseurs de plus d’un kilomètre de diamètre dans les 10 annĂ©es Ă venir. La NASA a respectĂ© la date butoir de 2010 mais les parlementaires avaient, Ă ce moment, Ă©mis une autre demande pour que la NASA localise 90 % des NEO de 140 mètres ou plus d’ici 2020. Cette tâche s’est avĂ©rĂ©e plus subtile car il y a plus d’objets de cette taille et ils sont plus difficiles Ă repĂ©rer. Par ailleurs, le Congrès n’a pas allouĂ© davantage de budget Ă l’agence. La NASA estime avoir trouvĂ© environ 40 % des objets de cette nouvelle catĂ©gorie en se basant sur les statistiques de prĂ©diction du nombre de ce derniers. Les financements pour les recherches de NEO par la NASA ont augmentĂ© sous l’administration Obama. Le gouvernement de M. Obama a demandĂ© Ă la NASA de prĂ©parer une mission habitĂ©e vers un astĂ©roĂŻde proche de la Terre. Vers la fin des annĂ©es 2010, le Congrès a approuvĂ© un financement supplĂ©mentaire pour la mission DART. En 2018, un groupe de travail inter-agence a publiĂ© le Plan national d’action et de prĂ©paration stratĂ©gique aux objets gĂ©ocroiseurs qui fixe les objectifs complets de dĂ©fense planĂ©taire Ă court et long termes. Ces objectifs incluent [[list]] • L’amĂ©lioration de la dĂ©tection, du traçage et des capacitĂ©s de caractĂ©risation des NEO • L’amĂ©lioration de la modĂ©lisation, des prĂ©dictions et de l’intĂ©gration des informations des NEO • Le dĂ©veloppement des technologies pour la dĂ©viation des NEO et pour les missions d’évitement • L’augmentation de la coopĂ©ration internationale sur la prĂ©paration aux NEO • Le renforcement et l’entraĂ®nements routiniers aux procĂ©dures et protocoles d’actions d’urgence en cas d’impact DĂ©tecter et caractĂ©riser les NEO L’objectif principal, d’amĂ©liorer la dĂ©tection des NEO et les capacitĂ©s de traçage, a commencĂ© en 1998 Ă la NASA. Il est très rare pour un astĂ©roĂŻde de s’écraser sur Terre, mais c’est quelque chose que nous souhaitons savoir bien avant que cela se produise, » explique Lindley Johnson, officier de l’agence de DĂ©fense planĂ©taire, lors d’une rĂ©union d’information le 17 novembre. Nous explorons donc le ciel, et dĂ©veloppons un catalogue de tous ces astĂ©roĂŻdes et comètes pouvant s’approcher de la Terre. » Durant les premières annĂ©es, la plupart des NEO ont Ă©tĂ© dĂ©couverts par le projet de Recherche d'astĂ©roĂŻdes proches de la Terre du laboratoire Lincoln LINEAR Ă White Sands, au Nouveau Mexique. Ă€ partir de 2005, le Catalina Sky Survey, près de Tucson en Arizona, a contribuĂ© Ă la dĂ©couverte d’un important volume de NEO. Au cours de la dĂ©cennie qui a suivi, le TĂ©lescope de relevĂ© panoramique et système de rĂ©ponse rapide, ou Pan-STARRS, Ă HawaĂŻ a aidĂ© Ă tripler le nombre de NEO dĂ©couverts chaque annĂ©e. Plusieurs programmes de sondage sur les astĂ©roĂŻdes proches de la Terre ont Ă©tĂ© créés depuis la fin des annĂ©es 1990. Le Bureau de coordination pour la dĂ©fense planĂ©taire de la NASA estime qu’environ 25 000 NEO d’une taille excĂ©dant les 140 mètres existent très probablement. Jusqu’à prĂ©sent, environ 10 000 ont Ă©tĂ© dĂ©couverts, dont 888 d’un diamètre supĂ©rieur Ă un kilomètre. Plus de 25 000 astĂ©roĂŻdes proches de la Terre ont Ă©tĂ© dĂ©couverts. Près de 10 000 d’entre eux ont une taille supĂ©rieure Ă 140 mètres. Les missions actuelles et futures de sondage des astĂ©roĂŻdes continueront de passer le ciel au peigne fin pour trouver les derniers NEO de 140 mètres ou plus. Nous pouvons nous attendre Ă en dĂ©celer une importante quantitĂ© dans les 10 prochaines annĂ©es. Un obstacle de plus en plus difficile Ă surmonter par les bases de sondage au sol sont les mĂ©ga-constellations de satellites artificiels qui tournent autour de la Terre. Toutes les images que nous capturerions montreraient un de ces engins spatiaux, indique M. Johnson. Pour Ă©viter ce problème, nous pouvons placer des tĂ©lescopes de sondage dans l’espace. » NEOWISE a Ă©tĂ© conçu pour y parvenir. Il s’agit d’un tĂ©lescope Ă infrarouge spatial Ă large champ, reconverti pour l’étude des objets gĂ©ocroiseurs, en orbite autour de la Terre. Plus tĂ´t cette annĂ©e, la NASA a sĂ©lectionnĂ© la mission NEO Surveyor pour la phase prĂ©liminaire de conception avec comme objectif une date de lancement prĂ©vue en 2026. NEO Surveyor sera une autre mission Ă infrarouge de recherche d’astĂ©roĂŻdes, mais ira jusqu’au point L1 Lagrange, Ă 1,5 million de kilomètres de la Terre, permettant Ă l’appareil d’observer les NEO situĂ©s entre la Terre et le Soleil. Après avoir dĂ©couvert un NEO, les astronomes effectuent des observations complĂ©mentaires pour tracer son orbite, ce qui requiert de collaborer avec des organisations et des individus du monde entier. Une grande partie de ce processus est coordonnĂ© par l’International Asteroid Warning Network, une organisation créée Ă l’initiative des Nations unies en 2013. Vishnu Reddy, le directeur de la campagne a dĂ©clarĂ© Ă la NHK Le rĂ©seaux est une de ces coalitions des volontĂ©s. On y trouve des amateurs et des professionnels de diffĂ©rents pays du monde entier qui veulent participer Ă la dĂ©fense de notre planète au cas oĂą un astĂ©roĂŻde menacerait la Terre. Ils participent en partageant leurs observations sur les astĂ©roĂŻdes. » L’astronome Vishnu Reddy coordonne l’International Asteroid Warning Network, reconnu par l’ONU Une fois que les paramètres orbitaux d’un objet sont dĂ©terminĂ©s, les astronomes calculent sa position relative par rapport Ă la Terre sur les 100 prochaines annĂ©es environ et prennent des notes sur les Ă©ventuelles approches de proximitĂ©. Jusqu’à prĂ©sent, aucun important NEO ne devrait nous toucher durant cette pĂ©riode. Pour se prĂ©parer Ă trouver de tels objets, les chercheurs ont dĂ©veloppĂ© des instruments pour comparer et communiquer les risques d’impact. Un de ces instruments est l’échelle Torino, adoptĂ©e par l’Union astronomique internationale en 1999. Elle Ă©value le degrĂ© de menace posĂ© par un astĂ©roĂŻde ou une comète pour la Terre sur une Ă©chelle de 0 Ă 10, 10 indiquant une collision certaine et un cataclysme global. L’échelle de Torino Ă©value tous les NEO actuellement connus Ă 0, Ă savoir que la probabilitĂ© qu’un objet entre en collision avec la Terre est de zĂ©ro ou suffisamment insignifiante pour ĂŞtre associĂ©e Ă zĂ©ro ou encore que l’objet est raisonnablement petit pour brĂ»ler dans l’atmosphère. En plus du traçage des orbites des NEO, les chercheurs ont fait des progrès significatifs sur la science des astĂ©roĂŻdes. Plusieurs missions ont observĂ© des astĂ©roĂŻdes proches de la Terre, dont les sondes japonaises Hayabusa et Hayabusa2 et la sonde OSIRIS-REx de la NASA. Les trois missions ont dĂ©couvert que leur astĂ©roĂŻde Ă©tait un amoncèlement de dĂ©combres. Les sondes Hayabusa2 et OSIRIS-REx ont observĂ© un type d’astĂ©roĂŻde diffĂ©rent de celui explorer par le premier Hayabusa. Elles ont dĂ©couvert qu’ils Ă©taient recouverts de roches poreuses, une surprise, et un dĂ©fi Ă©tant donnĂ© que les missions devaient prĂ©lever des Ă©chantillons de sable et de petits cailloux. Les scientifiques pensent que le vide dans les roches poreuses faisait office de coussins et absorbaient l’impact de petits mĂ©tĂ©oroĂŻdes, empĂŞchant les roches de se dĂ©sagrĂ©ger et de se transformer en sable. Ce genre de surprise » n’est pas souhaitable lorsque l’on envoie une mission d’urgence pour dĂ©vier la trajectoire d’un astĂ©roĂŻde se dirigeant vers la Terre. Il est donc impĂ©ratif que ces recherches basiques soient effectuĂ©es avant que cela ne se produise. Comment dĂ©tourner un astĂ©roĂŻde Le Plan d’action des États-Unis Ă©tudie trois techniques de prĂ©vention d’impact qui sont le plus avancĂ©es » un impacteur cinĂ©tique, un tracteur gravitationnel et un explosif nuclĂ©aire. En fonction du scenario, de la taille de l’objet et du temps restant avant l’impact, toutes ces solutions sont optimales. L’idĂ©e derrière ces techniques est qu’elles pourraient altĂ©rer l’orbite de l’objet d’un degrĂ© infime, idĂ©alement, quelques annĂ©es voire dĂ©cennies avant son impact prĂ©vu. De cette façon, avec le temps, l’astĂ©roĂŻde ou la comète s’éloignerait suffisamment de sa trajectoire initiale et manquerait sa cible, la Terre. Un impacteur cinĂ©tique fait s’écraser de la masse sur l’objet, engendrant un lĂ©ger changement d’élan. Un tracteur gravitationnel positionnerait un engin spatial près de l’objet et utiliserait la petite gravitĂ© de l’appareil pour tirer graduellement l’objet sur une orbite diffĂ©rente. Un engin nuclĂ©aire pourrait changer l’orbite de l’objet en explosant Ă proximitĂ©, les radiations chauffant une fine couche de la surface du NEO, elle le forcerait Ă reculer dans la direction opposĂ©e. Pour un NEO plus large, un petit engin nuclĂ©aire pourrait exploser Ă sa surface, provoquant directement une force qui le ferait sortir de son orbite. Des maquettes montrent que la plupart des NEO resteraient intacts et la petite quantitĂ© de dĂ©bris se propagerait sur plusieurs rayons terrestres pendant deux ans. Voici toutes les techniques de dĂ©viation. Alternativement, un appareil nuclĂ©aire pourrait ĂŞtre utilisĂ© en tant que technique de rupture », soit littĂ©ralement exploser l’astĂ©roĂŻde Ă la manière du film Armageddon », en implantant des explosifs sous sa surface. Bien sĂ»r, avoir de nombreux fragments d’astĂ©roĂŻdes se dirigeant vers la Terre n’est pas idĂ©al. Mais hypothĂ©tiquement, il pourrait s’agir du dernier espoir si toutes les autres techniques ont Ă©chouĂ© ou potentiellement ĂŞtre l’unique option si le temps manque pour utiliser une des techniques de dĂ©viation pour changer l’orbite de l’objet. Le Plan d’action exhorte la NASA Ă dĂ©velopper des missions et Ă effectuer des dĂ©monstrations de vols pour valider chacune de ces techniques. En thĂ©orie il est relativement simple de mettre en place un test pour l’impacteur cinĂ©tique et le tracteur gravitationnel. Cependant, obtenir une validation pour la technique de dĂ©tonation nuclĂ©aire est plus problĂ©matique. Les États-Unis et 110 autres pays ont signĂ© et ratifiĂ© le TraitĂ© de l’espace de 1967 qui interdit l’usage d’armes nuclĂ©aire dans l’espace. Vraisemblablement, les gouvernements du monde pourraient convenir de prĂ©voir une exception dans le cas oĂą un impact catastrophique devait ĂŞtre Ă©vitĂ©, mais pas pour un test s’il n’y a pas de danger immĂ©diat. NĂ©anmoins, le point le plus compliquĂ© d’une telle mission n’est pas l’explosion nuclĂ©aire en elle-mĂŞme mais la conception d’une structure pouvant transporter en toute sĂ©curitĂ© l’arme ainsi qu’un dĂ©tonateur qui fonctionne dans l’espace dans un temps imparti. Ces Ă©lĂ©ments peuvent ĂŞtre testĂ©s sans violer les traitĂ©s internationaux. La NASA a cependant dĂ©cidĂ© de commencer par tester la technique de l’impacteur avec la mission DART. Devrions nous ĂŞtre inquiets ? Nous ne savons pas actuellement si des NEO de taille importante doivent entrer en collision avec notre planète. Il est nĂ©anmoins certain que nous en dĂ©couvrirons un Ă un moment donnĂ©, que ce soit demain, dans 10 ans, 100 ans ou dans des milliers d’annĂ©es. IdĂ©alement, lorsque cela se produira, l’humanitĂ© aura Ă sa disposition une panoplie de techniques de dĂ©viation et une connaissance approfondie des moyens d’empĂŞcher un impact cataclysmique pour que nous ne finissions pas comme les dinosaures. C’est donc une bonne idĂ©e de commencer maintenant sur des missions tests comme DART. Heureusement, la dĂ©fense de notre planète est relative simple trouver les roches et s’assurer qu’elles ne nous touchent pas. Pendant la diffusion du tir de DART, Kelly Fast, le chef de programme pour le Program d’observation de la NASA, a soulignĂ© que les impacts d’astĂ©roĂŻdes sont les seules catastrophes naturelles que nous pouvons empĂŞcher ». Au cours des 25 dernières annĂ©es, les scientifiques et les gouvernements ont fait des progrès substantiels sur le catalogue des astĂ©roĂŻdes proches de la Terre et sur la planification des protocoles d’action des NEO. Des missions de sondages supplĂ©mentaires et des tests de dĂ©viation sur les prochaines dĂ©cennies devraient permettre de combler les lacunes. Concernant les sujets qui vous tiennent Ă©veiller la nuit, l’impact des astĂ©roĂŻdes devrait se trouver en bas de la liste. Il existe bien d’autres dangers immĂ©diats, Ă la fois au niveau de la sociĂ©tĂ© changements climatiques et au niveau individuel accidents de voiture. Penser Ă de gros cailloux qui foncent sur la Terre c’est presque comme prendre une pause agrĂ©able sur nos facteurs de stress quotidiens. LĂ©tude des effets de marĂ©e produits lors de passage proches de petits corps avec une planète est très importante pour comprendre l’évolution et les caractĂ©ristiques des populations des petits corps, et pour prĂ©dire le rĂ©sultat de rencontres futures, telles que celle de l’astĂ©roĂŻde Apophis avec la Terre le 13 Avril 2029 Ă moins de 36,000 km de la Terre (ĂPlanète vidĂ©o L’astĂ©roĂŻde de deux mètres de diamètre est entrĂ© en contact avec l’atmosphère terrestre Ă une vitesse de 64 700 km/h, selon la NASA. Une intense lumière Ă©manant d’une boule de feu a illuminĂ© le ciel vers 4 heures du matin le 2 juin en Arizona, aux Etats-Unis. En cause la dĂ©sintĂ©gration d’un astĂ©roĂŻde de deux mètres de diamètre entrĂ© en contact avec l’atmosphère terrestre Ă une vitesse de 64 700 km/h, selon la NASA. Chaque annĂ©e, de 80 Ă 100 tonnes de matière tomberaient sur la Terre, sous forme de mĂ©tĂ©orites ou de poussières. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂŞtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.Quun mĂ©tĂ©ore – qu’il soit comète ou astĂ©roĂŻde – s’écrase sur Terre pour y provoquer une catastrophe d’ampleur planĂ©taire n’est pas un exercice d’imagination, c’est hĂ©las une possibilitĂ©. Depuis 2014, le 30 juin est officiellement la journĂ©e mondiale des astĂ©roĂŻdes, l’ Asteroid Day, grâce Ă une initiative Peut-ĂŞtre avez-vous, comme moi, Ă©tĂ© informĂ© d’une nouvelle de taille. Le 2 novembre prochain, notre si chère planète bleue va avoir de la visite. Dans la presse internationale – et notamment amĂ©ricaine qui s’inquiète pour les Ă©lections prĂ©sidentielles le lendemain – l’astĂ©roĂŻde baptisĂ© “2018 vp1” nous menacerait. Sa trajectoire “frĂ´lera la Terre”, peut-on lire çà et lĂ . Un rĂ©cit sensationnel, digne des meilleures scĂ©narios de films hollywoodiens. Mais d’un point de vue plus terre Ă terre, rien ne tend pourtant Ă justifier une quelconque urgence. Pire le passage de 2018 vp1 est un total non Ă©vènement, et voici pourquoi. Il n’existe aucune ressource sur laquelle s’appuyer pour s’inquiĂ©ter. Des astĂ©roĂŻdes comme celui-ci, la Terre en a connu des milliers sans alerter le moindre scientifique. Pour rassurer les plus inquiets, voici un premier chiffre l’astĂ©roĂŻde ne possède qu’une chance sur 240 d’entrer en collision avec notre belle planète bleue. De plus, mĂŞme si le sort venait Ă s’acharner sur nous en cette annĂ©e 2020, le morceau de roche cĂ©leste mesurant entre deux et quatre mètres et ne pesant qu’une vingtaine de kilos de nous fera aucun mal. En entrant dans l’atmosphère, ce dernier se dĂ©sintĂ©grera, sans mĂŞme rĂ©ussir Ă atteindre la surface de la Terre. Le passage de “2018 vp1”, le 2 novembre prochain © NASA Pour situer Ă quoi il faudra s’attendre le 2 novembre prochain, regardez plutĂ´t ce schĂ©ma de la NASA. Dans cette simulation, la ligne violette est la trajectoire probable de l’astĂ©roĂŻde. En bleu, notre planète Terre. En jaune, la Lune. Si il existe malgrĂ© tout 1 chance sur 240 que l’astĂ©roĂŻde vienne droit sur nous, il est tout aussi probable qu’il passe Ă plus d’un million de kilomètres. Les donnĂ©es autour de sa trajectoire sont encore incomplètes, et connaĂ®tre le lieu exact de son passage est impossible. Cet Ă©vĂ©nement n’en est pas un Ă proprement parler. Il n’aura – et je suis dĂ©solĂ© de vous l’apprendre – rien de spĂ©cial au soir du 2 novembre. Pour bien le comprendre, voici une statistique. Tous les ans, une Ă deux mĂ©tĂ©orites de la taille de 2018 vp1 frĂ´lent » la Terre. Ă€ cause de l’attraction gravitationnelle de notre planète, les trajectoires des mĂ©tĂ©orites sont dĂ©viĂ©es, et certaines se rapprochent de nous. Dans certains cas, elles arrivent mĂŞme Ă atteindre l’atmosphère. Mais cette situation est rare, très rare, et elle reste sans danger dans la grande majoritĂ© des cas. Il y a une large diffĂ©rence entre un corps cĂ©leste qui entre dans l’atmosphère, et un autre qui arrivera Ă le traverser et finir sa chute sur notre sol. Le risque est-il si grand que ça ? Bien que le scĂ©nario d’une mĂ©tĂ©orite tueuse de planète soi très hypothĂ©tique, les agences spatiales nationales prennent ça très au sĂ©rieux. Les mĂ©tĂ©orites ne prĂ©sentent aucun danger rĂ©el pour l’espèce humaine Ă l’heure actuelle, et les dĂ©gâts de la mĂŞme envergure que ceux de Toungouska j’y reviendrai plus bas dans l’article sont exceptionnels, et ne risquent pas de se reproduire avant un bon demi-millĂ©naire. La NASA estime par exemple qu’aucune chute de mĂ©tĂ©orite pouvant tuer des hommes ne devrait avoir lieu dans les trois prochains siècles, au moins. Les rĂ©cits de science-fiction continuent pourtant d’entretenir la peur – ou le fantasme ? – d’une collision avec une mĂ©tĂ©orite venue de l’autre bout de la galaxie. Un vĂ©ritable sujet croustillant, notamment dans la presse. L’information du passage de 2018 vp1 “au plus près” de notre planète le 2 novembre Ă plus ou moins 3 jours près a rapidement fait le tour des mĂ©dias dans des articles tous plus sensationnalistes les uns que les autres. Cela Ă©tant, bien que cet astĂ©roĂŻde ne soit pas dangereux, des chutes de corps cĂ©lestes vraiment impressionnantes ont dĂ©jĂ eu lieu. L’exemple le plus cĂ©lèbre est sĂ»rement celui de l’astĂ©roĂŻde qui a causĂ© la fin des dinosaures, il y a 66 millions d’annĂ©es. Un caillou plus grand que toute l’île-de-France s’est Ă©crasĂ© dans la province du Yucatan au Mexique, causant la fin d’un monde, et le dĂ©but du notre. Mais il existe Ă©galement des Ă©vĂ©nements bien plus rĂ©cents, dont on avait bel et bien raison de redouter les consĂ©quences. Les mĂ©tĂ©orites de Tcheliabinsk et Toungouska Le 15 fĂ©vrier 2013 dans la rĂ©gion de Tcheliabinsk, en Russie, une mĂ©tĂ©orite de 15 Ă 17 mètres de diamètre est entrĂ©e dans l’atmosphère. RepĂ©rĂ©e par aucun radar, elle a finalement explosĂ© Ă 20 ou 40 kilomètres au-dessus du sol russe. La puissance de l’explosion fut mesurĂ©e Ă 500 kilotonnes de TNT. C’est 30 fois plus que l’explosion d’Hiroshima. FilmĂ©e par de nombreux habitants, la chute du mĂ©tĂ©ore a fait quelques dĂ©gâts dans la ville de Tcheliabinsk sans faire de blessĂ©s. Mais un siècle avant, c’est toujours en SibĂ©rie russe, que la plus grande explosion de mĂ©tĂ©orite a Ă©tĂ© notĂ©e. Dans l’oblast rĂ©gion de Toungouska une onde de choc a Ă©tĂ© entendue sur plus de 1500 kilomètres. Autour de la zone, dite d’impact, la forĂŞt sibĂ©rienne a Ă©tĂ© dĂ©truire, les arbres ont Ă©tĂ© carbonisĂ©s ou couchĂ©s au sol, sur près de 50 kilomètres. Ă€ 1000 kilomètres de l’explosion, l’observatoire d’Irkoutsk enregistra un tremblement de terre de magnitude 5. Une mĂ©tĂ©orite d’une cinquantaine de mètres de diamètre venait d’exploser Ă quelques kilomètres au dessus du sol. La violence de l’impact Ă©tait 1000 fois supĂ©rieur, Ă ce que sera 37 ans plus tard, l’explosion d’Hiroshima. MĂŞme si le lac Tcheko a, un temps, Ă©tĂ© vu comme les restes du cratère, il est aujourd’hui admis que la mĂ©tĂ©orite s’est dĂ©truite Ă cinq ou dix kilomètres d’altitude, et n’a donc jamais touchĂ© le sol terrien. Selon la NASA, un tel impact n’arrive que tous les 1 000 ans et il s’agirait lĂ du plus gros impact de mĂ©tĂ©orite de l’histoire humaine. Surveille-t-on les mĂ©tĂ©orites ? Depuis une vingtaine d’annĂ©es, la NASA a mis en place un large programme de classification des mĂ©tĂ©orites et comètes. Aujourd’hui, plus de 20 000 objets cĂ©lestes ont Ă©tĂ© identifiĂ©s. La NASA pense que ceux pouvant causer l’apocalypse plus d’un kilomètre de diamètre sont tous connus et leurs trajectoires ne prĂ©sentent aucun danger immĂ©diat. Pour les mĂ©tĂ©orites de la taille de celle de Toungouska, l’agence amĂ©ricaine suggère qu’elle a rĂ©ussi Ă en classifier près de la moitiĂ©. Pour le reste, il s’agit de tout petits objets, de la taille d’une voiture, quasiment impossible Ă dĂ©tecter. Quelles rĂ©ponses avons-nous face aux mĂ©tĂ©orites ? Pour lutter contre cette menace, très hypothĂ©tique, les diffĂ©rentes agences spatiales mettent en place des exercices de dĂ©viation des trajectoires. L’idĂ©e la plus souvent retenue est de faire exploser une charge nuclĂ©aire Ă la surface de la mĂ©tĂ©orite. Si la mĂ©thode peut paraĂ®tre extrĂŞme, les consĂ©quences d’une telle explosion ne dĂ©caleront l’astĂ©roĂŻde que de quelques degrĂ©s. Si cela est fait assez en amont, cela pourrait suffire Ă ce qu’il ne touche pas la Terre. Si les simulations montrent une certaine rĂ©ussite de la procĂ©dure, de premiers essais grandeur nature devraient avoir lieu en 2022. La NASA ainsi que l’ESA l’agence spatiale europĂ©enne ont toutes deux dĂ©veloppĂ© un programme de dĂ©viation des objets cĂ©lestes. Les russes, qui par la taille de leur pays sont les plus Ă risque ont demandĂ© dès 2013, la mise en place d’une coalition internationale pour la lutte contre les astĂ©roĂŻdes. Toutes les solutions envisagĂ©es supposent que les mĂ©tĂ©orites soient repĂ©rĂ©es des mois, voire des annĂ©es avant l’impact. Si, comme c’est le cas avec 2018 vp1, elle n’est repĂ©rĂ©e que 3 ou 4 mois avant l’impact, la mise en place d’une mission de dĂ©viation serait impossible. Et mĂŞme si une fusĂ©e arrivait Ă dĂ©coller pour la faire exploser, elle se fragmenterait sans changer de trajectoire, et les points d’impact se multiplieraient. La meilleure des solutions dans cette version de l’histoire, reste de calculer le ou les points d’impact et d’organiser une Ă©vacuation de masse. Un scĂ©nario qui, on rappelle, reste aussi effrayant qu’improbable. Alors oui, Ă l’échelle de l’Univers ou de notre système solaire, l’astĂ©roĂŻde 2018 vp1 va frĂ´ler la Terre. Mais dans la journĂ©e du 2 novembre, elle nous cĂ´toiera Ă plus de 420 000 kilomètres, un beau respect des gestes barrières. Et pour ceux que cette article n’a pas rĂ©ussi Ă rassurer, dites-vous que ce jour-lĂ , la Lune sera situĂ©e bien plus près de nous. HeJqKo3.